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Que veut vraiment Donald Trump pour Israël?

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  • Que veut vraiment Donald Trump pour Israël?

    Le président américain Donald Trump prépare son premier voyage au Proche-Orient où il se rend dès le week-end prochain, mais personne n'arrive à vraiment comprendre ses intentions. Au micro d’Europe1, la chronique du rédacteur en chef international du JDD, François Clemenceau.

    l vient de se passer un épisode qui est passé un peu inaperçu chez nous, mais qui a mis les Israéliens en émoi : lorsque des diplomates du consulat américain à Jérusalem ont évoqué dans les détails la venue de Donald Trump, ils ont signalé à leurs collègues israéliens que le Président se rendrait au mur des lamentations dans la vieille ville. Ce qui serait une grande première pour un président américain en fonction. Les Israéliens ont alors souhaité que le Premier ministre Benjamin Netanyahou accompagne Donald Trump dans cette visite très symbolique. Mais la délégation américaine a refusé en expliquant qu’il s’agirait d’un moment privé et lorsque les Israéliens ont demandé à ce que cette visite soit au moins filmée, l’un des Américains, apparemment un peu énervé a fini par répondre : "Mêlez-vous de vos affaires, de toute façon le mur des Lamentations n'est pas sur votre territoire, c’est en West Bank", le mot anglais qui désigne la Cisjordanie.

    Chez le Premier ministre, on est évidemment estomaqués, d’autant qu’on croyait que la ligne Trump était très favorable à Israël, notamment avec la promesse du candidat républicain de faire déménager l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Autrement dit, incident diplomatique, alors que Donald Trump est attendu lundi prochain sur place.

    L’Arabie saoudite, juste avant de se rendre en Israël
    Comment a-t-on réagi la Maison-Blanche? De façon très embarrassée. Les porte-parole du Président ont tenu à dire que l’expression de ce diplomate du consulat ne représentait pas la position officielle des Etats-Unis. Et dans le même temps, le nouvel ambassadeur américain en Israël débarquait sur place pour tenter d’apaiser les choses. Le problème, c’est que cet ambassadeur, David Friedman, très proche de la droite israélienne, est à l’opposé de ce qu’a pu dire le consulat. Il n’a jamais caché sa sympathie pour le mouvement des colons israéliens et la première chose qu’il a faite en arrivant, avant même de présenter ses lettres de créance au président israélien, a été de se rendre publiquement prier au mur des Lamentations.

    Là où tout se complique, c’est que Donald Trump a fini par reculer sur l’idée du déménagement de l’ambassade, estimant que cela pourrait fragiliser tout redémarrage du processus de paix. Or, ce processus de paix, Donald Trump croit qu’il peut vraiment aider à le faire repartir. C’est ce qu’il a dit à Mahmmoud Abbas lorsqu’il est venu à Washington le 3 mai dernier et le leader palestinien s’est, bien entendu, rué sur cette proposition, non pas d’une énième médiation américaine, mais d’un dialogue qui reprendrait sous la supervision des Etats-Unis.

    Il y a fort à parier que lorsque Donald Trump visitera l’Arabie saoudite, juste avant de se rendre en Israël, il saisira aussi la perche que tendent les Saoudiens pour normaliser les relations des Etats du Golfe avec l’Etat hébreu si Netanyahou accepte de revenir aux négociations. On peut comprendre que ce dernier se retrouve dès lors quelque peu déboussolé.

    leJDD

  • #2
    il ferait mieux d'aller visiter la Corée du nord et lui demander pardon
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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