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Le textile marocain reprend du poil de la bête

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  • Le textile marocain reprend du poil de la bête

    Le textile marocain a carburé à l’export en 2016, mais doit confirmer cette année. Il a ainsi vendu pour 34,22 milliards de DH sur les marchés étrangers, en hausse de 8,8% sur un an, à la faveur notamment du marché espagnol. Ce dernier a concentré, à lui seul, 18,49 milliards, soit plus de la moitié du chiffre d’affaires global à l’export du secteur, selon l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith). Une situation pour le moins dangereuse en cas de retournement de conjoncture sur ce marché de prédilection.

    Le Maroc «incontournable dans le fast-fashion»

    Les textiliens pourront-ils rééditer la même performance cette année ou au moins s’en approcher ? C’est à la portée, à en croire des déclarations de l’Amith au «Matin-Éco». Son directeur général Mohamed Tazi nourrit, en effet, de grands espoirs pour réaliser à nouveau ce qu’il a qualifié de «prouesse», vu que les perspectives s’avèrent «très prometteuses». Il est vrai qu'au terme du premier trimestre 2017, les exportations textiles ont baissé, concède Mohamed Tazi (les exportations des vêtements confectionnés ont reculé de 3,2% sur un an à 5,667 milliards de DH et celles des articles de bonneterie de 2,1%, à 1,81 milliard, selon l’Office des changes). Mais, nuance-t-il, il faut tenir compte des cycles. «On en est encore aux premiers mois de l’année et l’intersaison est pratiquement achevée, la profession s’attend de ce fait à une correction à la hausse au cours des mois à venir, voire dès ce deuxième trimestre». Pour revenir à 2016, Mohamed Tazi estime que la nette hausse des exportations est d’autant plus intéressante à souligner qu’elle est intervenue dans un contexte qui n’est pas favorable, marqué par la dépréciation de la livre sterling, dans le sillage du processus du Brexit, et l’impact de la fin de la facilité accordée aux intrants non originaires de la zone de libre-échange Maroc/États-Unis

    Le DG de l’Amith attribue les réalisations 2016 notamment à la percée du Maroc dans le segment du fast-fashion où il est devenu un «acteur incontournable» et aux performances «fulgurantes» du groupe espagnol Inditex, le leader mondial de la confection textile connu essentiellement par son enseigne Zara.
    Ainsi, les chiffres de 2016 montrent que le secteur revient de loin, puisque ses réalisations à l’export tranchent nettement avec la situation qui prévalait un an plus tôt. Les exportations ont, en effet, reculé de 0,5% en 2015 par rapport à 2014, affichant un chiffre d’affaires de 31,24 milliards. Mais, globalement, les exportations marocaines de produits textiles font plutôt le yo-yo ces dernières années. Elles ont ainsi crû de 5,9% entre 2013 et 2014, après avoir régressé de 5,8% entre 2012 et 2013 et légèrement progressé (0,2%) entre 2011 et 2012.
    En fait, s'il y a une constante ces dernières années, c'est bien la domination du marché espagnol. Ce dernier a encore confirmé sa place de première destination des exportations textiles marocaines . En 2016, le marché espagnol a surperformé l’évolution moyenne des exportations nationales du textile-habillement, en progressant de 20,5%. Du coup, il creuse l’écart avec l’autre marché important pour le textile marocain, en l’occurrence la France, deuxième destination des ventes du secteur. Surtout que cette dernière a accusé une baisse de 4,1% en 2016, en ne pesant que 7,32 milliards de DH.

    L’autre pays ibérique, à savoir le Portugal, sort également du lot. Les expéditions du textile marocain vers ce pays, même si elles restent relativement faibles (1,22 milliard), ont bondi de 31,1% en 2016.
    En revanche, la plupart des autres marchés ont vu leurs importations en textile marocain reculer. Il en est ainsi du troisième plus important débouché marocain, à savoir la Grande-Bretagne qui a importé l'équivalent de 1,71 milliard de DH en textile-habillement marocain. Mais aussi de l'Allemagne (-0,9%), de l'Italie (-5,6%) et des États-Unis (-39,1%).

    le matin

  • #2
    Déjà si le Maroc arrive à couvrir en textile son marché intérieur il aura fait un grand pas.

