(Agence Ecofin) - Au terme du World Economic Forum pour l’Afrique, qui s’est déroulé à Johannesburg, Frederik de Klerk, Thabo Mbeki et Kgalema Motlanthe ont lancé un appel aux Sud-Africains. Les trois anciens dirigeants de la nation arc-en-ciel jugent la crise de gouvernance actuelle « destructrice ».
« Il est impossible pour quiconque dans notre pays de nier la réalité de la maladie qui ronge notre vie politique et notre économie » a lancé Thabo Mbeki. Selon lui, les acquis de la lutte contre l'apartheid sont menacés : « Même la rose que notre peuple a plantée, c'est-à-dire la victoire de 1994, est souffrante » a-t-il déploré.
MM. de Klerk, Mbeki et Motlanthe n’hésitent pas à désigner le président Jacob Zuma comme responsable de cette dégradation : « Le principal problème est que notre président ne respecte pas les devoirs que lui impose la Constitution » estime Frederik de Klerk. Constatant que, malgré la chute de l'apartheid, le pays est resté très inégalitaire, M. De Klerk a estimé « qu’on ne résoudra pas les inégalités en se partageant le gâteau différemment.» faisant allusion à l’émergence d’une classe privilégiée noire.
« Si nous laissons perdurer ces pratiques politiques malsaines en nous complaisant dans notre silence, l'histoire ne nous le pardonnera jamais » a menacé pour sa part Kgalema Motlanthe.
« Il est impossible pour quiconque dans notre pays de nier la réalité de la maladie qui ronge notre vie politique et notre économie » a lancé Thabo Mbeki. Selon lui, les acquis de la lutte contre l'apartheid sont menacés : « Même la rose que notre peuple a plantée, c'est-à-dire la victoire de 1994, est souffrante » a-t-il déploré.
MM. de Klerk, Mbeki et Motlanthe n’hésitent pas à désigner le président Jacob Zuma comme responsable de cette dégradation : « Le principal problème est que notre président ne respecte pas les devoirs que lui impose la Constitution » estime Frederik de Klerk. Constatant que, malgré la chute de l'apartheid, le pays est resté très inégalitaire, M. De Klerk a estimé « qu’on ne résoudra pas les inégalités en se partageant le gâteau différemment.» faisant allusion à l’émergence d’une classe privilégiée noire.
« Si nous laissons perdurer ces pratiques politiques malsaines en nous complaisant dans notre silence, l'histoire ne nous le pardonnera jamais » a menacé pour sa part Kgalema Motlanthe.
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