Tweet
Béatrice Huret vivait à seulement une trentaine de kilomètres du camp de Calais mais jamais elle n'avait jamais pensé à s'y rendre auparavant. Ancienne aide-soignante, elle perd son mari policier en 2010. Un soir en rentrant du travail, elle prend en stop un jeune migrant et le dépose à l'entrée du camp. Emue par leurs conditions de vie, elle s'engage petit à petit auprès des migrants et donne un coup de main à la "Belgium Kitchen", une association caritative qui distribue des repas.
Son quotidien s'est trouvé chamboulé quand en ce jour de mars 2016, elle tombe sous le charme de Mokhtar, enseignant iranien arrivé en Europe après avoir traversé la Méditerranée. Il fait partie de ceux qui se sont cousus la bouche en signe de protestation de la destruction de leurs abris dans la zone sud du camp. Elle l'accueille chez elle et leur histoire d'amour commence.
A présent reconvertie dans la formation pour adultes, elle publie ce témoignage hors du commun. Mokhtar est aujourd'hui en Angleterre. Béatrice Huret est elle placée sous contrôle judiciaire et fichée S pour "aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’un étranger en France en bande organisée." Elle attend désormais la date de son procès.
Franceinfo
Son quotidien s'est trouvé chamboulé quand en ce jour de mars 2016, elle tombe sous le charme de Mokhtar, enseignant iranien arrivé en Europe après avoir traversé la Méditerranée. Il fait partie de ceux qui se sont cousus la bouche en signe de protestation de la destruction de leurs abris dans la zone sud du camp. Elle l'accueille chez elle et leur histoire d'amour commence.
A présent reconvertie dans la formation pour adultes, elle publie ce témoignage hors du commun. Mokhtar est aujourd'hui en Angleterre. Béatrice Huret est elle placée sous contrôle judiciaire et fichée S pour "aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’un étranger en France en bande organisée." Elle attend désormais la date de son procès.
Franceinfo
Commentaire