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Du soufisme

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  • Du soufisme

    Salam, bonjour

    Du vivant du Prophète déjà, certains de ses compagnons, non contents d’accomplir leurs obligations religieuses et de respecter les prescriptions coraniques, décidaient d’établir un rapport selon eux plus étroit avec le Seigneur, de libérer leur esprit de ses attaches corporelles par le jeûne et lé réclusion, la méditation et le détachement des choses de ce monde, s’imposant par là des limites et des contraintes bien au-delà de ce qu’exigeait la religion nouvelle.
    Le Prophète désapprouvait cette tendance. A ceux que la prière et la dévotion nocturnes détournaient du devoir conjugal, il disait : Si tu es des moines chrétiens, rejoins tes semblables … Pas de monachisme dans l’Islam, dit le hadith et le Coran abonde dans le même sens.
    Le Prophète craignait par-dessus tout que ces croyants aux tendances ascétiques n’introduisent dans la religion musulmane des éléments allogènes.
    Avec les conquêtes, le courant ascétique se développa au contact des peuples des pays conquis : Araméens, juifs et chrétiens, Indiens et Iraniens, de religions diverses. En se convertissant à ‘Islam, ces peuples y apportaient les traditions d’ascèse et de mortification propres à leur religions antérieures, introduisant dans l’Islam des influences occidentales (hellénistiques et chrétiennes) et orientales (zoroastriennes, hindoues et bouddhistes). La prédication soufie trouvait, naturellement, son terreau le plus favorable hors de la péninsule arabe, en Irak, au Levant, en Egypte. Mais dès la fin du 8° siècle, elle s’est implantée à la Mecque et Médine.
    Les premiers soufis, dont Hassan el Basri, s’efforçaient de faire sortir le fondement coranique de leur prédication et d’en dissimuler les influences étrangères.
    Durant les premières générations de l’Islam, le soufisme était un phénomène marginal : on en trouve que de rares mentions dans la littérature de cette période. Par la suite, on le voit prendre une place de plus en plus importante, jusqu’à s’imposer comme une doctrine indépendante, à côté des écoles de fiqh sunnites.
    Le soufisme, semblable en cela aux courants mystiques des autres religions, se caractérise par l’accent mis sur la relation entre Dieu et Son adorateur, la purification de l’âme, et une négligence croissante vis-à-vis des aspects juridiques, normatifs du Coran et de la Sounna. Il est, en partie au moins, une réaction à l’intérêt trop exclusif de l’islam des juristes pour le comportement extérieur de l’individu, une réaffirmation de cette vérité que l’islam ne se limite pas au respect formel de la Loi religieuse telle qu’elle est exprimée par les écoles de droit. C’est là l’essentiel de la contribution du soufisme à l’Islam : avoir réhabilité l’expérience religieuse proprement dite, avoir revalorisé le fond au moment où le formalisme et la tradition menaçaient de détruire la religion.
    Les soufis préféraient donc la « porte étroite », particulièrement ceux d’entre eux qui, venant à l’Islam après d’autres expériences religieuses, avaient du mal à admettre la simplicité de la religion nouvelle, et continuaient de tendre vers d’autres idéaux et d’autres formes de contrôle de soi et de recherche spirituelle. Pour eux, l’islam des théologiens et des juristes ne pouvaient guère convaincre qu’un peuple de pasteurs ou de guerriers, une société comme celle des Arabes d’avant l’Islam.
    Partant de l’idée coranique que « les actions ne valent que par les intentions », ils conclurent qu’il fallait donner la primauté au travail sur la conscience, sans la moindre complaisance, à l’opposée de la chari’a des juristes qui ne juge que l’aspect extérieur des choses, se désintéresse de la vie spirituelle de l’individu, et se dit désarmée contre l’hypocrisie.
    Durant le 9° siècle, le soufisme, de simple prédication ascétique, se transforma en une doctrine pus complexe. Ses maitres (cheykh) ont commencé à négliger les commandements et les règles de la Loi religieuse. Ils en vinrent à considérer les prescriptions de la chari’a comme une simple étape initiale, un moyen dont celui qui n’en n’avait pas besoin pour atteindre la fin pouvait être exempté, voire, chez certains, un obstacle sur la voie du salut de l’âme.
    Certains allaient même plus loin, affirmant que les saints (wali, pl.awliya) soufis étaient supérieurs aux prophètes : ils étaient en relation directe avec Dieu, capables de ne faire qu’un avec Lui (wahda) ou de disparaitre en Lui (fanâ), alors que les prophètes n’étaient en rapport avec Lui qu’au travers d’un intermédiaire. Ils se disaient plus proches du Seigneur que les juristes, et détenteurs de la « religion des visions » (din el basâ’ir), qu’ils opposaient à la « religion du visibles » (din al-mubsarât) de ces derniers. Al-Bistâmi disait : « Vous tenez votre science d’un mort, qui la tenait d’un mort. Nous tenons la nôtre du Vivant, Celui qui ne meurt pas. Vous dites : « Un tel – un mort ! – m’a dit, sur l’autorité d’Un tel – un autre mort ! ». Nous disons : « Mon cœur m’a dit, sur l’autorité de mon Seigneur. »
