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le soufisme

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  • le soufisme

    [1] Les ’Ulémas ont dit que l’Islâm n’a pas connu le nom de « Soufîsme », ni à l’époque du Prophète, ni à celle de ses compagnons et moins encore à l’époque de ceux qui sont venus après les compagnons du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). L’apparition de ce phénomène a concordé avec l’apparition d’un groupe d’ascètes qui portaient des habits en « Soûf » [laine en arabe], d’où leur surnom de « Soufî ». Certains affirment également que leur nom vient du mot « Soufiyyâh » qui signifie sagesse en grec et non du mot « safâ » qui signifie en arabe la pureté comme certains l’affirment, car l’adjectif dérivé du « Safâ » est « Safâ-î » et nom « Soufî ». Il regroupe plusieurs confréries telles que le Tîdjâniyyah, la Qâdarîyyah, la nakhchabandîyyah, la Châdhalîyyah, la Rifâ’îyyah, etc.


    Ibn Taymiyyah
    (rahimahullâh) de son côté dit : « Les musulmans des premières générations [Salaf] appelaient « al-Qurrâ’ » les hommes de religions et de science ; ce terme rejoint donc à la fois « al-’Ulémâ » et « an-Nussâk ». Puis, à ensuite, le nom « as-Soûfiyyah et Fuqarrâ’ ». [Kitâb « Al-Furqân bayna Awliyâ’ ar-Rahmân wa Awliyâ’ ach-Chaytân » - p.129].




    [2] Kitâb « Talbîs Iblîs » de Ibn al-Djawzî, p.384-385



    Le soufisme en question
    SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh)



    Le terme « Soufisme » est un terme qui n’était pas connu des trois meilleures générations , il est apparu dans les paroles (des gens) après cette période. Il a été utilisé dans les discours par plus d’un des imâms et SHeikhs, comme l’imâm Ahmad Ibn Hanbal, Abî Souleimân ad-Dârânî et d’autres qu’eux [1]. Les anciens pieux appelaient les gens de religion et de science « les lecteurs », et ils entraient dans cette nomination les savants et les ascètes. Ensuite est venu un nouveau terme après celui-ci qui était « le soufisme et les pauvres ». Le mot « soufisme » se réfère à ceux qui portaient des vêtements de laine, ce qui est le sens exact (authentique). Il a été dit qu’il vient du mot « Safwah » (des élites) des jurisconsultes, il a été dit aussi que cela vient de Soûfah Ibn Ada Ibn Tânidjah, une tribu arabe connue pour son ascétisme ; ou encore des gens de Soufah ; ou de Safâ (de la montagne à la Mecque) ; ou du mot Safwah, ou de l’expression « Saff al-Mouqadam bayna yaday Allâh » (le premier rang entre les mains d’Allâh). Toutes ces paroles sont faibles, et si toutes étaient considérées comme telles, alors le mot serait plutôt « Safî » ou « Safâ’i » ou « Safawî », mais on ne dirait pas « Soufî ». Pour ce qui est du terme « Fouqâra » (pauvres, indigents), il est utilisé pour signifier les gens du Souloûk (Itinérants à la voie vers Allâh), et cette désignation est une chose nouvelle. Les gens ont divergé quant au fait de savoir qui est le meilleur entre celui qui est nommé « Soufî » et celui qui est nommé « Faqîr » (pauvre), de même qu’ils ont divergé afin de savoir qui est le meilleur entre le riche reconnaissant et le pauvre patient, et il y a sur cela un désaccord bien ancien entre al-Djouneid et Abî al-‘Abbâs Ibn ’Atâ, et deux opinions ont été rapportées dans ce sens de Ahmad ibn Hanbal à ce sujet [2].
    Il ne fait pas parti des conditions du Walî (rapproché) d’Allâh d’être protégé de toute erreur, de ne pas commettre de fautes et ne pas se tromper, mais il est possible que certaines sciences de la loi religieuse lui soient cachées, et il est possible que certaines affaires religieuses lui soient confuses, jusqu’à ce qu’il juge certaines choses parmi ce qu’Il (Allâh) a ordonné et ce qu’Il a interdit. Il est possible qu’il pense que certaines actions miraculeuses soient des Karâmât (prodiges) des rapprochés d’Allâh - Ta’âla - alors qu’elles proviennent en réalité de Satan qui l’a trompé du fait de la déficience de son niveau (et de sa science), et il n’a pas vu que cela provenait de Satan. Il ne sort pas pour cela des rapprochés d’Allâh - Ta’ala, car Allâh – Ta’âla - a pardonné à cette communauté (les actions commises) par erreur, oubli ou contrainte [3].
    Les gens (savants) ont divergé quant au fait de leurs voies (aux soufis). Un groupe d’entre eux a dit qu’ils étaient des innovateurs et qu’ils sortaient de la voie de la Sounnah. Un des groupes parmi les imâms a tenu ces propos sur eux qui sont bien connus, et certains jurisconsultes le suivirent dans ces paroles. Un autre groupe s’est trompé sur eux, en appelant au fait qu’ils étaient les meilleurs parmi les créatures, et qu’ils étaient les plus parfaits après les prophètes. Ce sont des paroles extrêmement condamnables. Et ce qui est le plus juste sur la question, est qu’ils étaient des gens faisant des efforts (dans leur consécration) à l’obéissance d’Allâh, comme ont fait des efforts d’autres qu’eux parmi les gens obéissant à Allâh. Il y en avait parmi eux qui étaient proches (d’Allâh) de par leurs efforts, d’autres parmi eux étaient modérés faisant partis des gens de la droite (pieux et sincères). Et dans ces deux catégories, il y a celui qui a fait des efforts et s’est trompé, comme celui qui a commis un péché et s’est repenti ou qui ne s’est pas repenti. Et il y a ceux parmi leurs adeptes qui ont été injustes avec leur propre personne, désobéissant à leur Seigneur.




