La Sahifah de Hammam Ibn Munabbih est l’un des plus anciens recueils de hadîths ayant appartenu au Successeur Hammâm Ibn Munabbih qui a côtoyé le Compagnon Abu Hurairah. Cette étude est extraite du Livre du Professeur Muhammad Hamîdullâh : « Sahifah Hammam Ibn Munabbih ».
Le Professeur Muhammad Hamîdullâh est un érudit musulman d’origine indienne. Il a obtenu son doctorat de l’Université de Bonn en Allemagne en 1935, puis l’année suivante le doctorat de la Sorbonne à Paris pour sa thèse intitulée « La diplomatie musulmane à l’époque du Prophète et des Khalifes orthodoxes ». En France, il exerça les fonctions d’enseignant-chercheur et de Professeur au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et au Collège de France pendant plus de vingt ans.
Il participa à de nombreuses manifestations scientifiques, culturelles et intellectuelles en France et dans le monde. Il donna des conférences dans de nombreuses écoles, universités et cercles culturels, approfondissant la connaissance de l’islam dans un style moderne et accessible à un public occidental, notamment en France.
La Sahifah de Hammam Ibn Munabbih
Parmi les élèves d'Abû Hurairah il y avait Hammam ibn Munabbih, celui qui a transmis le présent ouvrage. Comme ce travail nous est parvenu in toto, nous avons là une des plus anciennes collections de hadith qui aient été retrouvées jusqu'à présent.
Selon Ibn Sa'd (154), Abu Hurairah mourut en l'an 59 H/677-8; selon d'autres sources l'événement aurait eu lieu un an plus tôt, en 58 H. Abu Hurairah était originaire du Yémen, et Hammam aussi. Quand Hammam arriva à Médine pour ses études, rien n'était plus naturel qu'il se présentât à Abu Hurairah, son compatriote distingué. Abu Hurairah rassembla une sélection de quelque cent quarante dits du Prophète pour ce jeune compatriote. Ceux-ci concernent principalement le comportement moral. Il en fit un petit opuscule qu'il dicta à son élève. On ne connaît pas la date exacte mais évidemment c'était avant la mort d'Abû Hurairah. Certaines références dont nous parlerons plus loin montrent que ce recueil fut nommé «as-Sahîfah as-sahîhah» mais la postérité à cause du zèle avec lequel Hammam le préserva et le transmit, l'appelle «Sahîfah Hammam».
Cette compilation, effectuée vers le milieu du premier siècle de l'Hégire, est un document de valeur pour ce qui concerne son intérêt historique. Il y en a qui ont affirmé que l'on n'a commencé à mettre par écrit le hadith du Saint Prophète que deux siècles après lui; et, se fondant sur cette présomption, ils n'ont pas hésité à charger d'accusation de fraude des personnalités telles que Ibn Hanbal, al-Bukhârî, Musiim, at-Tirmidhî, etc. Ils fondaient leur argumentation principalement sur le postulat selon lequel on n'avait pas écrit de hadith du vivant du Prophète ou de ses Compagnons. Et maintenant nous avons entre nos mains cette compilation datant des Compagnons immédiats du Saint Prophète.
Lorsqu'on la compare soigneusement et qu'on la collationne on obtient la preuve que les compilateurs ultérieurs, Ibn Hanbal, al-Bukhârî, Muslim, etc… n'ont pas changé un mot, pas un iota, n'ont pas touché au sens général de la tradition du Prophète r. Chaque hadith de la Sahîfa Hammam non seulement se retrouve textuellement dans les six livres canoniques de hadith (Sihâh sittah) donné sous l'autorité d'Abû Hurairah, mais encore le sens de chacun de ces dits du Prophète r se retrouve aussi exprimé sous l'autorité d'autres Compagnons du Prophète r: ainsi est apportée une preuve complète établissant que l'attribution de ces hadiths au Saint Prophète r n'est ni fictive ni dépourvue de base.
