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Le Soir Auto : Abderrahmane Bedjaoui, directeur stratégie chez TMC :
«Nous comptons dépasser rapidement le taux d’intégration de 15%»
L’usine de montage de véhicules Hyundai du groupe Tahkout a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Le directeur de la stratégie auprès du groupe, Abderrahmane Bedjaoui, a accepté de répondre à nos questions.
Où en est l’activité de l’usine Hyundai TMC de Tiaret ?
Actuellement, l’usine TMC de Tiaret active avec deux chaînes d’assemblage produisant au total 6 modèles, i10 4 et 5 portes, Accent 4 et 5 portes, Elantra, et 3 SUV, Creta, Tucson et Santa Fe. Nous sommes en phase de constitution d’un stock pour les disponibilités et faire face ainsi à la forte demande des clients. Nos délais de livraison sont dans la limite prévue par la réglementation, à savoir 45 jours.
Une forte demande caractérise néanmoins deux modèles précisément, en l’occurrence i10 et Accent. Quelles seraient les mesures prises pour répondre à cette attente ?
Pour cela, nous avons dédié les deux chaînes d’assemblage, deux mois durant, au montage de ces deux modèles particulièrement, i10 et Accent, afin de satisfaire cette forte demande et surtout livrer les commandes déjà effectuées et qui attendent, en effet, depuis quelque temps.
Vous annoncez déjà la production d’un nouveau produit par l’usine de Tiaret, pouvez-vous nous en dire plus ?
Effectivement, à compter de la semaine prochaine, nous prévoyons le lancement d’un nouveau produit, l’Accent RB Hachback (5 portes) et qui sera surtout proposée avec une très riche dotation en équipements de confort et de sécurité et à un prix largement compétitif, ne dépassant pas la fourchette des 2 000 000 DA TTC.
Quelle est le volume de production actuelle de l’usine ?
Nous sommes actuellement à un rythme de 80 véhicules assemblés par jour. Cette capacité sera prochainement revue à la hausse avec la reprise de la production de la gamme SUV.
Et le taux d’intégration actuel de l’usine ?
Actuellement, il est de l’ordre de 10% et nous comptons atteindre très prochainement les 15% qui sont prévus par la réglementation à la fin de la 3e année, et ce, grâce aux différents projets industriels que nous avons initiés et qui concernent la production localement de la pièce de rechange et autres composants.
Nous préparons l’intégration prochaine de pièces comme les plaquettes de freins, les batteries, l’injection plastique et en seconde phase, les disques de freins, la suspension ainsi que d’autres éléments qui nous permettront d’atteindre rapidement un taux d’intégration élevé.
TMC prépare l’entrée en production d’un nouvel atelier dédié au CKD avec des investissements significatifs. Qu’en est-il exactement ?
Cette deuxième phase de développement de l’usine de Tiaret exige d’abord un niveau de production au-dessus de 100 000 unités/an. Elle est, en effet, en cours de préparation au sein de TMC. Ce sera l’installation des différents ateliers de production d’un véhicule, depuis l’emboutissage de l’ensemble des éléments métalliques de la carrosserie grâce aux presses qui seront acquises, la soudure entièrement robotisée et la peinture. A terme, nous prévoyons d’importer uniquement les moteurs.
Dans cette perspective, TMC prévoit naturellement d’exporter une partie de sa production tant en véhicules qu’en pièce de rechange produite localement vers l’Afrique, notamment les pays subsahariens.
Propos recueillis par B. B.
Le Soir d'Algérie
«Nous comptons dépasser rapidement le taux d’intégration de 15%»
L’usine de montage de véhicules Hyundai du groupe Tahkout a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Le directeur de la stratégie auprès du groupe, Abderrahmane Bedjaoui, a accepté de répondre à nos questions.
Où en est l’activité de l’usine Hyundai TMC de Tiaret ?
Actuellement, l’usine TMC de Tiaret active avec deux chaînes d’assemblage produisant au total 6 modèles, i10 4 et 5 portes, Accent 4 et 5 portes, Elantra, et 3 SUV, Creta, Tucson et Santa Fe. Nous sommes en phase de constitution d’un stock pour les disponibilités et faire face ainsi à la forte demande des clients. Nos délais de livraison sont dans la limite prévue par la réglementation, à savoir 45 jours.
Une forte demande caractérise néanmoins deux modèles précisément, en l’occurrence i10 et Accent. Quelles seraient les mesures prises pour répondre à cette attente ?
Pour cela, nous avons dédié les deux chaînes d’assemblage, deux mois durant, au montage de ces deux modèles particulièrement, i10 et Accent, afin de satisfaire cette forte demande et surtout livrer les commandes déjà effectuées et qui attendent, en effet, depuis quelque temps.
Vous annoncez déjà la production d’un nouveau produit par l’usine de Tiaret, pouvez-vous nous en dire plus ?
Effectivement, à compter de la semaine prochaine, nous prévoyons le lancement d’un nouveau produit, l’Accent RB Hachback (5 portes) et qui sera surtout proposée avec une très riche dotation en équipements de confort et de sécurité et à un prix largement compétitif, ne dépassant pas la fourchette des 2 000 000 DA TTC.
Quelle est le volume de production actuelle de l’usine ?
Nous sommes actuellement à un rythme de 80 véhicules assemblés par jour. Cette capacité sera prochainement revue à la hausse avec la reprise de la production de la gamme SUV.
Et le taux d’intégration actuel de l’usine ?
Actuellement, il est de l’ordre de 10% et nous comptons atteindre très prochainement les 15% qui sont prévus par la réglementation à la fin de la 3e année, et ce, grâce aux différents projets industriels que nous avons initiés et qui concernent la production localement de la pièce de rechange et autres composants.
Nous préparons l’intégration prochaine de pièces comme les plaquettes de freins, les batteries, l’injection plastique et en seconde phase, les disques de freins, la suspension ainsi que d’autres éléments qui nous permettront d’atteindre rapidement un taux d’intégration élevé.
TMC prépare l’entrée en production d’un nouvel atelier dédié au CKD avec des investissements significatifs. Qu’en est-il exactement ?
Cette deuxième phase de développement de l’usine de Tiaret exige d’abord un niveau de production au-dessus de 100 000 unités/an. Elle est, en effet, en cours de préparation au sein de TMC. Ce sera l’installation des différents ateliers de production d’un véhicule, depuis l’emboutissage de l’ensemble des éléments métalliques de la carrosserie grâce aux presses qui seront acquises, la soudure entièrement robotisée et la peinture. A terme, nous prévoyons d’importer uniquement les moteurs.
Dans cette perspective, TMC prévoit naturellement d’exporter une partie de sa production tant en véhicules qu’en pièce de rechange produite localement vers l’Afrique, notamment les pays subsahariens.
Propos recueillis par B. B.
Le Soir d'Algérie