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MAROC: «Cité industrielle» de Tanger : Les Chinois n’ont rien promis de concret

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  • MAROC: «Cité industrielle» de Tanger : Les Chinois n’ont rien promis de concret

    Le projet de «Cité Mohammed VI Tanger Tech» se concrétise très lentement. Samedi 29 avril 2017, le gouvernement de la province chinoise du Sichuan, représenté par l’un de ses membres, Lin Tao, a exprimé «sa disposition à mettre au profit du Maroc son expérience et son savoir-faire» pour la réalisation du projet, selon la MAP.

    Cette déclaration qui intervient quatre semaines après le lancement en grande pompe de cette «cite industrielle et résidentielle» et importante car «d’après mon expérience, un grand nombre de zones économiques spéciales [chinoises en Afrique, ndlr] ne vont pas loin, alerte Deborah Brautigam, chercheur à Johns Hopkins University’s School of Advanced International Studies (SAIS) et auteur de «The Dragon’s Gift: The Real Story of China in Africa». Je regarderais les signes de support financier du gouvernement chinois, pas seulement l’intérêt d’une société chinoise» pour mesurer la viabilité du projet. Il y a un mois, côte chinois, l’entreprise Haite avait en effet été la seule à signer l’accord de réalisation de la Cité, quand, côte marocain, pas moins de trois ministères et le président de la région Tanger Tetouan avaient apporté leur signature.

    L'entreprise Haite est-elle capable de suivre ?

    L’engagement de la province du Sichuan aux côtes de Haite est d’autant plus important que la province a été l’un des tous premiers acteurs locaux de la politique chinoise d’internationalisation de ses entreprises à travers la China Sichuan International Cooperation Co., Ltd (SIETCO) crée en 1980. Elle est intervenue très tôt en Ouganda, par exemple, et dispose aujourd’hui de bureaux ou gère des projets au Kenya, en Tanzania, en Zambie, à Hong Kong… L’an dernier, la province a participé au lancement du Sichuan agri-industrial park en Ouganda.

    Son expérience internationale et africaine est donc bien réelle au contraire du groupe Haite, promoteur du projet «Cité Mohammed VI Tanger Tech» avec la Région Tanger Tetouan et la BMCE. Le groupe chinois, qui compte 20 filiales et près de 1000 employés, a lancé son expansion internationale en 2015 par un investissement de 95,3 millions de dollars à Singapour dans un centre de formation de pilotes de ligne.

    Il s’agit pour l’instant de son unique investissement à l’étranger. Loin de poursuivre ce mouvement, Li Bao, son PDG, annonçait plutôt son intention d’accompagner d’éventuels partenaires étrangers sur le marché chinois à un journaliste de FlightGlobal venu couvrir le Farnborough Air Show, en juillet 2016.

    Un projet ambitieux encore dans le flou

    A quoi Haite s’est-il engagé, au juste ? Rien de précis encore sinon «porter» le développement de cette zone industrielle et résidentielle. Va-t-il seulement y implanter sa propre usine ? Il ne le dit pas. Che Meng Gang, vice-président du groupe Haite, a seulement fait savoir, samedi, «que les équipes techniques seront basées à Tanger dès la semaine prochaine pour la mise en œuvre du projet», rapporte la MAP.

    Le représentant de la province du Sichuan n’a pas été plus prolixe.

    L’ensemble de la Cité industrielle et résidentielle est en fait très flou. Toute l’opération semble se résumer pour l’heure à une avalanche de chiffres impressionants : 200 entreprises chinoises emmenant 10 milliards de dollars d’investissement et 100 000 emplois directs en 10 ans. Des objectifs ambitieux, mais rien sur la mise en œuvre :

    Où se situera exactement la ville nouvelle ?
    Qui va viabiliser le terrain ?
    Qui apportera les fonds nécessaires ?
    Combien exactement ?
    Quelles entreprises chinoises viendront s’installer ?
    Est-ce qu’il y aura une zone franche ?