La préservation de la Sahîfah de Hammam
La collection de hadith que Hammam obtint de son maître Abu Hurairah n'a été ni détruite par Hammam ni gardée exclusivement pour lui seul. A son tour, il l'a transmise à ses élèves et a continué jusqu'à son extrême vieillesse ce travail fait par amour consistant à enseigner ce livre et à le transmettre aux générations futures. Nombreuses ont dû être les personnes qui en furent instruites, mais par bonheur, il y eut parmi ses élèves un homme distingué et enthousiaste, Ma'mar ibn Râchid qui, sans addition ou omission, le transmit à ses élèves.
Ma'mar lui aussi eut la chance d'avoir un élève universellement estime qui se distingua, lui aussi, par son savoir; il se nommait 'Abd ar-Razzâq ibn Hammam ibn Nâfi' al-Himyarî. Lui encore était un brillant produit de ce même pays, si fécond en culture et en travail appliqué, l'Arabie Heureuse (le Yémen). Comme son maître Ma'mar, il décida de ne pas amalgamer la Sahîfah de Hammam avec son propre ouvrage mais il préserva l'intégrité de la Sahîfah et la transmit à la postérité sous sa forme originelle en tant qu'ouvrage indépendant. Plusieurs de ses élèves devinrent célèbres dans la science du hadith, comme Ahmad ibn. Hanbal, as-SuIamî, Ibn Râhûyeh (maître d'al-Bukhârî pour la communication de notre Sahîfah), Ibn Râfi' (maître de Muslim, pour la même cause). Parlons des deux premiers.
Ahmad ibn Hanbal a incorporé la Sahîfah de Hammam, comme un chapitre particulier, dans son volumineux ouvrage al-Musnad, sous la rubrique «Récits d'Abû Hurairah», assurant ainsi la survie de la Sahîfah de Hammam aussi longtemps qu'existerait son propre Musnad. L'autre élève, as-Sulamî, continua à transmettre le travail de Hammam sous sa forme indépendante. Lui et ses élèves ont constitué une succession d'érudits compétents qui, génération près génération, gardèrent cet ouvrage dans toute sa pureté. Au temps de hammad ibn al-Hussain al-Qattân, deux de ses élèves, indépendamment l'un de l'autre et chacun de son côté le maintinrent intact. L'un d'eux est Abu Tâhir Muhammad ibn Muhammad ibn Muhammad auquel nous devons le manuscrit du Caire. L'autre Ibn Mindah parmi les élèves duquel aussi il y eut une bifurcation de sorte qu'à l'un d'eux nous devons le manuscrit de Damas et à un autre celui de Berlin.
Parmi les garants du manuscrit de Berlin, il y a des noms aussi célèbres qu'Ibn Jahbal, Ibn 'Asâldr et Ibn Jumâ'ah, et la transmission continua de génération en génération et se poursuivit au moins jusqu'à 856 H (date de notre manuscrit). Le précieux manuscrit de Damas fut d'abord en possession de Muhammad Ibn Ahmad al-Isbahânî, puis de son élève Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Mas'ûd al-Bandahi (c.-à-d. de Panjdeh ) qui, au temps des Croisades en 577 H/1181) enseignait cet ouvrage à la médrasa Nâsirîyah Salâhîyah fondée par le Sultan Salâhuddin (Saladin) à Damiette en Egypte. Par une très heureuse fortune, le manuscrit original qu'il utilisa a été conservé. En y donnant un coup d'oeil, on trouve que cette copie manuscrite-là fut utilisée durant tout un siècle, c'est-à-dire jusqu'en 670 H/1271 par des maîtres et des savants de génération en génération: ce document faisait l'objet de lectures et de dictées à l'auditoire. Tous et chacun d'eux ont également consigné sur le manuscrit le fait qu'il avait été lu et les noms des élèves présents. Grâce à ses annotations nous apprenons qu'aux conférences d'al Bundahî, maître d'al-Malik al-Afdal, fils de Salâhuddin assistaient le gouverneur militaire de Damiette et plusieurs hommes instruits et savants de Tannîs et de Damiette en Egypte.
