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Débat d'entre-deux-tours : Marine Le Pen étrillée par son propre camp

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  • Débat d'entre-deux-tours : Marine Le Pen étrillée par son propre camp

    Militants et anciens responsables frontistes font état de leur déception, jeudi, au lendemain du débat d’entre-deux-tours qui a opposé la candidate d’extrême-droite à Emmanuel Macron.

    Ses tentatives de se montrer souriante n’y auront rien fait. De nombreuses critiques s’élèvent ce jeudi de la part de sympathisants frontistes à l’encontre de la prestation de Marine Le Pen, la veille, dans le débat d’entre-deux-tours qui l’opposait à Emmanuel Macron.



    Agressive, coupant très souvent la parole à son interlocuteur, la candidate d’extrême-droite est souvent jugée peu convaincante : un premier sondage Elabe pour BFMTV estimait ainsi dès mercredi soir qu’elle n'avait convaincu que 34% des téléspectateurs, contre 63% pour Emmanuel Macron. Son propre père, Jean-Marie Le Pen, a ainsi estimé que la candidate FN avait «manqué de hauteur». «C'était peut-être à l'avantage d'Emmanuel Macron, mais ça n'était pas celui de Marine Le Pen», a-t-il jugé à propos du débat sur RTL jeudi.


    «Ce n'est sûrement pas avec ce débat que Marine Le Pen va rattraper son retard d'ici à dimanche prochain», renchérit de son côté Valeurs actuelles. Dans une analyse publiée en ligne, le magazine ultra-droitier estime que la présidente du Front national «n'a jamais trouvé le ton juste, ni les bons arguments, attaquant Emmanuel Macron de manière trop brutale.»


    La séquence «euro» critiquée



    Une séquence cristallise particulièrement les frustrations de l’électorat frontiste : celle sur l’euro. Toujours dans Valeurs actuelles, on peut ainsi lire que Marine Le Pen «s’est emmêlée les pinceaux», «a parlé de l’écu et de l’euro en des termes confus» et «toujours approximative», a «même évoqué la Grande-Bretagne sortant de l’euro»... «alors que le pays n’a jamais eu la monnaie unique».


    Julien Rochedy, ancien directeur du FNJ, a de son côté parlé d’une Marine Le Pen «catastrophique sur l’euro». Pour cette ancienne figure frontiste, qui a quitté le parti d’extrême-droite fin 2014, la candidate «a bien commencé, a tapé fort et juste, puis Macron a pris le dessus, et Marine Le Pen s'est laissée aller».



    Le site Boulevard Voltaire, créé par Robert Ménard et Dominique Jamet, ex-Debout la France, estime de son côté que le débat a été «calamiteux» pour l’«image» de Marine Le Pen, «dominée du début à la fin par Emmanuel Macron», «agressive, ricanant comme un mauvais avocat, mal à l’aise, maniant une laborieuse ironie qui, chaque fois, est tombée à plat». «C’était, à vrai dire, affligeant», enfonce l’auteur de la chronique.


    La remarque est cependant loin d’être la plus acerbe quand on la compare à celles que recense la partie «commentaires» du site Fdesouche, centre névralgique de la fachosphère. «Elle nous a même fait honte», lâche, rageur, un partisan frontiste. «Nulle, c'est un fait», elle aurait «ruiné définitivement l'idée de voir le FN au pouvoir», selon deux autres soutiens, manifestement attristés. Certains évoquent une «usure» de la candidate et appellent dès à présent à un «renouveau» dans le parti. Renouveau qui pourrait avoir pour visage celui de... Marion-Maréchal Le Pen.
    leparisien.fr

  • #2
    Envoyé par KHORE
    Aucun crédit à accorder à une presse aux ordres des Forces du Mal qui soutiennent MACRON .
    Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire ou Fdesouche ne peuvent pas être taxés de presse aux ordres des forces du Mal qui soutiennent Macron. Tous les trois sont des médias de l’extrême droite.

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