    L’audace des soufis, leur popularité croissante, leur intérêt exclusif pour le salut individuel au détriment des besoins collectifs de la Communauté leur valurent des mises en garde retentissants de la part des oulémas. Ces derniers ne pouvaient que constater que les soufis, à l’instar des chrétiens, recourraient à des moyens peu orthodoxes pour atteindre la transe spirituelle recherchée : musique, danse mais aussi la poésie élégiaque qu’ils faisaient dire par de gracieux éphèbes, censés symboliser la perfection de l’œuvre du créateur.
    Il y eut enfin les paroles redoutables des Dhû l-Nûn al-Masri, abû Yazid al-Bistâmi, al-Hallaj et consorts. « Je suis Dieu , et Dieu est moi » ; « Gloire à moi, le Tout Puissant » ; Notre bannière est plus grande que celle de Mohammed » ; « Iblis et Pharaon sont mes amis et mes guides » ; « Est impie celui qui distingue entre la foi et l’impiété ». Ou ce « Et moi encore plus » d’un soufi entendant le muezzin annoncer « Dieu est plus grand (Allahou akbar) ».
    Ces paroles que les soufis prononçaient dans des moments d’union et de fusion totale en Dieu, les oulémas les lurent comme des professions de foi polythéistes.
    Le soufisme commençait à dépasser les bornes. Montrant son vrai visage, il transgressait ouvertement la religion, s’ouvrant sans retenue aux influences extérieures qui finissaient par effacer les repères fondamentaux de l’Islam. La sincérité de la foi de certains soufis était suspecte. Hallâj, iranien et petit-fils d’un mazdéen adorateur du feu, pour qui le musulman devait abandonner les « médiations » et pouvait remplacer les obligations religieuses par d’autres actions, aurait été, selon certains orientalistes, un crypto-chrétien.
    A l’intérieur même du mouvement, certains prenaient conscience des excès de leurs compagnons et des dangers qu’encourraient inévitablement l’ensemble des soufis en cas de conflit avec l’autorité politique et les juristes sunnites. Essayant de reprendre les choses en main avant qu’il ne soit trop tard, ils s’employèrent à expliquer que les soufis, loin de mettre à mal l’unité de la Communauté, n’étaient qu’un groupe de croyants pour qui la réforme et revivification de la pensée religieuse devait se faire de l’intérieur du sunnisme, et non au moyen d’une nouvelle dissidence. Pour ce faire, ils entreprirent de fonder dans le Coran et la sunna la doctrine soufie.
    Ainsi voit-on al-Muhâsibi affirmer que les soufis sont les pus purs sunnites, au moyen d’une interprétation « soufie » d’une série de versets. Le verset « Tu ne lançais pas toi-même les traits quand tu lançais, mais Dieu les lançait » servait à fonder la doctrine du hulûl (infusion, inhabitation de l’âme du mystique par l’Esprit de Dieu) et de l’ittihâd ( union de l’âme avec Dieu). En modifiant la désinence du mot kull (« tout ») dans le verset LIV.49 ( « Quant à Nous, Nous avons crée toute chose par un décret ») on lui donnait le sens de « Quant à nous, nous sommes toute chose » pour soutenir une sorte de panthéisme. Plus généralement, on développa une interprétation ésotérique par laquelle tout, dans le Coran, devenait symbole.
    Comme d’autres avant eux, les soufis recourraient à ‘invention des hadiths ou mettaient dans la bouche de Mohammed des paroles attribuées à Jésus. Enfin, ils diffusaient des récits édifiants sur la vie du Prophète. De tels récits avaient le don de mettre en colère Ahmed ibn Hanbal, qui combattait sans relâche les allégations de Muhâsibi et de ses semblables.
    Les soufis accusaient les juristes d’hypocrisie, parce que l’apparence extérieure des choses les détournait de leur essence cachée. Ceux-ci en retour les accusaient d’hérésie, parce qu’ils négligeaient ces aspects externes auxquels le Livre de Dieu donne pourtant force de Loi.
    Les critiques des juristes peuvent être résumées comme suit. En premier lieu, le respect des prescriptions de la chari’a suffit, en lui-même, à s’acquérir l’agrément du Créateur, et il est le chemin naturel vers la perfection spirituelle. Le Livre et le Prophète de Dieu ne nous commandent rien de plus, et tout ce qui va au-delà n’est qu’égarement et innovation blâmable. Quant à l’amour divin pur de désir et de crainte dont parlent les soufis, comment le concilier avec le verset qui décrit les croyants comme « ceux qui détachent leurs flancs de leur couche pour invoquer leur Seigneur avec crainte et appétence » (32 ; 16) ? Seuls comptent la soumission, la patience, et le sentiment de faiblesse de l’adorateur devant la toute-puissance du Créateur.
    Ceux qui placent la méditation et la recherche de l’amour divin au-dessus de la prière n’agissent ainsi que pour pouvoir se libérer des obligations religieuses, et leur discours sur l’ivresse spirituelle, l’union, l’infusion et la disparition en Dieu ne sont que des tromperies du diable.


