La fuite des médecins et praticiens de la santé algériens vers l'étranger est un "drame national", estime Bekkat Berkani Mohamed, président du Conseil de l’Ordre des médecins. Dans une déclaration à la Radio Chaîne III, il a rappelé que cette "hémorragie" a coûté à l'Algérie 40 milliards de dollars entre 1996 et 2006.
Les praticiens de la santé en Algérie subissent une "espèce de désespérance ambiante" qui les pousse à explorer d'autres cieux pour pratiquer leurs spécialités, observe M. Bekkat Berkani. Cette situation est nourrie selon lui par le "devenir incertain" de ces médecins, auquel s'ajoutent "les facteurs de vie professionnelle", autrement dit les opportunités de progression de carrière, des salaires ou de la position du médecin vis-à-vis de la société.
Le même responsable ne manque pas de souligner le rôle que joue le système de fonctionnement de la santé dans cette "désespérance ambiante", appelant même à "changer les mentalités, "afin que nos cerveaux ne soient pas tentés d’aller vivre et travailler dans des pays plus cléments".
Il a également affirmé ce mardi 9 mai 2017 que la formation dont ont bénéficié ces médecins, tant en médecine générale ou de spécialité, "n’est pas suffisamment adéquate" pour des métiers tels qu’on les entend dans la "modernité médicale".
Il a invité dans cet entretien à "revoir la formation en nombre", en "formant moins de médecins et en rendant plus rigoureux les critères d’accès à la formation médicale pour améliorer, selon lui, la qualité de l’enseignement".
L'invité de la Rédaction de la Radio Chaîne III situe à 13.500 le nombre approximatif des médecins Algériens exerçant actuellement leurs spécialités en France.
Il a rajouté que cette hémorragie de "praticiens et chercheurs vers d’autres pays, tel le Canada ou des Emirats arabes unis a, entre 1996 et 2006, coûté à l'Algérie environ 40 milliards de dollars".
huffpostmaghreb
Dr Mohamed Bekkat Berkani président de l'ordre national des médecins
Les praticiens de la santé en Algérie subissent une "espèce de désespérance ambiante" qui les pousse à explorer d'autres cieux pour pratiquer leurs spécialités, observe M. Bekkat Berkani. Cette situation est nourrie selon lui par le "devenir incertain" de ces médecins, auquel s'ajoutent "les facteurs de vie professionnelle", autrement dit les opportunités de progression de carrière, des salaires ou de la position du médecin vis-à-vis de la société.
Le même responsable ne manque pas de souligner le rôle que joue le système de fonctionnement de la santé dans cette "désespérance ambiante", appelant même à "changer les mentalités, "afin que nos cerveaux ne soient pas tentés d’aller vivre et travailler dans des pays plus cléments".
Il a également affirmé ce mardi 9 mai 2017 que la formation dont ont bénéficié ces médecins, tant en médecine générale ou de spécialité, "n’est pas suffisamment adéquate" pour des métiers tels qu’on les entend dans la "modernité médicale".
Il a invité dans cet entretien à "revoir la formation en nombre", en "formant moins de médecins et en rendant plus rigoureux les critères d’accès à la formation médicale pour améliorer, selon lui, la qualité de l’enseignement".
L'invité de la Rédaction de la Radio Chaîne III situe à 13.500 le nombre approximatif des médecins Algériens exerçant actuellement leurs spécialités en France.
Il a rajouté que cette hémorragie de "praticiens et chercheurs vers d’autres pays, tel le Canada ou des Emirats arabes unis a, entre 1996 et 2006, coûté à l'Algérie environ 40 milliards de dollars".
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Dr Mohamed Bekkat Berkani président de l'ordre national des médecins
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