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L'Eurovision, un concours instrumentalisé depuis 60 ans

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  • L'Eurovision, un concours instrumentalisé depuis 60 ans

    La polémique dure depuis des décennies : le Concours Eurovision de la chanson est-il un instrument politique ? En théorie, non. Le lauréat doit être choisi sur des critères purement artistiques. Mais à y regarder de plus près, la politique n’est jamais bien loin.

    Créé en 1956, l’Eurovision est une émanation de l’Union européenne de radio-télévision (UER), la plus importante association professionnelle de radiodiffuseurs dans le monde. Sa création visait à unir les forces des membres de l’organisation pour permettre d’améliorer la qualité des programmes proposés et réaliser des économies d’échelle. Sans oublier une arrière-pensée voulue par les dirigeants politiques de l’époque : établir et renforcer les liens entre les pays européens au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et dans un contexte grandissant de guerre froide.

    L’attaque de l’Ukraine

    Faut-il pour autant voir de la politique partout à l’Eurovision ? Certainement pas. Quand les pays scandinaves s’offrent mutuellement leurs votes, quand les pays de la péninsule ibérique font de même, il ne faut pas y voir une instrumentalisation mais des connivences géographiques ou culturelles. Ça n’a rien d’artistique, c’est vrai, mais ce ne sont pas non plus des gestes à portée politique.

    Ce qui s’est passé cette année et l’an dernier, en revanche, relève clairement de l’instrumentalisation. Quand Kiev choisit la chanteuse Jamala (lire ci-contre), une Tatare de Crimée, péninsule annexée par Moscou deux ans plus tôt, pour représenter l’Ukraine à l’Eurovision, personne n’est dupe. D’autant que sa chanson, "1944", évoque la déportation de son peuple ordonnée par Staline.

    Et la réponse de la Russie

    Quand la Russie décide d’envoyer cette année à Kiev la chanteuse Ioulia Samoïlova, il est difficile de croire que c’est innocent. Si sa chanson "Une flamme brûle", n’a a priori pas de quoi déclencher la fureur des Ukrainiens, le fait que son interprète se soit produite en concert en Crimée en 2015, un an après l’annexion de la péninsule par les Russes, devait immanquablement déclencher une vive polémique. Moscou en aura finalement fait les frais puisque sa candidate, sous le coup d’une interdiction de séjour en Ukraine, a été exclue du Concours. D’autres exemples démontrent que cette instrumentalisation ne date pas d’aujourd’hui. En 1961, en pleine guerre froide, Moscou n’en croit pas ses oreilles lorsque la Yougoslavie se porte candidate à l’Eurovision. En représailles, l’URSS crée son propre concours : Intervision.

    L’Autriche dit non à Franco

    Huit ans plus tard, l’Autriche boycotte l’événement organisé par l’Espagne franquiste. Même scénario pour la Grèce en 1975. Athènes renonce au concours pour protester contre l’invasion de l’île de Chypre par la Turquie quelques mois plus tôt. Et en 2009, c’est la Géorgie qui est prise la main dans le sac. Sa chanson, "We don’t wanna put in", ne trompe pas les organisateurs de l’Eurovision. L’allusion au président russe Vladimir Poutine est claire de même que le rejet de sa personne. Sommée de changer son fusil d’épaule, Tbilissi finira par se retirer du concours.




    La Belgique donnée dixième par les bookmakers
    La 62e édition du concours Eurovision de la chanson débute ce mardi à Kiev (Ukraine) avec la première demi-finale. Candidate de la saison 5 du programme musical de la RTBF "The Voice", Blanche, 17 ans, y défendra la Belgique face notamment à l’Australie, la Suède ou encore la Grèce. La deuxième demi-finale se tiendra ce jeudi 11 mai. Au total, 42 pays prétendront au trophée décerné par l’Union européenne de radio-télévision (UER) lors de la grande finale, samedi 13 mai. Les dix meilleurs de chaque demi-finale rejoindront en finale l’Ukraine (pays hôte) et la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, automatiquement qualifiés. Du côté des pronostics, l’Italie est donnée grande favorite par les bookmakers. Blanche se place, elle, en 10e position à quelques jours du concours alors qu’elle avait fait son entrée en 2e position à la sortie de son titre début mars. Malgré une audience constamment revue à la baisse en Belgique francophone, la compétition musicale est le divertissement le plus regardé au monde, avec environ 200 millions de téléspectateurs. Le concours est également inscrit depuis 2015 dans le livre Guinness des records pour sa longévité.

    libre be

  • #2
    Oui c'est sur que l'eurovision de la chanson était instrumentalisé avec une visée politique dirigée contre le bloc soviétique à l'époque pour montrer que l'occident possède de belles télés , de beaux chanteurs , de belles chanteuses avec une belle voix , de beaux costumes (tenues des chanteurs/ses) une belle sonorisation vidéo/audio bref, on sait que les pays socialistes à l'époque n'avaient donc pas accès; mais une fois que le bloc URSS disloqué avec lui les pays de l'est; l'occident décide de les intégrer .

    Aujourd'hui , je ne pense pas que cette visée politique demeure toujours .
    Dernière modification par ACAPULCO, 09 mai 2017, 13h44.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Super ringard

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      • #4
        ça existe encore ce truc :22:
        Pour faire la gueule vous faites travailler 65 muscles, pour sourire 10 suffisent. Alors souriez ...

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        • #5
          Carpy

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          • #6
            Nessie, two point
            Pour faire la gueule vous faites travailler 65 muscles, pour sourire 10 suffisent. Alors souriez ...

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