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Yémen: le Maroc potentiellement impliqué dans des crimes de guerre

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  • Yémen: le Maroc potentiellement impliqué dans des crimes de guerre

    Comme c'est déjà le cas au Sahara Occidental occupé, le Maroc serait-il encore impliqué dans de crimes de guerre au Yémen?

    -Menés par la coalition internationale, dix bombardements ont causé la mort d’au moins 292 civils. Selon un rapport onusien, ils ne visaient pas des cibles militaires légitimes. La participation du Maroc est citée, alors que Rabat ne communique pas sur son engagement militaire aux côtés de l’Arabie saoudite depuis la perte de l'un de ses chasseurs F-16 en mai 2015.

    Une enquête onusienne sur dix frappes aériennes menées par la coalition internationale dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a conclu que la plupart d’entre elles ne visaient pas des cibles militaires légitimes et pourraient être qualifiées de crimes de guerre, selon un rapport confidentiel fuité à la presse.

    Dans ce rapport déposé au Conseil de sécurité de l’ONU, un panel d’experts évoque « des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire ». Celles-ci auraient été commises par la coalition menée par l’Arabie saoudite comprenant le Maroc, le Bahreïn, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie, et le Soudan.

    (Lire aussi notre éditorial : Pourquoi le Maroc doit se retirer sans tarder de la guerre au Yémen).

    Le panel a documenté des frappes aériennes menées par la coalition contre des cibles civiles, incluant des camps de réfugiés et de déplacés, des rassemblements, des véhicules civils, des zones résidentielles, des installations médicales, des écoles, des mosquées, des marchés, l’aéroport de la capitale Sanaa, un port et des routes.

    Aucune cible militaire légitime

    Selon le rapport, le panel a documenté 119 sorties faites par la coalition et associées à des violations du droit international humanitaire. Le document indique que « des armes explosives larguées depuis les airs » ont causé 60 % des décès et des blessures de civils dans le conflit au Yémen.

    Les dix bombardements examinés ont eu lieu entre mars et octobre 2016, et ont causé la mort d’au moins 292 civils dont au moins 100 femmes et enfants.

    « Dans huit des dix enquêtes, le groupe n’a trouvé aucune preuve que les frappes aériennes avaient ciblé des objectifs militaires légitimes », selon le rapport transmis vendredi au Conseil de sécurité.

    « Pour la totalité des dix enquêtes, le groupe considère qu’il est presque certain que la coalition n’a pas respecté les requis de la législation humanitaire internationale en matière de proportionnalité et de précautions. » Et d’ajouter que « le groupe considère que certaines attaques pourraient constituer des crimes de guerre »-.

    Source: Le Desk
    Dernière modification par rago, 09 mai 2017, 17h27.
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