    A suivre, inchallah ...si mon sursis se prolonge

  • #2
    Le soufisme, semblable en cela aux courants mystiques des autres religions, se caractérise par l’accent mis sur la relation entre Dieu et Son adorateur, la purification de l’âme, et une négligence croissante vis-à-vis des aspects juridiques, normatifs du Coran et de la Sounna.
    Cher étudiant,
    Apparu dès l’aube de l’islam, le soufisme représente effectivement la dimension spirituelle intérieure de cette nouvelle et ultime religion. C'est l'aspect primordial de la sagesse éternelle, universelle, qui s’est pleinement incarné dans le corps de la religion islamique. Son but est donc surtout le fait de reconduire l’homme à la pureté originelle, dans cet état où il n’était pas encore différencié du monde spirituel. Le soufisme forme l’état d’âme du pieux musulman qui ne cherche que la face de Dieu conformément a l’injonction coranique: " Fais preuve de patience en restant avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir en désirant sa Face. Ne détournes point tes yeux d'eux en convoitant le brillant et la beauté de la vie sur terre. N'obéis pas à celui dont nous avons rendu le cœur insouciant de Nous, qui suit ses passions et dont la conduite n'est qu'un excès. " (Coran, Sourate 18, verset 27). Obligation coranique nous est donc faite d'être de nous maintenir en compagnie de ceux qui ont le désir de la Face de Dieu. Désir qui se traduit par l'invocation permanente. La pratique spirituelle est, par conséquent, fondée sur la constance de l'invocation, et aussi et surtout sur un compagnonnage qui permet d'éviter les pièges tissés par un ego livré à lui-même dans la solitude. N'est ce pas cela l'essence même de l'islam. C'est justement cela le Soufisme...

