Le Maroc proche de l'implosion comme la Libye?
-Quelques milliers de personnes ont participé samedi soir à Al-Hoceïma (Nord du Maroc) à un concert de casseroles, une nouvelle forme de contestation dans cette région théâtre depuis six mois de manifestations contre l'Etat.
Frappant bruyamment sur des casseroles et autres ustensiles de cuisine, des petits groupes se sont formés en début de soirée dans des rues du centre-ville, devant des cafés ou des commerces, avant d’entamer une marche dans la ville, et de se rassembler sur l’une de ses places, a constaté l’AFP.
Les protestataires ont dénoncé « l’Etat corrompu » et scandé des slogans comme « Non à la militarisation », « Non à l’humiliation », ou encore « Nous sommes tous Nasser », en référence à Nasser Zefzafi, le leader de ce mouvement, qui a lui-même ensuite longuement harangué la foule. Le rassemblement s’est déroulé sans aucun incident, alors que la police est restée très discrète.
Dans la région du Rif, réputée frondeuse, la province d’Al-Hoceïma est le théâtre de manifestations régulières depuis la mort fin octobre 2016 d’un vendeur de poisson, broyé dans une benne à ordures.
Après l’indignation suscitée par ce fait divers, des activistes locaux maintiennent la mobilisation autour de revendications plus sociales et politiques, exigeant notamment des projets de développement et des infrastructures pour leur région qu’ils estiment marginalisée-.
Source:Jeune Afrique
-Quelques milliers de personnes ont participé samedi soir à Al-Hoceïma (Nord du Maroc) à un concert de casseroles, une nouvelle forme de contestation dans cette région théâtre depuis six mois de manifestations contre l'Etat.
Frappant bruyamment sur des casseroles et autres ustensiles de cuisine, des petits groupes se sont formés en début de soirée dans des rues du centre-ville, devant des cafés ou des commerces, avant d’entamer une marche dans la ville, et de se rassembler sur l’une de ses places, a constaté l’AFP.
Les protestataires ont dénoncé « l’Etat corrompu » et scandé des slogans comme « Non à la militarisation », « Non à l’humiliation », ou encore « Nous sommes tous Nasser », en référence à Nasser Zefzafi, le leader de ce mouvement, qui a lui-même ensuite longuement harangué la foule. Le rassemblement s’est déroulé sans aucun incident, alors que la police est restée très discrète.
Dans la région du Rif, réputée frondeuse, la province d’Al-Hoceïma est le théâtre de manifestations régulières depuis la mort fin octobre 2016 d’un vendeur de poisson, broyé dans une benne à ordures.
Après l’indignation suscitée par ce fait divers, des activistes locaux maintiennent la mobilisation autour de revendications plus sociales et politiques, exigeant notamment des projets de développement et des infrastructures pour leur région qu’ils estiment marginalisée-.
Source:Jeune Afrique
Commentaire