    Et parmi leurs adeptes, il y a des gens de l’innovation et des renégats. Comme il y a eu certains des gens du soufisme véridiques, et d’autres qui ne faisaient pas partis d’eux tel que al-Hallâdj, car un grand nombre de savants de cette voie l’ont blâmé et l’en ont sorti ; à l’exemple de al-Djouneid Ibn Muhammad Said at-Tâ-îfah et d’autres que lui. Cela a été mentionné par SHeikh Abû ‘Abder-Rahmân as-Soulamî dans « Tabaqât as-Soufiyyah » et par al-Hâfidh Abû Bakr al-Khatîb dans son ouvrage d’histoire de Bagdad [4]. Celui qui prétend que la voie d’un des savants ou des jurisconsultes, ou que la voie d’un des ascètes ou adorateurs pieux est meilleur que la voie des compagnons du Prophète est fauteur, égaré et innovateur. Aussi, celui qui accorde à toute personne le statut de celui qui fait des efforts (sincères) dans l’obéissance à des erreurs, dans certains domaines mauvais, vicieux et détestables, est fauteur, égaré et innovateur. Ensuite, les gens dans l’amour, la colère, l’alliance et l’hostilité, sont aussi dans ce domaine des personnes faisant des efforts. Ils sont parfois dans la vérité, et parfois dans l’erreur [5].
    Les pieux itinérants vers Allâh, comme la majorité des anciens pieux, à l’exemple de Foudheil Ibn ‘Iyâdh, Ibrâhîm Ibn Adham, Abî Souleimân ad-Dârânî, Ma’roûf al-Kalkhî, Sarî as-Saqtî, Al-Djouneid Ibn Muhammad et d’autres qu’eux parmi les prédécesseurs, à l’exemple encore de SHeikh ‘Abdel-Qâdir (al-Djilânî), SHeikh Hamâd, SHeikh Abî al-Bayân et d’autres qu’eux parmi les derniers, ne permettaient pas à celui qui suivait le cheminement pieux, et qui prétendait voler dans les airs ou marcher dans l’eau, de ne pas respecter (pour ces prétentions) le commandement et les interdictions de la Législation (d’Allâh). Bien au contraire, ils faisaient ce qui était commandé et repoussaient les choses défendues jusqu’à leur mort. Telle est la vérité qu’indiquent le Livre, la Sounnah et le consensus des anciens pieux [6]. Sahl Ibn Abdullâh at-Tastarî a dit : « Toutes choses présentes qui n’a pas comme témoin le Livre d’Allâh et la Sounnah est caduque. » Abû Souleimân ad-Dârânî a dit : « Quand une des intuitions des mystiques se présente à moi, je ne l’accepte qu’accompagnée de deux témoins intègres : le Livre (d’Allâh) et la Sounnah. » Abû Souleimân a aussi dit : « Il n’y a pas une bonne chose qui inspire une personne sans qu’elle ne la fasse, et cela tant qu’elle y trouve une preuve traditionnelle. Et lorsqu’il y a une tradition en cela, c’est une lumière sur une lumière. » al-Djouneid Ibn Muhammad a dit : « Notre science que voici est liée au Livre et à la Sounnah. Celui qui n’a pas retenu le Qor’ân, n’a pas écrit de hadîth, et n’a pas pénétré le sens (des sciences religieuses) ne peut pas servir, en ses paroles, de modèle en notre science. » [7].

