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L'incroyable ardoise que réclame l'UE au Royaume-Uni pour solder le Brexit

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  • L'incroyable ardoise que réclame l'UE au Royaume-Uni pour solder le Brexit

    Elément clé des négociations sur le Brexit, la question du «solde de tout compte» britannique échauffe les esprits, à Londres comme à Bruxelles.

    Les négociations sur le Brexit commencent à peine. Pourtant, le torchon brûle déjà entre Londres et Bruxelles. Depuis que Michel Barnier, négociateur en chef de l'Union européenne (UE), a dévoilé le 3 mai les grands axes de son mandat, l'épineuse question du chèque de départ britannique échauffe les esprits dans les deux camps. Pas question, en effet, pour les chefs de gouvernement européens de laisser partir le deuxième contributeur budgétaire net de l'UE (derrière l'Allemagne) sans qu'il n'ait soldé tous ses engagements. Côté britannique, la Première ministre Theresa May n'entend pas, à un mois des élections législatives, céder un pouce de terrain sur un sujet aussi épidermique pour les partisans du Brexit. "Ils croyaient en avoir fini avec la contribution versée chaque année, et voilà qu'on leur demande de payer pour sortir de l'Union européenne!", ironise Giacomo Benedetto, expert à l'Institut Jean Monet.

    De 60 à 100 milliards
    Déjà remontés à bloc après les premières rumeurs d’une facture à 60 milliards d’euros, les dirigeants du Royaume-Uni ont piqué un coup de sang après la publication par le Financial Times, la semaine dernière, d’une évaluation qui monterait à 100 milliards. A l’image de David Davis, le ministre chargé du Brexit, qui s’est empressé de déclarer que son pays ne payerait «jamais» une telle somme. Mais de quelle ardoise s’agit-il?

    La première partie du «reliquat» du Royaume-Uni relève de sa participation aux dépenses annuelles européennes pour la période 2014-2020, dont le financement de la Politique agricole commune. L’ex-Premier Ministre David Cameron s’était en effet engagé en 2012 à ce que la Grande-Bretagne s’acquitte d’un «reste à payer» d’environ 30 milliards d’euros, au titre de sa quotepart (12%). Estimée à une vingtaine de milliards d’euros, la deuxième part du fardeau englobe les programmes dits «pluriannuels»: fonds social européen, soutien au développement régional, plan de relance Junker, aide à la recherche, Erasmus. A cela s’ajoutent encore 10 milliards d’euros destinés au paiement des pensions de retraite des fonctionnaires bruxellois, particulièrement britanniques. A ce stade, la facture s’approcherait des 60 milliards d’euros. Mais elle pourrait monter à 100 milliards si certains pays européens obtenaient gain de cause sur certains points.

    Paris et Londres font pression
    Le gouvernement français souhaiterait par exemple que la contribution des Britanniques au budget agricole soit réévaluée à la hausse. Les Allemands exigeraient, eux, le renoncement à leurs participations dans plusieurs biens immobiliers appartenant à l’Europe, soit un manque à gagner de 10 milliards d’euros. Le débat promet d’être vif. Comme le soulignent des experts de l’Institut Bruegel, think tank bruxellois, le Royaume-Uni pourrait, dans le cadre de ce divorce, réclamer sa quotepart sur les actifs de l’UE (liquidités, bâtiments, terrains, prêts, créances), valorisés à 154 milliards d’euros dans son bilan consolidé 2015.

    L’autre pomme de discorde évidente concerne la date de l’arrêté de comptes. Au sein du gouvernement britannique, certains défendent mordicus l’idée que cet état des comptes doit coïncider avec la signature effective du Brexit, prévue au printemps 2019. Si une telle approche était retenue, ce qui est peu probable selon les experts, les Britanniques ne seraient pas tenus de participer, notamment, aux nouveaux projets dits «structurels» qui seraient adoptés dans le cadre du budget 2014-2020 et dont le financement pourrait s’échelonner jusqu’en 2025. Comme l’a reconnu Michel Barnier : les négociations ne seront «ni rapides ni sans douleur». Un euphémisme.

    challenges

  • #2
    Je pense que ça sera proche de 100 que de 60 milliards.
    Les populistes britaniques l'ont bien cherchés.

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    • #3
      Je pense que ça sera proche de 100 que de 60 milliards.
      ça dépend...en échange de quoi ils devraient payer ces 100 milliards?

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      • #4
        ça dépend...en échange de quoi ils devraient payer ces 100 milliards?
        Pour moin d'avantages qu'ils ont actuellement. De toutes façon ils seront perdants. Si la France et l'Allemagne s'entendent pour faire avancer l'UE, à moyen terme la Grande Bretagne se marginalisera d'elle même. Discuter avec les chinois, USA...ne sera pas facile pour eux tout seul.

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        • #5
          Pour moin d'avantages qu'ils ont actuellement. De toutes façon ils seront perdants. Si la France et l'Allemagne s'entendent pour faire avancer l'UE, à moyen terme la Grande Bretagne se marginalisera d'elle même. Discuter avec les chinois, USA...ne sera pas facile pour eux tout seul.
          Il reste des choses importantes à discuter quand même : le commerce (accord de libre échange? 0% pour le droit d'entrée des marchandises??) + le statut des travailleurs communautaires au royaume uni et celui des britanniques dans l'UE (sujet sensible)...pour ce qui est de l'avenir de l'UE, je n'en sais rien...en tout cas c'est une zone ou il y a des disparités importantes entre les pays membres et c'est la zone du monde développé qui réalise le moins de croissance ( tu me corrigera si je me trompe)..

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          • #6
            j'ai entendu 60-80..
            de quoi dissuader..

            mais les british vont en réclamer autant et ce sera match nul balle au centre

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