    Le vrai amour est donc celui d’Allah, le cœur est ainsi rempli de la lumière divine qui rejaillit sur la pensée et l’action, le bon caractère, l’invocation, le bel agir et la proximité divine des bien-aimés d’Allah. Dans le Coran, Allah a ordonné son invocation dans toutes les situations : « Invoquez Dieu debout, assis et couchés ». Cette obligation ne trouve limite ni dans le temps ni dans l’espace, c'est-à-dire que l’on se doit d’invoquer nuit et jour, en terre et en mer, en voyage ou chez nous, dans la richesse ou dans la pauvreté, quand on est en bonne santé ou lorsque l’on est malade, secrètement ou ouvertement et dans toutes les situations, individuellement ou en groupe. C'est cela le Soufisme, toute autre chose qui ne s'apparente pas a cela ne peut aucunement être dénommé le Soufisme..

    Toute religion, tout acte, tout oeuvre qui n'est pas sujette a l'amour de Dieu est a rejeter dans les poubelles de l'histoire et l'humanité ne se pliera que vers l'amour et seulement l'amour. Tout le monde sait que la mentalité seulement rigoriste de certains musulmans de notre époque ne peut comprendre facilement ce message profond, alors il faut lutter et encore lutter par l'amour de Dieu, c'est cela le vrai Djihad. Le vrai djihad c'est d’être épris a chaque instant du désir de s'approcher de son Seigneur et d'être consommée dans Sa Gloire et non de vivre dans une insouciance totale. L'homme, qui prend conscience de l'amour de dieu pour lui, devient entièrement dévoué au Seigneur faisant preuve d'un amour intense, totalement vrai et pur. Il va de soi que quand cette personne aime sincèrement Dieu, elle va appliquer strictement Ses commandements, éviter Ses interdits, elle sera ainsi guidée à travers les actes que Dieu approuve. Nous venons de comprendre que l'amour et la dévotion éprouvés par une personne qui se rapproche de Dieu augmentent sans cesse grâce a ces versets divins qui sans cesse l'appelle a l'amour de Dieu et a sa crainte. Elle craint donc énormément les agissements condamnés qui font perdre l'amour de Dieu et évite ainsi les actes répréhensibles. Aveugles serions-nous si on ne voit pas cette pluie de saints que Dieu nous a donné sur cette terre. Personne ne peut rien pour nous si notre visibilité est très faible par rapport à ce patrimoine humain extraordinaire dont l'Islam est le plus grand détenteur. La compagnie de ces gens de Dieu parfume le disciple de cette science et de cette piété et le pare de toute la noblesse.

    Il nous est donc fondamental de comprendre que ce qu'on appelle "soufisme" n'est ni plus ni moins que la continuation profondes des pratiques du Prophète Mohammed que la prière et le salut de Dieu soient sur lui et des relations qu'il entretenait avec ses Compagnons. L'apparition d'un mot spécifique pour identifier cette réalité d'ordre spirituel ne fut nécessaire qu'à partir du moment où elle ne fut plus "naturellement" partagée par les nouvelles générations de musulmans en raison de sa portée profonde. Afin de l'identifier, il est devenu tout simplement nécessaire de la nommer. Tout a été fait pour rendre le soufisme acceptable aux tenants de l’exotérisme mais a cause de la teneur de l'amour il reste a ce jour l'apanage des humbles. L'observance de la Loi dans la science et l'imitation du « prophète-serviteur » Mohammed que la prière et le salut soient sur lui éradiquent d'emblée toute prétention de quelque nature qu'elle soit et caractérise globalement toutes les voies sincères vers Dieu. C'est ainsi que la sainteté apparaît au grand jour au vu et au su de tout le monde. Les maîtres spirituels et les saints sont connus du fait qu'ils montrent l'exemple en toute humilité en cherchant à délivrer une interprétation fidèle mais vivante et éclairante des sources scripturaires, qui soit en phase avec la mentalité de leur époque et puisse être admise par leur auditoire sans jamais trahir d'un cheveu l'esprit de la révélation ni omettre une once de la loi islamique...
    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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    • #3
      Cher snoufi