    Notes[1] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/7
    [2] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/195
    [3] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/202
    [4] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/18
    [5] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/15
    [6] Madjmu’ al-Fatâwa, 10/517
    [7] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/596







    Al-Imâm Ibn al-Djawzî


    Ibn ’Aqîl (rahimahullâh) a dit :

    Je condamne le soufisme [1] pour des pratiques que la « Charî’ah » désapprouve :

    Ils ont fondé des endroits de rassemblement d’inactivité qu’ils appellent « al-Arbita », qu’ils ont remplacé aux mosquées. Ce ne sont ni des mosquées ni des demeures, ni des compartiments. Ils s’y sont installés plutôt que de gagner leur vie et y mènent une vie bestiale en mangeant, buvant, dansant et chantant.


    Ils raccommodent leurs vêtements avec des morceaux de tissu en soie colorés, ce qui a attiré les masses. Ils ont séduit les femmes et les jeunes garçons en faisant des dessins sur leurs vêtements. Quand ils pénètrent dans une demeure où se trouvent des femmes, ils n’en ressortent sans avoir perverti les cœurs des femmes contre leur mari. Ils acceptent la nourriture et les dons de la part des oppresseurs, des pervers et des voleurs parmi les collecteurs d’impôts, les soldats et les douaniers. Ils vont en compagnie de beaux garçons aux « Samâ’at » [lieu où ils écoutent les chants et les mélodies]. Ils les amènent dans des rassemblements illuminés par des bougies et se mêlent aux femmes étrangères sous prétexte de les faire habiller d’une « Khirqa » [L’habit de laine du soufi par excellence] et partage l’habit de toute personne en entrant en transe.


    Ils appellent la réjouissance musicale extase [Wajd], l’invocation temps [Waqt] et le partage des habits des gens règle [Houkm]. Ils ne sortent d’un lieu où ils ont été invités qu’après avoir imposé une autre invitation et disent que c’est une obligation. Croire à une telle chose est mécréance [Koufr] et sa pratique est perversité [Fisq].


    Les soufis croient que chanter au rythme des barres de fer est une forme d’adoration, ainsi qu’il nous est parvenu de leur part que l’invocation lors d’un chant ou d’un groupe est exaucée, mais une telle croyance est aussi mécréance, puisque quiconque croit qu’il peut se rapprocher d’ALLâh via des rites qui sont déconseillés [Makrouh] ou illicite [harâm] devient mécréant [kâfir]. Car de telles conduites sont considérées par les savants comme illicites ou déconseillées.


    En outre, les Soufîs abandonnent leur volonté à leurs gourous en disant qu’on ne peut s’opposer à leurs décisions en quoi que ce soit. Ainsi, le SHeikh se trouve au-dessus de tenir des propos blasphématoires de mécréance et d’égarement [dhallâl] qu’ils appellent extase et de faire des actes reconnus par la religion comme perversion.


    S’il embrasse un jeune garçon, on dit que c’est une miséricorde, s’il se tient à l’écart avec une femme étrangère, on dit que c’est sa fille qui porte « al-Khirqa » et s’il attribue un habit à une personne autre que son propriétaire et sans accord de ce dernier, on dit que c’est la règle de « al-Khirqa ».

    [...]


    Les Soufîs sont les premiers à avoir de termes comme « Ceci est la Loi [Charî’a] et cela est la réalité [Haqîqa] », mais cela est une chose inacceptable. La Loi est ce qu’Allâh a prescrit pour le bien de l’humanité et de toute affirmation au-delà, relève dans les esprits de l’inspiration des « Chayâtine » [Satan]. Toute personne recherchant la vérité [haqq] en dehors de la Loi divine est en égarée [maghrour] et trompée [makhdou’]. Quand ils entendent quelqu’un rapporter un hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), ils disent : « Les pauvres ! Ils prennent leur hadîth d’un mort et vers un mort. Tandis que nous prenons le nôtre du Tout Vivant, l’Immortel [al-ladhî lâ yamût] ».
    L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
    Albert Einstein

  • #2
    Si quelqu’un dit : « Mon père m’a dit d’après mon grand-père », on lui dira : « Mon cœur m’a dit d’après mon Seigneur ». Ainsi, ils se sont égarés et ont détourné beaucoup de faibles d’esprit, en inventant des légendes et en dépensant pour cela de l’argent.



