Presse au Maroc : le mirage de la liberté ?
Selon le dernier rapport de Reporters Sans Frontières (RSF), le Maroc occupe le 133ème rang sur 180 pays classés. Pourtant, les autorités marocaines mettent en doute ce classement. Qu’en est-il réellement ? Dans son article, Asmâa Bassouri, confronte ces deux versions à la réalité dans le pays. Son analyse est claire et confirme le rapport de RSF. Elle dénonce une pluralité sans vrai pluralisme du fait de la politisation des médias qui draine une forte part d’autocensure. L’indépendance est donc un leurre. La loi pénale donne la possibilité de punir lourdement les journalistes. On constate d’ailleurs un renforcement de la répression qui conduit certains journalistes jugés un peu trop audacieux à la prison ou l’exil... La liberté de la presse est donc un combat primordial au Maroc...
Nonobstant des avancées consistantes depuis l’accession du Maroc à l’indépendance, la liberté de presse y demeure encore en deçà des standards internationaux. Dans l’édition 2017 du classement mondial établi par Reporters Sans Frontières (RSF), le Maroc occupe le 133ème rang sur les 180 pays recensés. Une position qui atteste d’un recul constant de l’indice global de la liberté de presse dans le royaume, mais aussi d’un contraste frappant avec nos voisins nord-africains, notamment la Tunisie, fièrement classée 96ème.
Loin d’être convaincus des résultats du classement, les instances officielles marocaines tiennent un discours apologétique d’une liberté de presse qui se porte bien, et vont même jusqu’à accuser ledit classement de biais et manque d’objectivité. Devant le hiatus existant entre le discours des experts de RSF et le discours politique officiel, seule une confrontation des deux discours à la réalité observée sur terrain pourrait nous éclairer. Quelle est la situation réelle de la liberté de presse au Maroc ?
Source: Afrik.com (extraits).
Selon le dernier rapport de Reporters Sans Frontières (RSF), le Maroc occupe le 133ème rang sur 180 pays classés. Pourtant, les autorités marocaines mettent en doute ce classement. Qu’en est-il réellement ? Dans son article, Asmâa Bassouri, confronte ces deux versions à la réalité dans le pays. Son analyse est claire et confirme le rapport de RSF. Elle dénonce une pluralité sans vrai pluralisme du fait de la politisation des médias qui draine une forte part d’autocensure. L’indépendance est donc un leurre. La loi pénale donne la possibilité de punir lourdement les journalistes. On constate d’ailleurs un renforcement de la répression qui conduit certains journalistes jugés un peu trop audacieux à la prison ou l’exil... La liberté de la presse est donc un combat primordial au Maroc...
Nonobstant des avancées consistantes depuis l’accession du Maroc à l’indépendance, la liberté de presse y demeure encore en deçà des standards internationaux. Dans l’édition 2017 du classement mondial établi par Reporters Sans Frontières (RSF), le Maroc occupe le 133ème rang sur les 180 pays recensés. Une position qui atteste d’un recul constant de l’indice global de la liberté de presse dans le royaume, mais aussi d’un contraste frappant avec nos voisins nord-africains, notamment la Tunisie, fièrement classée 96ème.
Loin d’être convaincus des résultats du classement, les instances officielles marocaines tiennent un discours apologétique d’une liberté de presse qui se porte bien, et vont même jusqu’à accuser ledit classement de biais et manque d’objectivité. Devant le hiatus existant entre le discours des experts de RSF et le discours politique officiel, seule une confrontation des deux discours à la réalité observée sur terrain pourrait nous éclairer. Quelle est la situation réelle de la liberté de presse au Maroc ?
Source: Afrik.com (extraits).
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