      bla bla bla

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      • #4
        Cher etudiant,
        Réduire la parole d'Allah et celle de son prophète, paix et salut sur lui, a des vulgarités qui ne nécessitent pas de compréhension profondes reste une grande déviation de votre part. Mon ami, il est vraiment plus qu'illusoire de penser aimer Dieu et Son Prophète, tout en suivant continuellement ses propres penchants. L'ésotérisme musulman est donc à distinguer pleinement de toute philosophie en ce qu'il reste profondément et toujours lié à la religion commune orthodoxe et en ce qu'il propose une claire méthode de réalisation spirituelle. La source de l'islam est le Coran, et dans ce cadre le modèle de la moralité décrite dans le Coran est complètement différent de ce qui est véhiculé par l'intégrisme. Le Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l'amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l'entourent tout comme l'a été notre valeureux prophète.

        Grace au Soufisme, le livre coranique et la Sunna ne cesseront de révéler une profondeur de l'Islam que les actuels mouvements intégristes musulmans et l'islamophobie rampante font généralement oublier a l'humanité. C'est la présence vivante continuelle et permanente du verbe divin avec toute sa senteur primordiale. Comprenez, mon cher ami, par cela que le Coran majestueux et la Sunna vénérée ne sont point de simples documents achevés terminés et archivés nous montrant un code a suivre. Dieu a créé le monde pour se donner un vis-à-vis sur qui Il puisse porter sa conscience et son amour et non seulement une adoration gestuelle ou éthique. Malheureusement pour vous le cheminement spirituel vers Dieu consiste justement à retrouver pleinement cette vérité oubliée qu'est la pauvreté. Vous m'avez compris le vrai rôle de l'enseignant consiste a apprendre aux disciples l’orientation et le besoin urgent de Dieu. "oh, vous les hommes, vous êtes les pauvres envers Allah, et Allah est le Riche, le Digne de louanges". ( 35 :15)
        A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
        Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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        • #5
          Grace au Soufisme, le livre coranique et la Sunna ne cesseront de révéler une profondeur de l'Islam

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          • #6
            Cher etudiant,
            Les soufis nous informent que les saveurs de la foi ayant trait aux dévoilements sont de profondes manifestations de la connaissance spirituelle. Dans le Coran, il est écrit qu'en toute vérité Dieu a donné vie à Adam en soufflant dans ses narines, et le soufisme, c'est justement le retour nostalgique a cet état d’âme qui est le fond même de la religion. L'amour réciproque de Dieu les submerge en ce sens, car l'acte d'aimer dans leurs visions des choses est tantôt attribué à Dieu, tantôt à l'homme. Vous comprenez surement le niveau ou la foi des soufis les comble. L'amour de Dieu qu'ont pour lui ses amants est un rapport intime avec son Être qui reste en réalité indissociable d'eux ne comportant aucune finalité intéressée. Comment ne pas vénérer ces pieux adorateurs en qui chacun de leurs mots logent des pensées puissantes et profondes qui montrent dans le langage du cœur une volonté de vraie recherche de l'extase. Le seul but de la quête incessante de leurs âmes constamment mues par l'élan d'amour et de la nostalgie du divin nous appelle au retour a nos origines.

            Leurs paroles représentent l’ascension spirituelle que seuls les amoureux de Dieu peuvent atteindre, et font généralement référence à leurs propres expériences contemplatives. Ils portent généralement sur la générosité créatrice de Dieu qui pour eux est un vrai appel amoureux, qui se révèle déjà sur terre en vue d'attester les réalités spirituelles. La voie initiatique soufie est de l'ordre du contemplatif et non du discursif. leur langage du cœur est tenu afin d’exprimer la flamme entre le disciple qui aspire à l’amour spirituel et Allah le Bien-Aimé. Pour les soufis, seul un véritable embrasement du cœur par la douleur de l'Amour peut véritablement témoigner de cet attachement.
            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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            • #7
              La voie initiatique soufie est de l'ordre du contemplatif et non du discursif. leur langage du cœur est tenu afin d’exprimer la flamme entre le disciple qui aspire à l’amour spirituel et Allah le Bien-Aimé. Pour les soufis, seul un véritable embrasement du cœur par la douleur de l'Amour peut véritablement témoigner de cet attachement.