    En réalité, les Jurisconsultes [Fuqahâ] ont le même rôle que les médecins. L’argent dépensé pour eux est comme faite pour le traitement, alors que l’argent dépensé pour tels imposteurs est comme la dépense faite pour les chanteuses [al-moughaniyât]. La haine des soufis contre les Jurisconsultes [savants musulmans] est une grande mécréance [Zandaqa] car ces derniers les mettent en garde contre leur égarement [dhallâlahoum] et leur perversité [fassiqahoum]. Certes, la vérité [al-haqq] pèse lourd au même titre que la Zakât. Il est de ce fait plus facile pour certains de dépenser de l’argent pour les chanteuses et les poètes pour leurs louanges. Ils détestent également les Gens du Hadîth [Ashab al-Hadîth]

    [...]


    Ils n’y a pas plus dangereux pour la « Charî’ah » [Loi Divine] que les gens du « Kalâm » [Rhétorique] et les Soufîs. Les premiers corrompent la foi des gens par des doutes [Choubouhât] dictés par leurs esprits et les derniers pervertissent les actes des gens et cherchent à démolir les fondements et les commandements divins. Ils préfèrent le chômage et l’écoute des chansons.


    Quant aux premières générations [Salaf], elles n’étaient pas comme eux, au contraire, elles étaient soumises dans leur dogme [’Aqîda] et étaient actives et consciencieuses.


    Mon conseille pour mes frères, c’est de ne pas se faire influencer par les paroles des gens du « Kallâm », et de ne pas prêter l’oreille aux simplicités des Soufîs. Travailler pour gagner sa vie est meilleure que le chômage du Soufisme, et s’attacher aux vérités vaut mieux que d’approfondir des choses copiées à la manière des faux dévots. Ceci étant, nous constatons que le but des gens du Kalâm, est de semer le doute dans les esprits, et celui des Soufîs est de pervertir [...].[2]




    Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) de son côté dit : « Les musulmans des premières générations [Salaf] appelaient « al-Qurrâ’ » les hommes de religions et de science ; ce terme rejoint donc à la fois « al-’Ulémâ » et « an-Nussâk ». Puis, à ensuite, le nom « as-Soûfiyyah et Fuqarrâ’ ». [Kitâb « Al-Furqân bayna Awliyâ’ ar-Rahmân wa Awliyâ’ ach-Chaytân » - p.129].



    [2] Kitâb « Talbîs Iblîs » de Ibn al-Djawzî, p.384-385
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    Albert Einstein

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    • #3
      Ibn ‘Arabi est appelé Al-‘Arifbillah ( celui ayant une grande connaissance d’Allah), par les soufis, et aussi Al-Qutbul-Akbar ( le grand pivot ), Al-Miskul-Adhfar ( la plus belle odeur du Musk ), malgré sa croyance dans le Wahdatul-Woujoud et autres dires calamiteux. En effet, il a loué Pharaon et a affirmé que celui-ci est mort en état d’Iman ! De plus il a critiqué Harun pour sa critique des adorateurs du veau, s’opposant au dires du Qur’an. Il a aussi dit que les Chrétiens étaient mécréants seulement parce qu’ils ont réduits la divinité à ‘Issa, alors que si ils l’avait généralisé à tous, ils ne seraient alors pas mécréants.
      Parmi ce groupe, on compte Ibn Bashish qui a dit « O Allah sauve moi de la boue du Tawhid, et plonge moi dans l’océan de l’unité, et mélange moi dans l’état d’unité afin que je ne voie, n’entende ou ne sente qu’à travers cela ».

      Exemple de l’iniquité des soufis extrêmes

      O frères, en expliquant l’état des soufis, notre intention n’est pas de nous moquer des soufis, mais d’avertir les musulmans de leur duperie afin qu’ils ne soient pas trompés par leurs ruses et trucages.

      En effet, les savants du passé et présent ont écris des livres dénonçant la déviation des soufis. Parmi ces livres on compte le livre « Talbis Iblis » de Al-Hafidh Ibn Jawzi, qui est mort en l’an 597H. Il a écrit la plus grande partie des trois cents pages en réponse aux idées des soufis, leurs croyances, pratiques, habits, leur permission des instruments musicaux, des chants et danses, et leur appréciation de la compagnie de jeunes garçons. Aussi, une grande attention leur a été consacré en réponse et combat par Shaykhul-Islam Ibn Taymiya (ra). Il a souffert de leurs mains et est allé en prison jusqu’à sa mort. Aussi le Savant Burhaan ad-Din al-Baqa`i, qui est mort en l’an 885H a écrit des livres contre les soufis :

      Tanbih al-Ghabbi ilaa takfeer ibn Arabi’ ( Dénonciation à l’ignorant de la mécréance de ‘Ibn ‘Arabi)

      Tadhirul-‘Ibad min Ahlil-‘Inad bibid’atil-Ittihad ( Prévention à l’adorateur de la foule entêté contre l’innovation de la croyance que toute existence est Allah ).