    Rien d’étonnant, dans ce contexte, à ce que les entreprises tangéroises aient l’impression d’être mises à l’écarts. «On a l’habitude de travailler avec des sociétés européennes. Quand il y a un projet français ou espagnol, on sait quelles sociétés vont intervenir, de quelle façon attaquer d’un point de vue industriel, là, avec les Chinois ont ne sait pas comment faire. Tout le projet est très hermétique», estime Al Amine Oulad, gerant du groupe TB Maroc, fournisseur industriel, à Tanger.


    y.abiladi.maroc

  • #2
    Il y a plusieurs observateurs marocains qui expriment des doutes par rapport a ce projet dont l'ancien ministre Ziane...pérso je ne crois pas a ce projet..et j'espère me tromper

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    • #3
      La zone de Tanger se développe avec ou sans les chinois ! Avec ou sans eux la donne ne changera pas Tanger restera le plus grand pôle automobile et industriel du sud de la méditerranéen !

      L’ensemble de la Cité industrielle et résidentielle est en fait très flou. Toute l’opération semble se résumer pour l’heure à une avalanche de chiffres impressionants : 200 entreprises chinoises emmenant 10 milliards de dollars d’investissement et 100 000 emplois directs en 10 ans. Des objectifs ambitieux, mais rien sur la mise en œuvre :
      Les chiffres n'ont rien d'impressionnantes ça c'est déjà vu au Maroc c'est l'équivalent du double de la TFZ en termes d'emploi sur une dizaine d'année !
      Dernière modification par iridium, 04 mai 2017, 11h14.

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      • #4
        Rien d’étonnant, dans ce contexte, à ce que les entreprises tangéroises aient l’impression d’être mises à l’écarts. «On a l’habitude de travailler avec des sociétés européennes. Quand il y a un projet français ou espagnol, on sait quelles sociétés vont intervenir, de quelle façon attaquer d’un point de vue industriel, là, avec les Chinois ont ne sait pas comment faire. Tout le projet est très hermétique», estime Al Amine Oulad, gerant du groupe TB Maroc, fournisseur industriel, à Tanger.
        C'est toute la mentalité qui doit s'adapter aux nouveaux arrivants.

        Donc selon ce M. on doit continué a travaillé uniquement avec les européennes pour lui faire plaisir. Quand on veut avoir une part du gâteau il faut s'impliquer aller voir les chinois et comprendre leurs logique et non pas faire du lobbying pour les européennes.

        Cela montre qu'il y a encore des résistance et des personnes qui refusent de s'adapter
        Dernière modification par ecoyoussef, 04 mai 2017, 16h19.

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        • #5
          apparement JULIE CHAUDIER ne sait rien du projet, normal qu'elle soit dans le flou total

          je crois qu'elle n'a meme pas cherché à savoir
          Dernière modification par m.rico, 04 mai 2017, 13h02.
          "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
          Johann Wolfgang von Goethe

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          • #6
            Donc selon ce M. on doit continué a travaillé uniquement avec les européennes pour lui faire plaisir
            Ce monsieur n’a jamais dit qu’il faut travailler uniquement avec les européens et il fait encore moins de lobbying pour qui que ce soit, ce qu’il dit c’est que les chinois n’impliquent pas assez les entreprises locales, comme le ferais les entreprises européennes ou américaines( c’est ce qu’il veut dire par sa phrase : Tout le projet est très hermétique ), et c’est connu les chinois préfèrent travailler entre eux et ce partout au monde.

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            • #7
              Il y a en effet une disproportion entre l'ampleur du projet annoncé et le cv de cette boite chinoise
              L'avantage avec les chinois, c'est que tout va très vite. Si c'est une escroquerie, on le saura donc rapidement

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              • #8
                Je pense que ilyass omari joue son avenir sur ce coup.

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