Avec l'achat pour 11,6 milliards de dollars de la division plastiques de General Electric, le groupe saoudien conforte son rang parmi les premiers chimistes mondiaux.
Un milliard et 600 millions de dollars de plus que ses compétiteurs... C'est ce que Sabic a mis sur la table pour s'offrir la division plastiques de General Electric. Mise à prix 10 milliards de dollars en janvier, cette entité, qui pèse 6,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires, était l'un des piliers du conglomérat américain, mais n'était pas assez rentable pour le patron de GE.
Sabic, lui, n'a pas fait la fine bouche. Favori, il emporte le morceau face à plusieurs fonds d'investissement et à Basell. Pour une somme surévaluée, selon certains analystes, le groupe saoudien, jusque-là plutôt centré sur la pétrochimie, s'étend en aval sur tous les segments techniques du marché des plastiques : automobile, emballages...
Très présent en Europe
Avec GE Plastics, Sabic, qui a enregistré l'an dernier un profit net de 5,4 milliards de dollars, réalisera près de 30 milliards de dollars de ventes, pro forma. En 2002, le saoudien avait mis un pas en Europe en acquérant la pétrochimie du néerlandais DSM. Il avait poursuivi, en octobre 2006, par l'achat de la branche européenne du pétrochimiste américain Huntsman, pour 700 millions de dollars.
Des acquisitions qui, avec GE Plastics, l'ont propulsé dans le top 10 de la chimie mondiale. Grâce aussi à un accès à l'énergie à prix réduit dans son pays.
usine nouvelle
Un milliard et 600 millions de dollars de plus que ses compétiteurs... C'est ce que Sabic a mis sur la table pour s'offrir la division plastiques de General Electric. Mise à prix 10 milliards de dollars en janvier, cette entité, qui pèse 6,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires, était l'un des piliers du conglomérat américain, mais n'était pas assez rentable pour le patron de GE.
Sabic, lui, n'a pas fait la fine bouche. Favori, il emporte le morceau face à plusieurs fonds d'investissement et à Basell. Pour une somme surévaluée, selon certains analystes, le groupe saoudien, jusque-là plutôt centré sur la pétrochimie, s'étend en aval sur tous les segments techniques du marché des plastiques : automobile, emballages...
Très présent en Europe
Avec GE Plastics, Sabic, qui a enregistré l'an dernier un profit net de 5,4 milliards de dollars, réalisera près de 30 milliards de dollars de ventes, pro forma. En 2002, le saoudien avait mis un pas en Europe en acquérant la pétrochimie du néerlandais DSM. Il avait poursuivi, en octobre 2006, par l'achat de la branche européenne du pétrochimiste américain Huntsman, pour 700 millions de dollars.
Des acquisitions qui, avec GE Plastics, l'ont propulsé dans le top 10 de la chimie mondiale. Grâce aussi à un accès à l'énergie à prix réduit dans son pays.
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