Manuel Valls veut être un candidat d'«En marche» aux législatives
L'ancien Premier ministre devra suivre la même procédure que tout le monde, a aussitôt rétorqué le mouvement d'Emmanuel Macron.
Au PS, les critiques commencent à pleuvoir
Invité de la matinale de RTL, l’ancien Premier ministre PS Manuel Valls a annoncé ce mardi qu’il serait «candidat de la majorité présidentielle» aux élections législatives de juin, souhaitant s'«inscrire» dans le mouvement du président élu Emmanuel Macron.
Le problème est qu'une candidate "En marche" est déjà prévue dans la circonscription de Valls
A sa suite, le député PS Christophe Castaner, porte-parole d'Emmanuel Macron durant la campagne, a à son tour douché les ardeurs vallsistes sur France Info. «D’abord, il faut qu’il fasse acte de candidature et qu’ensuite la commission nationale d’investiture se prononce», a-t-il déclaré, précisant tout de même que l'ancien Premier ministre «a des chances. Emmanuel Macron s’est prononcé la semaine dernière en particulier sur le cas de Manuel Valls, Manuel a décidé de faire un choix, celui de quitter le Parti socialiste, d’assumer une transgression dans sa propre histoire [...] et c’est légitime que nous l’entendions et que nous l’écoutions.»
Les candidats de «La République en marche» doivent être investis pour les législatives avant ce jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions.
«Impossible» d'être à la fois PS et En marche, dit Cambadélis
Au sein du Parti socialiste aussi, ce ralliement a commencé à susciter des remous. Le Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, a souligné qu’il était «impossible» à Manuel Valls d’avoir à la fois sa carte d’adhérent au PS et de briguer l’investiture En marche aux législatives. Jean-Christophe Cambadélis était interrogé à l’entrée du siège du PS à Paris, où se tient un Bureau national sous haute tension dans la matinée.
L'ancien Premier ministre devra suivre la même procédure que tout le monde, a aussitôt rétorqué le mouvement d'Emmanuel Macron.
Au PS, les critiques commencent à pleuvoir
Invité de la matinale de RTL, l’ancien Premier ministre PS Manuel Valls a annoncé ce mardi qu’il serait «candidat de la majorité présidentielle» aux élections législatives de juin, souhaitant s'«inscrire» dans le mouvement du président élu Emmanuel Macron.
Le problème est qu'une candidate "En marche" est déjà prévue dans la circonscription de Valls
A sa suite, le député PS Christophe Castaner, porte-parole d'Emmanuel Macron durant la campagne, a à son tour douché les ardeurs vallsistes sur France Info. «D’abord, il faut qu’il fasse acte de candidature et qu’ensuite la commission nationale d’investiture se prononce», a-t-il déclaré, précisant tout de même que l'ancien Premier ministre «a des chances. Emmanuel Macron s’est prononcé la semaine dernière en particulier sur le cas de Manuel Valls, Manuel a décidé de faire un choix, celui de quitter le Parti socialiste, d’assumer une transgression dans sa propre histoire [...] et c’est légitime que nous l’entendions et que nous l’écoutions.»
Les candidats de «La République en marche» doivent être investis pour les législatives avant ce jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions.
«Impossible» d'être à la fois PS et En marche, dit Cambadélis
Au sein du Parti socialiste aussi, ce ralliement a commencé à susciter des remous. Le Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, a souligné qu’il était «impossible» à Manuel Valls d’avoir à la fois sa carte d’adhérent au PS et de briguer l’investiture En marche aux législatives. Jean-Christophe Cambadélis était interrogé à l’entrée du siège du PS à Paris, où se tient un Bureau national sous haute tension dans la matinée.
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