Tweet
Abderrahmane Meziane Cherif dénonce des irrégularités dans le vote en France
Par: Abderrahmane Meziane Cherif*
04 Mai 2017
Les opérations électorales pour les législatives devaient se dérouler dans la transparence et la sérénité pour nos compatriotes résidant en France, les 29 et 30 avril, puis le 4 mai 2017. Il n’en a malheureusement rien été et c’est une certitude, dans la circonscription du nord de la France.
En effet, dès le samedi 29 avril, il est apparu clairement que la Consule d’Algérie à Pontoise (Val d’Oise), s’était transformée en agent électoral pour un candidat du FLN qui s’est pratiquement installé dans les lieux, transformant les locaux consulaires, en principe neutres, en PC personnel. Il ne s’agit pas d’une calomnie, dans la mesure où il existe des preuves (vidéo et photos) établissant ces faits de manière rigoureuse. Comment une responsable consulaire peut-elle se mettre de manière aussi ostentatoire, au service d’un candidat ?
D’autres documents, vidéos et photos, prises dans un bureau, à Creil (Oise) montrent une urne où des centaines d’enveloppes soigneusement rangées en piles ont été déposées, alors que dans les autres bureaux, les quelques bulletins qui ont été glissés apparaissent en désordre sur le fond de chaque urne.
À Lille, ce sont les fichiers numériques des cartes nationales d’identité et des passeports de nos concitoyens qui auraient été subtilisés. C’est ainsi que de nombreux résidents algériens ont reçu, à leur adresse personnelle, des prospectus et affichettes, provoquant la colère des destinataires qui assimilent de tels agissements à un harcèlement inopportun, venant surtout du candidat n°34. Les données personnelles de ces citoyens auraient été ainsi divulguées, causant un préjudice certain, non seulement à nos compatriotes émigrés, mais aussi à l’institution consulaire, pour le seul bénéfice d’un candidat.
Il existe probablement d’autres anomalies, dans les bureaux de vote décentralisés dont nous n’avons pas encore reçu d’informations.
La principale victime de ces irrégularités semble être la députée sortante, Chafia Mentalechta, candidate indépendante, qui a été remarquée, au cours de la législature écoulée, pour son sérieux, son assiduité, son dévouement inlassable et sa participation efficace et constructive aux travaux de la Commission des affaires étrangères, notamment.
Originaire de Blida, issue d’une famille révolutionnaire honorablement connue dans la région, Mme Mentalechta est diplômée des meilleures écoles et universités françaises. Fille de moudjahid, elle n’a pas hésité un instant, en 2012, à abandonner son emploi de cadre en France, pour se mettre avec abnégation au service de l’Algérie. Ses collègues de l’Assemblée populaire nationale peuvent en témoigner, car elle a toujours entretenu des relations cordiales et confraternelles avec les élus de tous les partis, et particulièrement avec ceux du FLN.
Ce qui s’est passé dans les bureaux et administrations consulaires incriminées est déplorable. Ces agissements, il faut l’espérer, sont le fait de personnes peu scrupuleuses et n’ont rien à voir avec l’institution consulaire dans son ensemble, qui ne peut pas, qui ne doit en aucun cas être au service d’intérêts privés.
En raison de la gravité de ces faits, des recours ont été déposés conformément aux dispositions du code électoral.
*Abderrahmane Meziane Cherif est ancien ministre de l’Intérieur, ex-Consul général d’Algérie à Paris
Par: Abderrahmane Meziane Cherif*
04 Mai 2017
Les opérations électorales pour les législatives devaient se dérouler dans la transparence et la sérénité pour nos compatriotes résidant en France, les 29 et 30 avril, puis le 4 mai 2017. Il n’en a malheureusement rien été et c’est une certitude, dans la circonscription du nord de la France.
En effet, dès le samedi 29 avril, il est apparu clairement que la Consule d’Algérie à Pontoise (Val d’Oise), s’était transformée en agent électoral pour un candidat du FLN qui s’est pratiquement installé dans les lieux, transformant les locaux consulaires, en principe neutres, en PC personnel. Il ne s’agit pas d’une calomnie, dans la mesure où il existe des preuves (vidéo et photos) établissant ces faits de manière rigoureuse. Comment une responsable consulaire peut-elle se mettre de manière aussi ostentatoire, au service d’un candidat ?
D’autres documents, vidéos et photos, prises dans un bureau, à Creil (Oise) montrent une urne où des centaines d’enveloppes soigneusement rangées en piles ont été déposées, alors que dans les autres bureaux, les quelques bulletins qui ont été glissés apparaissent en désordre sur le fond de chaque urne.
À Lille, ce sont les fichiers numériques des cartes nationales d’identité et des passeports de nos concitoyens qui auraient été subtilisés. C’est ainsi que de nombreux résidents algériens ont reçu, à leur adresse personnelle, des prospectus et affichettes, provoquant la colère des destinataires qui assimilent de tels agissements à un harcèlement inopportun, venant surtout du candidat n°34. Les données personnelles de ces citoyens auraient été ainsi divulguées, causant un préjudice certain, non seulement à nos compatriotes émigrés, mais aussi à l’institution consulaire, pour le seul bénéfice d’un candidat.
Il existe probablement d’autres anomalies, dans les bureaux de vote décentralisés dont nous n’avons pas encore reçu d’informations.
La principale victime de ces irrégularités semble être la députée sortante, Chafia Mentalechta, candidate indépendante, qui a été remarquée, au cours de la législature écoulée, pour son sérieux, son assiduité, son dévouement inlassable et sa participation efficace et constructive aux travaux de la Commission des affaires étrangères, notamment.
Originaire de Blida, issue d’une famille révolutionnaire honorablement connue dans la région, Mme Mentalechta est diplômée des meilleures écoles et universités françaises. Fille de moudjahid, elle n’a pas hésité un instant, en 2012, à abandonner son emploi de cadre en France, pour se mettre avec abnégation au service de l’Algérie. Ses collègues de l’Assemblée populaire nationale peuvent en témoigner, car elle a toujours entretenu des relations cordiales et confraternelles avec les élus de tous les partis, et particulièrement avec ceux du FLN.
Ce qui s’est passé dans les bureaux et administrations consulaires incriminées est déplorable. Ces agissements, il faut l’espérer, sont le fait de personnes peu scrupuleuses et n’ont rien à voir avec l’institution consulaire dans son ensemble, qui ne peut pas, qui ne doit en aucun cas être au service d’intérêts privés.
En raison de la gravité de ces faits, des recours ont été déposés conformément aux dispositions du code électoral.
*Abderrahmane Meziane Cherif est ancien ministre de l’Intérieur, ex-Consul général d’Algérie à Paris
Commentaire