Comme nous venons de le constater, le texte de la Sahîfah de Hammam a été transmis de génération en génération d'une manière indépendante sous la forme d'un livre distinct; toutefois certains recenseurs de hadith l'ont inclus en totalité ou en partie dans leurs ouvrages. Parmi eux le plus ancien semble avoir été Ahmad ibn Hanbal. Sa méthode consistait à classer le hadith selon le nom du narrateur (classement par source). Aussi lui fut-il possible de reproduire la Sahîfah en entier dans son livre et de la garder intacte (cf son Musnad, II, 312-319). Cette disposition a présenté une double utilité.
Le manuscrit nouvellement découvert de la Sahîfah de Hammam a pu être authentifié par compâraison avec le texte inclus dans le Musnad d'Ahmad ibn Hanbal. En même temps l'authenticité d'au moins une partie de Musnad d'Ahmad ibn Hanbal s'en trouve établie grâce à cette nouvelle découverte. Ainsi Hammam et Ahmad ibn Hanbal ont tous deux mérité la récompense d'Allah . Cela non seulement leur assure un rang élevé dans l'au-delà mais aussi leur procure ici-bas honneur, gloire et reconnaissance de la part de la science.
D'autres écrivains comme Ma'mar, 'Abd arazzâq, al-Bukhârî, Muslim etc. ont composé leurs ouvrages sur le hadith selon les thèmes et non selon les sources de leurs narrations. Ainsi ont-ils été obligés de disperser les traditions de Hammam en différents chapitres de leurs ouvrages. Dans une très rapide lecture, par exemple, nous avons pu retrouver les récits suivants de Hammam dans différents chapitres du Sahîh d'al-Bukhârî et du Sahîh de Musiim citant l'un et l'autre la Sahîfah de Hammam. C'est un fait remarquablement impressionnant que de constater qu'il n'y a aucune différence entre Hammam d'une part, et al-Bukhârî et Muslim de l'autre.
Source : Le Livre « Sahifah Hammam Ibn Munabbih »
Du Professeur Muhammad Hamîdullâh
Le Professeur Muhammad Hamîdullâh est un érudit musulman d’origine indienne. Il a obtenu son doctorat de l’Université de Bonn en Allemagne en 1935, puis l’année suivante le doctorat de la Sorbonne à Paris pour sa thèse intitulée « La diplomatie musulmane à l’époque du Prophète et des Khalifes orthodoxes ». En France, il exerça les fonctions d’enseignant-chercheur et de Professeur au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et au Collège de France pendant plus de vingt ans.
Il participa à de nombreuses manifestations scientifiques, culturelles et intellectuelles en France et dans le monde. Il donna des conférences dans de nombreuses écoles, universités et cercles culturels, approfondissant la connaissance de l’islam dans un style moderne et accessible à un public occidental, notamment en France.
La Sahifah de Hammam Ibn Munabbih
Parmi les élèves d'Abû Hurairah il y avait Hammam ibn Munabbih, celui qui a transmis le présent ouvrage. Comme ce travail nous est parvenu in toto, nous avons là une des plus anciennes collections de hadith qui aient été retrouvées jusqu'à présent.
Selon Ibn Sa'd (154), Abu Hurairah mourut en l'an 59 H/677-8; selon d'autres sources l'événement aurait eu lieu un an plus tôt, en 58 H. Abu Hurairah était originaire du Yémen, et Hammam aussi. Quand Hammam arriva à Médine pour ses études, rien n'était plus naturel qu'il se présentât à Abu Hurairah, son compatriote distingué. Abu Hurairah rassembla une sélection de quelque cent quarante dits du Prophète pour ce jeune compatriote. Ceux-ci concernent principalement le comportement moral. Il en fit un petit opuscule qu'il dicta à son élève. On ne connaît pas la date exacte mais évidemment c'était avant la mort d'Abû Hurairah. Certaines références dont nous parlerons plus loin montrent que ce recueil fut nommé «as-Sahîfah as-sahîhah» mais la postérité à cause du zèle avec lequel Hammam le préserva et le transmit, l'appelle «Sahîfah Hammam».