      Ces deux livres ont été publiés ensemble en un seule volume, avec la vérification de Shaykh Abdur-Rahman Al-Wakil (ra), et qui s’appelle « Masra’is-Soufiya » ( Le coup fatal contre le soufisme). Dans ces livres Al-Baqa’i cite les dires des savants qui ont déclaré ‘Ibn ‘Arabi et ‘Ibnul-Farid de mécréants, et il cite leurs dires et poèmes sur lesquelles ils ont été déclarés mécréants. O frères, le savant Burhaan ad-Din al-Baqa`i a dit, expliquant la croyance de ‘Ibn ‘Arabi au début de son livre « Tanbih al-Ghabbi » : « Il faut savoir tout d’abord que le discours de ‘Ibn ‘Arabi tourne autour de l’unité non restreinte de toute existence, et qu’il n’y a rien d’autre dans le monde, et que la divinité est un tout qui n’existe pas sans ses parties ».

      Ensuite écoutez donc les paroles ‘Ibn ‘Arabi sur le sens le nom d’Allah « Le Très Haut » Al-‘Aliy. Il dit : « Parmi ses noms parfaits est « Le Très Haut », mais au dessus de qui ? Il n’y a rien excepté lui… donc sa Hauteur est par rapport à lui même, et concernant l’existence, il est l’essence des ces choses qui existent ». Jusqu’à dire : « Il est ce qui est manifeste et ce qui est caché lorsqu’il est manifeste. Il n’y a personne pour le voir si ce n’est lui même. Il n’y a rien de caché à lui, puisque qu’il se manifeste à lui même, caché de lui, et il est celui qu’on appelle Abu Sa’id Al-Kharraz. Et de même concernant les noms et d’autres choses nouvelles ».
      [ Cité par Baqa’i p63-64 et attribué par Al-Wakil à « Fusus Al-Hikam » p 76-77 de ‘Ibn ‘Arabi ].

      Donc d’après ‘Ibn ‘Arabi, toute chose est Allah, et il affirme clairement qu’Allah est Abu Sa’id Al-Kharraz. Abu Sa’id Al-Kharraz est un soufi de Bagdad mort en 277H. O frères, cette affirmation n’est elle pas pire que ce que les Chrétiens disent d’Allah. Et Allah est au dessus et loin de tout cela.

      Imam Zaynudin Al-‘Iraqi a dit en réponse à quelqu’un qui l’a questionné sur ‘Ibn ‘Arabi : « Quant à ses paroles qu’Il est toute chose manifeste et toute chose cachée, cette une affirmation empoisonnée d’unité non restreinte et que toutes les créatures vivantes sont Lui. Le fait que c’est bien le sens de ce qu’il dit est montré clairement par les paroles suivantes que « Il est celui qu’on appelle Abou Sa’id Al-Kharraz. Et de même concernant les noms et d’autres choses nouvelles ». Donc quelqu’un qui dit cela et y croit est un mécréant par consensus des savants ». [ Le livre de Al-Baqa’i p66 ]




      L’unité des religions selon ‘Ibn ‘Arabi

      ‘Ibn ‘Arabi pense que les païens et les adorateurs des idoles étaient dans la vérité puisque d’après lui, Allah est toute chose. Donc quiconque adore une idole, ou adore une pierre, ou un arbre, ou un humain, ou une étoile, adore en fait Allah. Il dit à propos de cela : « Donc la personne ayant une compréhension complète est celle qui voit tout objet d’adoration comme étant une manifestation de la vérité contenu dans cette chose pour laquelle elle est adorée. C’est pourquoi ils l’appellent tous Dieu, avec son nom particulier, que se soit un rocher, un arbre, ou un animal, ou une personne, ou une étoile, ou un ange ».[ Al-Fusus (1/195), Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p38 ]
      Donc ‘Ibn ‘Arabi déclare leur adoration des idoles comme étant correct,puisque ce qu’ils adorent est seulement le Seigneur qui apparaît sous la forme humaine, ou sous celle d’un arbre ou rocher.

      O frères, si les sabéens étaient mécréants à cause de leur adoration des étoiles, et les Juifs mécréants à cause de leur adoration du veau, et les Chrétiens mécréants à cause de leur adoration de ‘Issa, et Quraysh mécréants avant l’islam à cause de leur adoration des idoles… alors comment celui qui appelle à l’adoration de toutes ces choses ne peut ne pas être un mécréant ?

