Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Si on pouvait , à travers ....

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Si on pouvait , à travers ....

    Un voile immaculé ,
    Des remparts , entourrant une citadelle ,
    Un bosquet , derriére lequel , le lapineau a trouvé refuge ,
    Un Océan immense de solitude ,
    Une riviére , un ruisseau
    Véhiculant une envie folle de jouer ,
    Sauter , rire et chanter !

    Oui , si on pouvait voir ce qui s'y passe ,
    S'y pense , s'y fait et s'y défait !

    Derriére le verre d'une lunette ,
    L'oeil reste muet , en apparence ,
    Le mouvement des paupiéres rythmant habituellement le flot de mots ,
    Celui des lévres appuyant ou infirmant ,
    Nu , vous restez devant ce visage impassible , muet !

    Devant cet écran ,
    Qui ne veut rien vous dire !
    Aller capter les flots binaires ,
    Les disséquer , en faire des mots ,
    De belles phrases , mélodieuses , pleines de douceur et de vie !

  • #2
    Tres joli Said...si tout le monde pouvait comprendre
    si tout le monde pouvait admettre qu'il a un message, une chance a saisir, un role a jouer...des coeurs a combler....si tout le monde pouvait comprendre...MAIS, tout le monde est pris, par courir? apres quoi?l'argent, la gloire, le pouvoir...que des choses materielles! oubliant le cote humain, mental, sperituel...le plus important, et les annees passent ...on ne se rend pas compte...

    merci Said, tres emouvant!

    Thirga,

    Commentaire


    • #3
      Bonjour Thirga,Saïd

      Si on pouvait....
      Mais pour voir ce qui est caché
      il suffit de respirer
      laisser les effluves s'imprégner
      de l'air du temps
      de l'alizé
      Du parfun de la chaleur des coeurs givrés
      Des flocons de bonheur de l'hiver

      Il suffit d'écouter
      les bruissements des pas qui s'approche
      Des ailes du moineau qui se frottent
      Des claquements des dents qui ont froid
      des accents de rire de l'hiver

      On éteint la télé et on coupe le son
      plus rien ne vient
      si ce n'est un chagrin qui s'enfuit
      une mie de pain qui finit dans l'estomac
      d'un pigeon trop gros
      D'un miaulement de chat qui voudrait bien attraper le pigeon
      Comme repas
      D'un jour qui n'en finit pas de bailler
      enfin il est bientot l'heure d'aller se coucher
      D'un ocean de mots qui chantent bien trop hauts
      silence, j'ai besoin de respirer
      Del'occis gène qui finit
      lamentablement

      Pour voir ce qui est caché...
      Chut! c'est un secret....


      Quel plaisir de vous lire Saïd et Thirga, Thirga pour sa sagesse et Saïd pour la beauté de tes mots. Tes poèmes savent toujours faire résonner ce que j'aime entendre.

      Merci

      Commentaire

      Chargement...
      X