Cette compilation, effectuée vers le milieu du premier siècle de l'Hégire, est un document de valeur pour ce qui concerne son intérêt historique. Il y en a qui ont affirmé que l'on n'a commencé à mettre par écrit le hadith du Saint Prophète que deux siècles après lui; et, se fondant sur cette présomption, ils n'ont pas hésité à charger d'accusation de fraude des personnalités telles que Ibn Hanbal, al-Bukhârî, Musiim, at-Tirmidhî, etc. Ils fondaient leur argumentation principalement sur le postulat selon lequel on n'avait pas écrit de hadith du vivant du Prophète ou de ses Compagnons. Et maintenant nous avons entre nos mains cette compilation datant des Compagnons immédiats du Saint Prophète.
Lorsqu'on la compare soigneusement et qu'on la collationne on obtient la preuve que les compilateurs ultérieurs, Ibn Hanbal, al-Bukhârî, Muslim, etc… n'ont pas changé un mot, pas un iota, n'ont pas touché au sens général de la tradition du Prophète r. Chaque hadith de la Sahîfa Hammam non seulement se retrouve textuellement dans les six livres canoniques de hadith (Sihâh sittah) donné sous l'autorité d'Abû Hurairah, mais encore le sens de chacun de ces dits du Prophète r se retrouve aussi exprimé sous l'autorité d'autres Compagnons du Prophète r: ainsi est apportée une preuve complète établissant que l'attribution de ces hadiths au Saint Prophète r n'est ni fictive ni dépourvue de base.
La préservation de la Sahîfah de Hammam
La collection de hadith que Hammam obtint de son maître Abu Hurairah n'a été ni détruite par Hammam ni gardée exclusivement pour lui seul. A son tour, il l'a transmise à ses élèves et a continué jusqu'à son extrême vieillesse ce travail fait par amour consistant à enseigner ce livre et à le transmettre aux générations futures. Nombreuses ont dû être les personnes qui en furent instruites, mais par bonheur, il y eut parmi ses élèves un homme distingué et enthousiaste, Ma'mar ibn Râchid qui, sans addition ou omission, le transmit à ses élèves.
Ma'mar lui aussi eut la chance d'avoir un élève universellement estime qui se distingua, lui aussi, par son savoir; il se nommait 'Abd ar-Razzâq ibn Hammam ibn Nâfi' al-Himyarî. Lui encore était un brillant produit de ce même pays, si fécond en culture et en travail appliqué, l'Arabie Heureuse (le Yémen). Comme son maître Ma'mar, il décida de ne pas amalgamer la Sahîfah de Hammam avec son propre ouvrage mais il préserva l'intégrité de la Sahîfah et la transmit à la postérité sous sa forme originelle en tant qu'ouvrage indépendant. Plusieurs de ses élèves devinrent célèbres dans la science du hadith, comme Ahmad ibn. Hanbal, as-SuIamî, Ibn Râhûyeh (maître d'al-Bukhârî pour la communication de notre Sahîfah), Ibn Râfi' (maître de Muslim, pour la même cause). Parlons des deux premiers.
Ahmad ibn Hanbal a incorporé la Sahîfah de Hammam, comme un chapitre particulier, dans son volumineux ouvrage al-Musnad, sous la rubrique «Récits d'Abû Hurairah», assurant ainsi la survie de la Sahîfah de Hammam aussi longtemps qu'existerait son propre Musnad. L'autre élève, as-Sulamî, continua à transmettre le travail de Hammam sous sa forme indépendante. Lui et ses élèves ont constitué une succession d'érudits compétents qui, génération près génération, gardèrent cet ouvrage dans toute sa pureté. Au temps de hammad ibn al-Hussain al-Qattân, deux de ses élèves, indépendamment l'un de l'autre et chacun de son côté le maintinrent intact. L'un d'eux est Abu Tâhir Muhammad ibn Muhammad ibn Muhammad auquel nous devons le manuscrit du Caire. L'autre Ibn Mindah parmi les élèves duquel aussi il y eut une bifurcation de sorte qu'à l'un d'eux nous devons le manuscrit de Damas et à un autre celui de Berlin.