      ‘Ibn ‘Arabi admet sa croyance que toute les religions sont une et que le cœur est près à embrasser toute religion ou secte. Il dit dans son livre « Dhakhairul-A’laq Shar Tarjumanil-Ashwaq »

      Avant ce jour-là je m’éloignais de mon ami
      Si sa religion n’était pas proche de la mienne.
      Mon cœur est devenu prêt à adopter tout état
      Un pâturage pour les gazelles ou un couvent de moines
      Une maison pour les idoles et une Ka’ba pour un pèlerin
      Des tablettes d’une Thorah et des feuilles d’un Qur’an
      Je suis la religion de l’amour ou elle me conduit
      Toute religion est ma religion et ma croyance ».
      [Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p93 qui l’attribut « Dhakhairul-A’laq Shar Tarjumanil-Ashwaq » p93 ]

      De plus, ‘Ibn ‘Arabi avertit ses disciples contre le fait de croire en une seule religion et de nier les autres. Il dit dans Al-Fusus : « Faite attention de vous restreindre à une croyance particulière et nier tout autre chose, ainsi vous serez privé d’un grand bien…Plutôt soyez prêt à accepter toute forme de croyance. Car Allah est trop élevé et grand pour être appréhender par une seule croyance à l’exclusion des autres. Plutôt, elles sont toutes vraies, et toute personne qui est correcte reçoit une récompense, et toute personne qui reçoit une récompense est fortunée, et toute personne qui est fortunée est heureuse ». [ Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p94 qui l’attribut à « Al-Fusus » p191 ]

      C’est pourquoi ‘Ibn ‘Arabi déclare que le pharaon à l’époque de Musa fut sauvé, et il dit concernant le verset d’Allah : « Un réconfort pour les yeux, pour moi et pour toi » [ 28 : 9 ] : « ainsi à travers cela la joie est venue à ses yeux, aux yeux de la femme de Pharaon, à cause de la perfection qu’elle à reçu, et le plaisir pour les yeux de Pharaon était dut à l’Iman qu’Allah lui a donné quand il se noyait, ainsi Il a pris son âme qui était pure et purifiée, ne contenant aucune impureté ». [ Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p95 qui l’attribut à « Al-Fusus » p201 ].

      Il déclare ouvertement que Pharaon était un croyant, contrairement au texte du noble Qur’an dans pleins de sourates. Parmi elles est la parole d’Allah, Le Très Haut : « Alors Allah le saisit de la punition exemplaire de l’au-delà et de celle d’ici bas ». [ 79 : 25 ]
      Aussi ‘Abdul-Karim Al-Jili, qui est mort en 830H dit, expliquant que toutes les religions sont une dans son livre « Al-Insanul Kamil » ( L’homme parfait ) : « Donc je me rends à tout ce que mon désire me pousse, comment peux-je me disputer avec le jugement de quelqu’un bien-aimé. Parfois vous me verrez incliné dans les Mosquées et d’autres fois vous me trouverez adorer dans les églises. Si d’après le jugement de la Shari’ah je suis un pécheur, d’après la science de la réalité je suis obéissant ».
      C’est pourquoi selon Al-Jili, il n’y a pas de différence entre une mosquée et une église, et bien qu’il soit pêcheur et désobéissant à Allah d’après le sens externe et apparent de la Shari’ah, comme il l’affirme, il est intérieurement obéissant à Allah car il obéit à la volonté d’Allah.
      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
      Albert Einstein

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      • #4
        Aussi écoutez Ibnul-Farid affirmant qu’Allah est en fait sa création, et Allah est loin de tout cela. Il a dit :
        Je procède devant la vrai réalité
        Et l’humanité était derrière moi
        Partout où je me tournai elle était là
        Il n’y avait pas de surprise que les gens ont prié
        Jusqu’à ce que mon cœur s’installe
        Et c’est la direction de prière et l’aspiration pour moi
        Pour cela sont toutes mes prières
        Que j’offre dans les lieus où l’on se tient debout
        Et je témoigne à propos de cela, que cela m’a prié
        Et toute autre chose m’a prié
        Et ma prière n’était à personne d’autre Si ce n’est à moi dans chaque Rak’a »

        Ibnul-Farid a aussi composé un poème complet dans lequel il s’adresse à Allah sous une forme féminine. Cependant, O frère, l’espace ne nous permet pas de donner des exemples supplémentaire de cette croyance de la plupart des soufis dans l’unité de toutes les religions, d’après les paroles de leurs plus grands leaders tel Ibnul-Farid, Al-Jili, Ibn ‘Ajiba, Hassan Ridwaan, Ibn Bashish et Ad-Dimardash et autres, et quiconque souhaite les voir n’a qu’à se référer au livre « Hadhihi Hiyas Soufiya » (ceci est le soufisme) de ‘AdburRahman Al-Wakil.
        Extraits du livre de Dr Salih As-Salih « Fasl fi Zamm hawa ».

