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ALGER (AP) - La collision dimanche après-midi entre un autobus et un semi-remorque, qui a fait 10 morts et sept blessés à Aomar (110km à l'est d'Alger), dans la région de Bouira, illustre le macabre bilan dressé lundi par la gendarmerie algérienne pour l'année 2006, qui place l'Algérie au quatrième rang mondial pour les accidents de la route.
L'accident de dimanche s'est produit quand le camion, qui entamait une descente, a dérapé pour heurter violemment le véhicule de transport public circulant en sens inverse. Sous la force de l'impact, tous des passagers du fourgon ont trouvé la mort.
Les victimes de ce carnage ne sont pas incluses dans le bilan dressé par la gendarmerie algérienne, qui fait état d'un total des 3.379 personnes tuées dans des accidents de la circulation en 2006.
La gendarmerie déplore une hausse du nombre de morts de plus de 15% par rapport à l'année précédente, et constate que les 24.193 accidents de la circulation survenus en 2006 ont également fait 41.091 blessés, dont 3.000 se retrouvent handicapés moteur.
Par rapport à 2005, le nombre d'accidents a augmenté en 2006 de 6,35% et celui des blessés de 5,75%, précise-t-on de même source. Ces accidents de la circulation ont coûté plus de 100 milliards de dinars (1,1 milliards d'euros) à l'Etat algérien.
Selon la gendarmerie, la vitesse excessive, les dépassements dangereux, le non-respect de la priorité ainsi que les manoeuvres dangereuses sont, dans l'ordre, les causes directes de ces accidents.
Pourtant, avec la promulgation de la loi portant nouveau code de la route en novembre 2004, qui aggravait de façon sensible les sanctions à l'encontre des chauffards, les autorités algériennes espéraient une baisse de la mortalité routière.
Le nouveau texte a permis dans un premier temps une baisse du nombre des accidents en 2005, avant une nette reprise en 2006, indique la gendarmerie qui préconise un nouveau durcissement des sanctions prévues par le code de la route et la création de tribunaux spéciaux pour les "terroristes de la route". AP
ALGER (AP) - La collision dimanche après-midi entre un autobus et un semi-remorque, qui a fait 10 morts et sept blessés à Aomar (110km à l'est d'Alger), dans la région de Bouira, illustre le macabre bilan dressé lundi par la gendarmerie algérienne pour l'année 2006, qui place l'Algérie au quatrième rang mondial pour les accidents de la route.
L'accident de dimanche s'est produit quand le camion, qui entamait une descente, a dérapé pour heurter violemment le véhicule de transport public circulant en sens inverse. Sous la force de l'impact, tous des passagers du fourgon ont trouvé la mort.
Les victimes de ce carnage ne sont pas incluses dans le bilan dressé par la gendarmerie algérienne, qui fait état d'un total des 3.379 personnes tuées dans des accidents de la circulation en 2006.
La gendarmerie déplore une hausse du nombre de morts de plus de 15% par rapport à l'année précédente, et constate que les 24.193 accidents de la circulation survenus en 2006 ont également fait 41.091 blessés, dont 3.000 se retrouvent handicapés moteur.
Par rapport à 2005, le nombre d'accidents a augmenté en 2006 de 6,35% et celui des blessés de 5,75%, précise-t-on de même source. Ces accidents de la circulation ont coûté plus de 100 milliards de dinars (1,1 milliards d'euros) à l'Etat algérien.
Selon la gendarmerie, la vitesse excessive, les dépassements dangereux, le non-respect de la priorité ainsi que les manoeuvres dangereuses sont, dans l'ordre, les causes directes de ces accidents.
Pourtant, avec la promulgation de la loi portant nouveau code de la route en novembre 2004, qui aggravait de façon sensible les sanctions à l'encontre des chauffards, les autorités algériennes espéraient une baisse de la mortalité routière.
Le nouveau texte a permis dans un premier temps une baisse du nombre des accidents en 2005, avant une nette reprise en 2006, indique la gendarmerie qui préconise un nouveau durcissement des sanctions prévues par le code de la route et la création de tribunaux spéciaux pour les "terroristes de la route". AP
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