              Le Livre et le Prophète de Dieu ne nous commandent rien de plus, et tout ce qui va au-delà n’est qu’égarement et innovation blâmable. Quant à l’amour divin pur de désir et de crainte dont parlent les soufis, comment le concilier avec le verset qui décrit les croyants comme « ceux qui détachent leurs flancs de leur couche pour invoquer leur Seigneur avec crainte et appétence » (32 ; 16) ? Seuls comptent la soumission, la patience, et le sentiment de faiblesse de l’adorateur devant la toute-puissance du Créateur.
              Ceux qui placent la méditation et la recherche de l’amour divin au-dessus de la prière n’agissent ainsi que pour pouvoir se libérer des obligations religieuses, et leur discours sur l’ivresse spirituelle, l’union, l’infusion et la disparition en Dieu ne sont que des tromperies du diable.

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              • #8
                Cher etudiant,
                C'est donc cela le soufisme que vous combattez. Alors continuez a pécher dans la folie, mais avec de telles images populaires tu nous distrait mais tu nous fais perdre en même temps beaucoup de temps. Bien sûr que quelques parts, l’imaginaire populaire tend quelquefois à exagérer les choses ou à enjoliver les évènements ou les personnages des Awliya, mais tout cela tiennent généralement leurs racines de la religion tout simplement populaire qui n'a absolument rien a voir avec le Soufisme. Dans les véritables confréries, c’est-à-dire les voies d’initiation soufies qui appellent a Dieu et au prophète, il n’y a pas de charlatanisme.. Tout ce que vous nous montrez comme d'images ou de vidéos se trouvent justement à l’extérieur de ces confréries et des voies spirituelles. Mais une telle maladie ne tient pas seulement à la science ésotérique, il y a des médecins charlatans, des ingénieurs charlatans, des journalistes charlatans, les intrus sont partout..

                Il n'y a que dan le Salafisme ou le Charlatanisme a atteint son apogée. Ces prédicateurs extrémistes, ces charlatans de la politique et ces exorcistes religieux, ont par la grâce divine été empêchant de s’accaparer du fait religieux.
                A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                • #9
                  Dans les véritables confréries, c’est-à-dire les voies d’initiation soufies qui appellent a Dieu et au prophète, il n’y a pas de charlatanisme..
                  ces charlatans de la politique et ces exorcistes religieux
                  :smily50:

                  à voir dans son intégralité :

                  Commentaire


                  • #10
                    ces charlatans de la politique et ces exorcistes religieux
                    Cher etudiant,
                    Absolument rien ne pourra arrêter la Oumma de vénérer ses grands. Vous perdez votre temps a nous montrer des vidéos qui au contraire revivifient en nous l'amour des savants et des saints. Comment vivre sa propre expérience spirituelle dans la quête de Dieu et l'ascension vers la divinité sans risque de la réduire à une simple approche mentale. C'est la grande question a laquelle répond le Soufisme.. Les groupes de spirituels soufis revivifient a chaque fois cet état de fait étant donné le flux intarissable que porte en lui l'amour de Dieu. Le soufisme, comme nous le voyons dans ce cas, c'est clairement l'application du Coran et de la Sunna dans tout les domaines mais surtout dans toutes les profondes dimensions.
                    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                    • #11
                      salam

                      un essai a charge, adoptant une généralisation ridicule et simpliste qu'il perd toute crédibilité ;
                      dommage.
                      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                      • #12
                        Absolument rien ne pourra arrêter la Oumma de vénérer ses grands.
                        Malheureusement tu as raison, on ne s'en sortira pas avec eljouhala.
                        Maintenant c'est les femmes qui s'y mettent avec une ribambelle de zaouia qui ont fait leurs apparitions en Europe.