        Dans son livre « Al-Insan Kamil » ( l’homme parfait), Abdel Karim Jili interprète le verset « Dit ( Muhammad ( saw)) : Il est Allah l’Unique » comme « Dit, Lui ( Muhammad (saw)) est Allah l’unique » en indiquant que le Huwa ( Lui) se réfère au Prophète (saw) et non à Allah. [ « Al-Insan Al-Kamil » 1 :31, d’après « Al-Fikr As-Sufi » p 243-245 ]
        Regardant « L’Homme Parfait », qui est Muhammad (saw), et qui correspond à La Vérité et la création, il dit : « Saches qu’Allah te protèges, que l’Homme Parfait est le Qutb ( pivot ) autour duquel gravitent les sphères d’existence du début à la fin. Et il est un, car il est l’existence depuis toujours et pour toujours ! De plus, il prend des formes diverses et apparaît dans les églises.. son nom originale est Muhammad.. je l’ai rencontré alors qu’il avait la forme de mon Shaykh Sharad-Din Isma’il Al-Jhubrati..le secret derrière cela est qu’il peut prendre toute forme…ne l’avez-vous pas vu lorsqu’il est apparut sous la forme de Ash-Shibli, il ( Shibli) dit à son disciple : « J’atteste que je suis l’envoyé d’Allah ». Le disciple était un homme du Kaschf, et put donc le reconnaître, et dit : « J’atteste que tu es le Messager d’Allah ».. Il dit aussi : « Et Saches que Insan Kamil correspond à toutes les réalités existantes. » [ « Al-Insan Al-Kamil » 2 : 73, d’après « Al-Fikr As-Sufi » p 266 de AbderRahman AbderKhaliq ]

        Il dit aussi : « J’ai atteint toutes les sortes de perfection, je suis le Jamal ( beauté) du Jalal ( majesté) du Kull ( du tout), je ne suis pas autre que Lui. » [ « Al-Insan Al-Kamil » 1 : 31, d’après « Al-Fikr As-Sufi » p 244 ]

        Takfir de ibn ‘Arabi

        Al-Allamah Burhaan ad-Din al-Baqa`i [809-885H] a écrit un livre entier consacré à Ibn ‘Arabi, Il nomme une dizaine de savants du temps de Ibn ‘Arabi qui l’ont déclaré mécréant. Il cite même des soufis qui condamnent sa déviance. Le nom du livre est « Tanbih al-Ghabbi ila takfir ibn Arabi’ ».

        (1). Zayn ad-Din al-‘Iraqi [Shaykh de Ibn Hajar al-Asqalani] a dit “ Ce sont des paroles de Kufr et cela pour plusieurs raisons.. «
        On sait que ‘Ibn ‘Arabi croit que Pharaon était juste lorsqu’il a dit « Je suis votre seigneur, le très haut » comme il le dit dans « Fusus al-Hikam » p210

        al-Iraqi a dit « Concernant son dire disant que la parole de Pharaon « je suis votre seigneur, le très haut » comme étant correct, ..Il n’y pas de doutes que celui qui dit cela, et si il est vrai que celui qui a dit cela possédait son intelligence et n’était pas forcé à dire cela, alors il est un Kafir ».




        (2) Le fils de Al-‘Iraqi, Imam Wali ad-Din Ahmad al-‘Iraqi a dit dans son 21ém sujet de ses «Fataawaa al-Makkiyyah » : « Si ces livres (« Futuhat al-Makkiyyah » et « Fusus Al-Hikam ») sont bien écris par lui et qu’il croit en ce qu’il a écrit lorsqu’il est mort, alors c’est un Kafir qui va rester éternellement en enfer, il n’y pas de doutes à ce sujet ».

        (3). Ibn Sayyid an-Nas et ibn Daqiq al-Eid et d’autres savants ont tous mentionnés de leur Shaykh al-Izz bin Abdis Salaam ( contemporain de Ibn ‘Arabi) qu’il a dit “ Un shaykh prévaricateur, un menteur.” Cela est mentionné par Adh-Dhahabi selon de nombreuses chaînes.
        (4). Abu Hayyaan [b. 654H] dans son fameux tafsir sous le verset [5:17] .

        (5, 6). Ibn Hajar and son Shaykh Al-Balqini. Ibn Hajar écrit dans la biographie de IbnAl-Farid dans son « Lisan Al-Mizan » : « J’ai demandé à notre shaykh Siraj Ad-Din Al-Balqini sur Ibn ‘Arabi et il m’a répandu qu’il était un Kafir ».

