Vendredi, lors la conférence sur l’état de l’Union organisée à l’Institut universitaire européen de Florence, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker a entamé son discours en anglais… pour expliquer qu’il allait le prononcer en français. "Les Français vont voter dimanche, et je voudrais qu’ils comprennent ce que je dis à propos de l’Europe et des nations", a-t-il justifié. Avant d’ajouter, narquois comme il peut l’être, que "l’anglais est lentement, mais sûrement en perte de vitesse en Europe".
L’assistance a bien rit et même applaudit, dit-on. En revanche, M. Juncker a froissé certains anglophones, qui ont pris sa sortie au premier degré. L’un d’entre eux a tweeté que sans la résistance des Britanniques pendant la Seconde guerre mondiale "Juncker parlerait allemand".
On ne rit pas, sachant qu’en tant que Luxembourgeois, il le parle couramment.La veille, après une semaine de vives tensions entre Londres et la Comission sur fond de fuites vers la presse et de déclaration à l’emporte-pièce, le président du Conseil européen, Donald Tusk, avait tweeté que les émotions ne devaient pas rendre les discussions sur le Brexit plus ardues qu’elles ne le sont déjà. Et d’appeler les uns et les autres à "la discrétion, la modération" et "au respect mutuel". Jean-Claude Juncker n’étant pas accro à Twitter, cela a dû lui échapper.
libre be
L’assistance a bien rit et même applaudit, dit-on. En revanche, M. Juncker a froissé certains anglophones, qui ont pris sa sortie au premier degré. L’un d’entre eux a tweeté que sans la résistance des Britanniques pendant la Seconde guerre mondiale "Juncker parlerait allemand".
On ne rit pas, sachant qu’en tant que Luxembourgeois, il le parle couramment.La veille, après une semaine de vives tensions entre Londres et la Comission sur fond de fuites vers la presse et de déclaration à l’emporte-pièce, le président du Conseil européen, Donald Tusk, avait tweeté que les émotions ne devaient pas rendre les discussions sur le Brexit plus ardues qu’elles ne le sont déjà. Et d’appeler les uns et les autres à "la discrétion, la modération" et "au respect mutuel". Jean-Claude Juncker n’étant pas accro à Twitter, cela a dû lui échapper.
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