La presse marocaine de qualité s’éteint dans l’indifférence généralisée du fait de la compromission des pouvoirs publics et d'un écosystème économique favorisant l’émergence de médias qui carburent aux « fake news ». Un phénomène dangereux que ni la profession, ni la société civile, ni l’Etat ne semblent prêts à vouloir dénoncer et combattre. Jusqu’à quand ?
En pleine présidentielle française, l’affaire d’un supposé compte bancaire caché aux Bahamas attribué à Emmanuel Macron, montée en épingle par le FN jusqu’à être citée par Marine Le Pen lors de leur confrontation télévisée du second tour, a ravivé le débat en France sur les « fake news », littéralement « fausses infos », devenues, partout dans le monde, un dangereux phénomène de société.
Outre-Atlantique, la campagne électorale de Donald Trump a montré combien ce fléau pouvait même participer à changer le cours de l’Histoire, Le Desk en faisait d’ailleurs état très récemment à propos de l’utilisation des mails de l’équipe Clinton fuités par le biais de WikiLeaks pour ruiner les espérances présidentielles de la candidate démocrate.
Autre exemple parmi des centaines d’autres, l’affaire dite du Pizzagate, du nom de l’incroyable hoax complotiste qui prétendait qu’un fast-food de Washington abritait un réseau pédophile lié au clan Clinton avait démontré le pouvoir de nuisance de sites propagandistes comme Breitbart.
Lié à l’explosion de l’usage des réseaux sociaux, le phénomène est bien connu chez nous aussi, sauf qu’au Maroc personne ne veut ouvrir le débat parce que au-delà de Twitter et de Facebook, vecteurs décomplexés de la marchandisation de l’info, la presse fait le dos rond par solidarité corporatiste, par recherche effrénée du gain loin de l’intérêt public, ou tout simplement, pour certains, de plus en plus nombreux, par crainte de lever le voile sur l’inconsistance de leurs propres contenus éditoriaux particulièrement faisandés.
La manifestation des « fake news » peut revêtir plusieurs aspects, qui par leur multiplicité, participent à la mort programmée de la presse dans sa globalité. Délibérée, la fausse information est devenue une arme de propagande massive utilisée par « la presse jaune » pour dénaturer une actualité, détourner l’attention du lectorat, participer à la construction d’un récit fallacieux, dans un objectif politique de travestissement de la vérité bien souvent adossé à de piètres calculs sécuritaires aux conséquences dommageables.
Dans ce registre, les faux-nez sont légions, comme nous l’avions démontré à travers une enquête détricotant les liens interlopes entre certains patrons de presse et le milieu du renseignement.
En pleine présidentielle française, l’affaire d’un supposé compte bancaire caché aux Bahamas attribué à Emmanuel Macron, montée en épingle par le FN jusqu’à être citée par Marine Le Pen lors de leur confrontation télévisée du second tour, a ravivé le débat en France sur les « fake news », littéralement « fausses infos », devenues, partout dans le monde, un dangereux phénomène de société.
Outre-Atlantique, la campagne électorale de Donald Trump a montré combien ce fléau pouvait même participer à changer le cours de l’Histoire, Le Desk en faisait d’ailleurs état très récemment à propos de l’utilisation des mails de l’équipe Clinton fuités par le biais de WikiLeaks pour ruiner les espérances présidentielles de la candidate démocrate.
Autre exemple parmi des centaines d’autres, l’affaire dite du Pizzagate, du nom de l’incroyable hoax complotiste qui prétendait qu’un fast-food de Washington abritait un réseau pédophile lié au clan Clinton avait démontré le pouvoir de nuisance de sites propagandistes comme Breitbart.
Lié à l’explosion de l’usage des réseaux sociaux, le phénomène est bien connu chez nous aussi, sauf qu’au Maroc personne ne veut ouvrir le débat parce que au-delà de Twitter et de Facebook, vecteurs décomplexés de la marchandisation de l’info, la presse fait le dos rond par solidarité corporatiste, par recherche effrénée du gain loin de l’intérêt public, ou tout simplement, pour certains, de plus en plus nombreux, par crainte de lever le voile sur l’inconsistance de leurs propres contenus éditoriaux particulièrement faisandés.
La manifestation des « fake news » peut revêtir plusieurs aspects, qui par leur multiplicité, participent à la mort programmée de la presse dans sa globalité. Délibérée, la fausse information est devenue une arme de propagande massive utilisée par « la presse jaune » pour dénaturer une actualité, détourner l’attention du lectorat, participer à la construction d’un récit fallacieux, dans un objectif politique de travestissement de la vérité bien souvent adossé à de piètres calculs sécuritaires aux conséquences dommageables.
Dans ce registre, les faux-nez sont légions, comme nous l’avions démontré à travers une enquête détricotant les liens interlopes entre certains patrons de presse et le milieu du renseignement.
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