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                        • #13
                          c'est les femmes qui s'y mettent avec une ribambelle de zaouia.
                          Cher Btp50,
                          Il y a effectivement une grande guerre sur le plan médiatique, des milliers de chaînes satellitaires, de sites électroniques, des pseudos-zaouias et de maisons d’édition créées spécialement pour faire barrière au vrai islam en le présentant sous forme de charlatans mais comme dans tout ses combats le Soufisme authentique s'en sort toujours vainqueur. Ces projets n’aboutiront pas parce que les grands maîtres du Soufisme véridique ne sont pas prêt à abandonner ses traditions religieuses millénaires. Quoi qu’il en soit, les vraies confréries continueront certainement d’exister car elles représentent l’islam dans toute sa profondeur. Au contraire, nous voyons plutôt que le Soufisme combat aussi bien l'intégrisme aveugle que les traditions qui n'ont rien a voir avec la Sunna prophétiques. Malheureusement pour vous absolument tous les témoignages sérieux émanant de personnalités de l’islam même exotérique situent d’emblée la spiritualité islamique dans une perspective centrale par rapport à la religion qui la supporte. Le soufisme, loin donc d’être un phénomène marginal, excentrique au sein de l’islam, en représente au contraire la quintessence, le cœur comme l’ont affirmé la quasi totalité des maîtres en ce sens..

                          Le Soufisme n'a donc rien a voir avec les Zaouias que vous évoquez, on ne bat un monde sur du fumier. Les lois d’Allah sont bien autre chose que ce que vous pensez. Vous avez une idée très maigre de la charia, de la hakkikka et de Dieu. Les vrais soufis sont ceux qui en toute piète se sont lancé dans l'ouverture des écoles coraniques en faisant apprendre aux gens le Coran et la Sunna avec le Fikh. C'est cela la Zaouias, l'application rigoureuse de la loi d'Allah. Actuellement grâce aux soufis a travers la planète, des centaines de milliers de personnes ont réussi a apprendre le Coran par cœur. Attention, mon cher ami, l’islam comporte surtout sa dimension normative, c’est-à-dire une série de prescrits et d’interdits, une Loi majuscule, parce qu’elle est d’essence divine. La connaissance de la Loi islamique (fiqh) reste clairement une des principales disciplines de l’islam savant et non celle des charlatans que vous nous exposez.

                          Les soufis n'accepteront jamais que la Charia ou l'ésotérisme soient le jeu des fétiches et des zélés. Le Tawhid dans la Zaouia authentique se base sur la sincérité de l’adoration d’Allah le Très-Haut par les croyants, dans l’amour, la crainte, l’espoir, le fait de s’en remettre à Allah, l’envie et la crainte et l’invocation d’Allah Seul. C'est bien autre chose que ce que vous nous montrez. Pour réaliser l’Islam dans sa totalité il est effectivement obligatoire d’accomplir tout ce qu’il implique. La Zaouïa n'est donc point un simple lieu donné dans le Soufisme a une bâtisse. C'est plutôt une vision véridique très forte et très profondes des choses qui ne laisse plus personne jouer avec la religion. Je sais que beaucoup de gens sont totalement drogués par la vision de la Zaouïa archaïque qui n'en porte que le nom, alors qu'ils se détrompent car la zaouïa de nos temps est le lieu ou se passe toutes les vraies luttes dans le monde musulman. Rien de sérieux ne peut se faire a part dans la Zaouïa authentique.
                          A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                          Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                          • #14
                            la zaouïa de nos temps est le lieu ou se passe toutes les vraies luttes dans le monde musulman.

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                            • #15
                              un essai a charge, adoptant une généralisation ridicule et simpliste qu'il perd toute crédibilité ;
                              basé sur des faits historiques ...et comme l'Histoire se répète ...

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