Parmi les garants du manuscrit de Berlin, il y a des noms aussi célèbres qu'Ibn Jahbal, Ibn 'Asâldr et Ibn Jumâ'ah, et la transmission continua de génération en génération et se poursuivit au moins jusqu'à 856 H (date de notre manuscrit). Le précieux manuscrit de Damas fut d'abord en possession de Muhammad Ibn Ahmad al-Isbahânî, puis de son élève Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Mas'ûd al-Bandahi (c.-à-d. de Panjdeh ) qui, au temps des Croisades en 577 H/1181) enseignait cet ouvrage à la médrasa Nâsirîyah Salâhîyah fondée par le Sultan Salâhuddin (Saladin) à Damiette en Egypte. Par une très heureuse fortune, le manuscrit original qu'il utilisa a été conservé. En y donnant un coup d'oeil, on trouve que cette copie manuscrite-là fut utilisée durant tout un siècle, c'est-à-dire jusqu'en 670 H/1271 par des maîtres et des savants de génération en génération: ce document faisait l'objet de lectures et de dictées à l'auditoire. Tous et chacun d'eux ont également consigné sur le manuscrit le fait qu'il avait été lu et les noms des élèves présents. Grâce à ses annotations nous apprenons qu'aux conférences d'al Bundahî, maître d'al-Malik al-Afdal, fils de Salâhuddin assistaient le gouverneur militaire de Damiette et plusieurs hommes instruits et savants de Tannîs et de Damiette en Egypte.
Comme nous venons de le constater, le texte de la Sahîfah de Hammam a été transmis de génération en génération d'une manière indépendante sous la forme d'un livre distinct; toutefois certains recenseurs de hadith l'ont inclus en totalité ou en partie dans leurs ouvrages. Parmi eux le plus ancien semble avoir été Ahmad ibn Hanbal. Sa méthode consistait à classer le hadith selon le nom du narrateur (classement par source). Aussi lui fut-il possible de reproduire la Sahîfah en entier dans son livre et de la garder intacte (cf son Musnad, II, 312-319). Cette disposition a présenté une double utilité.
Le manuscrit nouvellement découvert de la Sahîfah de Hammam a pu être authentifié par compâraison avec le texte inclus dans le Musnad d'Ahmad ibn Hanbal. En même temps l'authenticité d'au moins une partie de Musnad d'Ahmad ibn Hanbal s'en trouve établie grâce à cette nouvelle découverte. Ainsi Hammam et Ahmad ibn Hanbal ont tous deux mérité la récompense d'Allah . Cela non seulement leur assure un rang élevé dans l'au-delà mais aussi leur procure ici-bas honneur, gloire et reconnaissance de la part de la science.
D'autres écrivains comme Ma'mar, 'Abd arazzâq, al-Bukhârî, Muslim etc. ont composé leurs ouvrages sur le hadith selon les thèmes et non selon les sources de leurs narrations. Ainsi ont-ils été obligés de disperser les traditions de Hammam en différents chapitres de leurs ouvrages. Dans une très rapide lecture, par exemple, nous avons pu retrouver les récits suivants de Hammam dans différents chapitres du Sahîh d'al-Bukhârî et du Sahîh de Musiim citant l'un et l'autre la Sahîfah de Hammam. C'est un fait remarquablement impressionnant que de constater qu'il n'y a aucune différence entre Hammam d'une part, et al-Bukhârî et Muslim de l'autre.
Source : Le Livre « Sahifah Hammam Ibn Munabbih »
Du Professeur Muhammad Hamîdullâh
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