    Est-ce que quand vous achetez un vêtement au Maroc et que vous regardez son étiquette à l'intérieur, il y'a systématiquement écrit "made in Morroco"?

    Pour une nation du textile comme le Maroc, c'est une honte de s'être fait piquer autant de parts de son marché intérieur par des pays comme la Turquie, le Bangladesh ect.

    Ca c'est un effet pervers de la mondialisation et des ALE que le Maroc a signé, son secteur textile qui faisait pourtant sa notoriété à l'étranger a morflé.

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    • #3
      Je suis d'accord pour la Turquie avec la quelle on a ALE par contre le Bangladesh il n y a aucun moyen de la contré tellement le cout du travail est faible ds ce pays

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      • #4
        Fait-on autre chose que la confection au Maroc?

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        • #5
          Je suis d'accord pour la Turquie avec la quelle on a ALE par contre le Bangladesh il n y a aucun moyen de la contré tellement le cout du travail est faible ds ce pays
          Hichamkech est déconnecté Signaler un message hors-charte
          Restons optimistes et armons nous de patience, la programmation annoncée d'un Dirham "flottant"(dévaluée plutôt, oui) corrigera cette insupportable anomalie.
          Question de la course au dumping social(compétitivité selon nos économistes maison), le Maroc retrouvera vite ainsi son statut de leader d'envergure mondiale!
          Dernière modification par pioto, 06 mai 2017, 14h13.

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          • #6
            Prêt-à-porter: Une enseigne marocaine aux ambitions internationales

            La marque Cobra cible la région Mena
            Après Marrakech, El Jadida et Tanger, nouvelle ouverture au Morocco Mall





            Le Maroc, une plateforme idéale pour lancer des marques nationales à dimension internationale». Fort de ce constat, les concepteurs de «Cobra», une marque 100% marocaine, lancent un nouveau concept. L’idée est de concevoir une ligne de prêt-à-porter basée sur le «Masstige».

            Autrement dit, le prestige pour la clientèle de masse. «Notre concept se différencie de la concurrence, en étant la première et l’unique marque marocaine de prêt-à-porter pour les deux cibles: féminine et masculine dans le même store», assure Khadija Zati, product manager. Et pour rendre le luxe accessible au mass-market, la marque s’appuie sur une équipe de «designers italiens et des matières premières de qualité».

            Le tout à des tarifs étudiés. «Nos prix moyens sont situés autour de 249 DH, sans dépasser les 999 DH», est-il expliqué. Le positionnement de la nouvelle marque repose sur une offre de vêtements de qualité supérieure à celles proposées par les marques de masse à un prix d’au moins 30% moins cher que des marques comparables telles que Zara ou Mango. Cobra lance à partir de ce mois-ci, son 4e magasin au Morocco Mall (après Marrakech, El Jadida et Tanger).

            Cobra prévoit l’implantation de 14 magasins commençant en août 2016 avec 3 ouvertures, suivie par 5 en 2017 et 6 autres en 2018. Les emplacements des 14 points de vente, dont la superficie variera entre 150 et 400 m2, sont d’ores et déjà identifiés. Quant au revenu par mètre carré, il est estimé à 47.400 DH/m2.

            Parallèlement, les revenus de la marque marocaine devraient évoluer au cours des trois premières années d’exploitation pour atteindre un chiffre d’affaires estimé à 104 millions de DH à fin 2018. Les ambitions de Cobra ne se limitent pas au marché marocain, ses équipes prévoient l’implantation dans les marchés du Moyen-Orient et Afrique du Nord, des marchés similaires en termes de perspectives de revenu et de goût.