        (7).Al-Haafidh adh-Dhahabi,« Et si le Shaykh (Sayf ad-Deen Alee al-Hariri, un véritable Soufi) voyait les propos de Ibn ‘Arabi qui sont du Kufr pure et une hérésie, il dirait : « C’est le Dajjal attendu ». Il a aussi dit : « Si ses paroles ne sont pas du Kufr, alors il n’y plus de Kufr sur terre ».
        (8).Ibn Taymiyah est bien connu pour avoir dénoncer le Kufr de ‘Ibn ‘Arabi.
        L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
        Albert Einstein

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        • #5
          Aussi écoutez Ibnul-Farid affirmant qu’Allah est en fait sa création, et Allah est loin de tout cela.
          Cher dentdesagesse,
          Vous restez en fait le seul l'entendre dire ce que vous nous rapportez. De notre coté on en a compris l'unicité divine sans entachement des créatures. Essayez de vous détachez de vos limites dans la compréhension ensuite engagez-vous contre la grandeur la plus sublime. L'ésotérisme islamique est défini comme doctrine qui va même jusqu'à reconnaître dans la création la condition dans laquelle l'Absolu apparaît telle la vérité la plus élevée. Seulement, pour en comprendre le fond des choses, l'ésotérisme islamique, avec les enseignements de ses maîtres et son univers de notions et de symboles, fournit des axes et références d'une certaine importance qu'il ne faut jamais négliger avant d'entamer ce sujet. Dans son sens mystique, la question de l’unicité de l’être est vielle comme le monde et elle fut posée dès les premiers siècles de l’islam. Effectivement Ibn ’Arabi fait partie des mystiques les plus connus ayant abordé cette question. Mais cette question va au-delà de la signification et des définitions philosophiques que vous essayez maladroitement de lui en donner. La signification de l’unicité de l’être au sens mystique signifie tout simplement l’atteinte d’un stade où l’on ne voit plus rien hormis Dieu. Cela représente la plus haute étape de l’ascension spirituelle que seuls les amoureux de Dieu peuvent atteindre, et fait référence à une expérience contemplative davantage qu’au résultat de réflexions théoriques et spéculatives.

          De tout temps, les amoureux de l'existence Absolue s'annihilaient dans l'amour de Dieu (Haqq) au point de ne rien voir d'autre que Lui. « Dans le monde il n'y a rien d'autre que Dieu, et toutes les existences à part Son être n'en sont que le voile dont il faut soulever le coin ». Dans la conception de l'unicité chez Ibn 'Arabi, Dieu n'est pas connu dans sa Réalité essentielle, mais connu par le biais de Ses noms [divins], multiples et opposés, qui gèrent l'univers depuis sa création et jusqu'à sa déchéance. D'autre part, les noms divins se reflètent seulement dans la création, ils ne s'y incorporent pas. La thématique du miroir de la création dans lequel Dieu se reflète par l'intermédiaire de Ses noms divins n'est pas le fruit du hasard, elle intervient pour interdire toute assimilation de l'essence divine avec la substance de la création. La réalité est un Etre Absolu, que c'est par Sa lumière que l'existence est en place et que si la lumière de cette Existence Absolue n'existait pas, tout serait néant. Cette lumière est unique omniprésente transcendante dans la terre et dans les cieux. Ceux qui y sont parvenus, n'ont plus de repère que le Divin Seigneur.
          Ibn Taymiyyah(rahimahullâh) de son côté dit
          En réalité la majorité de Ahl Sounna et plusieurs courants musulmans considèrent Ibn Taymiya être sévèrement déviant et complètement en dehors du sein de Ahl al-Sunnah wa al-Jama’ah. Certains vont même jusqu'au point de le considérer comme étant sorti du sein de l'Islam. Pour eux, c'est tout simplement un hérétique personnage qui a commis des erreurs graves dans certaines questions concernant les principes de la croyance (aqida) et la jurisprudence (fiqh). Il a choisi certaines positions dans le Fiqh qui allaient à l'encontre la compréhension traditionnelle des Ulama des quatre écoles sunnites de loi islamique. Il se prétendait principalement un adepte de l'école hanbalite, mais il a tenu certains avis qui allaient également à l'encontre de la position hanbalite traditionnelle, par conséquent les Ulama ne l'ont pas considéré comme étant l'autorité finale dans cette école. En effet Ibn Taymiyya et d'autres ont frisé l'anthropomorphisme, du fait qu'ils ont adopté le sens littéral de certains versets du Qur'an. De ce fait, il va de soi qu'absolument aucune critique contre le Soufisme de leurs parts se sera entendue.
          A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
          Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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