La robe de la ministre israélienne de la Culture provoque la polémique à Cannes
Le 70e festival de Cannes, qui s’est ouvert mercredi 17 mai.
Et c'est la robe de Miri Regev sur le tapis rouge, censée marquer « les 50 ans de la libération et de la réunification de Jérusalem », a provoqué une tempête dans les réseaux sociaux
Regev, ministre très à droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est présentée ce mercredi 17 mai à l'ouverture du festival dans une robe longue ivoire représentant dans sa partie inférieure un vaste panorama de Jérusalem et de sa Vieille ville, avec la coupole dorée caractéristique du Dôme du rocher.
Selon ses propres déclarations, la ministre voulait marquer « les 50 ans de la libération et de la réunification de Jérusalem ».
« Je suis fière de célébrer cette date historique par le biais de l’art et de la mode, et je suis heureuse que cet ouvrage réalisé par le styliste israélien Aviad Herman soit si émouvant et qu’il honore le beau statut de notre capitale éternelle, Jérusalem. »
Sur Twitter, l’enthousiasme était moins partagé. Plusieurs utilisateurs ont détourné sa robe en y incrustant le mur de séparation construit par Israël dans les territoires palestiniens ou encore des scènes de bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
La ministre Miri Regev fait régulièrement parler d’elle
début mai, elle avait demandé la fermeture des bureaux de l’UNESCO à Jérusalem suite à la résolution prise par le conseil exécutif de l’agence onusienne présentant Israël comme « une puissance occupante ».
Cette résolution, proposée par plusieurs pays arabes stipule notamment que « toutes les mesures prises par Israël, une puissance occupante, qui ont altéré ou visent à altérer le statut de la Ville sainte de Jérusalem » seront « nulles et non avenues et doivent être annulées ».
Elle dénonce la loi d'annexion de la partie orientale de Jérusalem conquise en 1967 par Israël, qui inclut notamment la vieille ville, où sont situés le Mur occidental et la mosquée al-Aqsa.
La communauté internationale ne considère pas Jérusalem comme étant la capitale d’Israël et, selon les accords d’Oslo, le statut final de la ville doit être décidé d’un commun accord entre Palestiniens et Israéliens.
Le 70e festival de Cannes, qui s’est ouvert mercredi 17 mai.
Et c'est la robe de Miri Regev sur le tapis rouge, censée marquer « les 50 ans de la libération et de la réunification de Jérusalem », a provoqué une tempête dans les réseaux sociaux
Regev, ministre très à droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est présentée ce mercredi 17 mai à l'ouverture du festival dans une robe longue ivoire représentant dans sa partie inférieure un vaste panorama de Jérusalem et de sa Vieille ville, avec la coupole dorée caractéristique du Dôme du rocher.
Selon ses propres déclarations, la ministre voulait marquer « les 50 ans de la libération et de la réunification de Jérusalem ».
« Je suis fière de célébrer cette date historique par le biais de l’art et de la mode, et je suis heureuse que cet ouvrage réalisé par le styliste israélien Aviad Herman soit si émouvant et qu’il honore le beau statut de notre capitale éternelle, Jérusalem. »
Sur Twitter, l’enthousiasme était moins partagé. Plusieurs utilisateurs ont détourné sa robe en y incrustant le mur de séparation construit par Israël dans les territoires palestiniens ou encore des scènes de bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
La ministre Miri Regev fait régulièrement parler d’elle
début mai, elle avait demandé la fermeture des bureaux de l’UNESCO à Jérusalem suite à la résolution prise par le conseil exécutif de l’agence onusienne présentant Israël comme « une puissance occupante ».
Cette résolution, proposée par plusieurs pays arabes stipule notamment que « toutes les mesures prises par Israël, une puissance occupante, qui ont altéré ou visent à altérer le statut de la Ville sainte de Jérusalem » seront « nulles et non avenues et doivent être annulées ».
Elle dénonce la loi d'annexion de la partie orientale de Jérusalem conquise en 1967 par Israël, qui inclut notamment la vieille ville, où sont situés le Mur occidental et la mosquée al-Aqsa.
La communauté internationale ne considère pas Jérusalem comme étant la capitale d’Israël et, selon les accords d’Oslo, le statut final de la ville doit être décidé d’un commun accord entre Palestiniens et Israéliens.
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