            A partir de 2019, Cobra envisage une accélération des ouvertures sous forme d’investissements propres et franchisages afin d’atteindre plus de 50 points de vente à travers le Maroc en 2025. Les équipes de Cobra voient un potentiel allant jusqu’à 20 magasins Cobra en Egypte et Arabie saoudite et 15 magasins aux Emirats arabes unis. A terme, Cobra s’attend à avoir plus de 130 magasins à travers 13 pays de la région Mena.

            l'éconmiste

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            • #7
              Pas mal.. les marques marocaines s’internationalisent...

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              • #8
                @HichamKech,

                Les ALE c'est bien pour les grands pays, qui ont des volumes de production conséquents à écouler, mais pas pour les petites économies comme le Maroc, qui ont largement de quoi faire avec de simples accords bilatéraux.
                Le Maroc devrait renoncer à ses idioties d'ALE et songer enfin à protéger son économie nationale.
                C'est dommage de se faire concurrencer sur son propre territoire par le Bangladesh qui se situe au bout du monde, alors que le Maroc est lui-même un pays du textile.
                Dernière modification par Awsat al Djanna, 07 mai 2017, 08h38.

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                • #9
                  Moi je dis c'est tout benef pour le consommateur !!

                  Que la concurrence fasse plaisir à ses goûts et son porte monnaie. C'est pourquoi on trouve de tout tout tout au Maroc.

                  On dirait pas la même chose de l'algerie par exemple, qui importe tout certes, mais y a pas assez de concurrence, de variétés ni de diversités de produits. Les gros importateurs dictent leur lois.

                  Commentaire


                  • #10
                    en ce qui concerne le bangladesh on peut rien faire tant que leur coût reste faible

                    Commentaire


                    • #11
                      Moi je dis c'est tout benef pour le consommateur !!

                      Que la concurrence fasse plaisir à ses goûts et son porte monnaie. C'est pourquoi on trouve de tout tout tout au Maroc.

                      On dirait pas la même chose de l'algerie par exemple, qui importe tout certes, mais y a pas assez de concurrence, de variétés ni de diversités de produits. Les gros importateurs dictent leur lois.
                      Encore un mokhazni qui débite des âneries sur un pays qu'il ne connait pas.
                      Qui t'as dit qu'il n'y'a pas de choix en Algérie? Il y'a autant de choix en Algérie qu'au Maroc, au Sénégal ou en France. Tout est une question de budget.

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                      • #12
                        Reste que la plus grosse des âneries est toujours débitée par les chyatas.

                        Preuve on peut plus éloquente :

                        Il y'a autant de choix en Algérie qu'au Maroc, au Sénégal ou en France.

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                        • #13
                          Agadiri,

                          Prends donc un billet pour Alger et vas y visiter les étales. Tu verras bien si elles sont fournies ou pas.

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                          • #14
                            Aswat jna


                            Les ALE c'est bien pour les grands pays, qui ont des volumes de production conséquents à écouler, mais pas pour les petites économies comme le Maroc, qui ont largement de quoi faire avec de simples accords bilatéraux.
                            Le Maroc devrait renoncer à ses idioties d'ALE et songer enfin à protéger son économie nationale.
                            C'est dommage de se faire concurrencer sur son propre territoire par le Bangladesh qui se situe au bout du monde, alors que le Maroc est lui-même un pays du textile
                            quand on conclu un ALE cest pas un bonus granti gagné davance

                            Mqis on se ne fait que se soumettre qu un test de competitivité dont la reussite exige effort et sueurs

                            Mettre des barrieres protectionnistes c'est proteger les mediocfe a perdurer dans leurs mediocrité tout en demandant aux consommatshrs de payer la facture de leurs paresse

                            Par ailleurs
                            une economie en autarcie restera une petite economie
                            une e onomie ouverte est une grandd economie car ses entreprises travaillent pour tous les pays qui lui sont ouvert par les ALE

                            Cest bc p plus d'investisement et une remontee rapide dans les chaines de valeur
                            .
                            .
                            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                            Napoléon III

                            Commentaire


                            • #15
                              Agadiri,

                              Prends donc un billet pour Alger et vas y visiter les étales. Tu verras bien si elles sont fournies ou pas.
                              Le textile est cher en Algérie il est essentiellement dominé par l'import de textile chinois de très basse qualité.

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