Après quelques heures de cours, les taux de dioxyde de carbone dépassent souvent les seuils autorisés, selon une étude.
Des enseignants alémaniques se demandaient pourquoi les élèves baillaient et somnolaient dans leur classe. Une étude menée par plusieurs associations dans 3 classes enfantine, primaire et secondaire révèle que le taux de CO2 est bien trop élevé, rapporte «Le Matin Dimanche».
Air malsain
Le résultat de l'enquête est inquiétant. Si la norme légale se situe à 1000 ppm (part de CO2 par million), les auteurs ont noté que cette limite était atteinte après une heure de cours déjà. Après deux heures, le taux culminait même à 4148 ppm dans la classe de primaire.
L'aération de la récréation permettait de faire redescendre le taux à des niveaux plus sains, mais celui-ci remontait aussitôt que les fenêtres étaient refermées.
Conséquences sur la santé
«Nous estimons que dans 70 à 80% des classes de Suisse l’air est malsain», déclare à l'hebdomadaire le médecin du travail Claude Sidler, co-auteur de l’étude. «A partir de 1500 ppm, cela devient préoccupant, et il est alors difficile de travailler de manière concentrée.»
Les conséquences sont alors «un manque d’attention, une baisse des performances voire des maux de tête ou des irritations des muqueuses», précise l’étude.
Trains aussi concernés
En avril, des tests effectués par le magazine «Ktipp» révélaient que la concentration de CO2 dans certains trains CFF dépassaient également souvent les 800 ppm. Pour les pendulaires notamment, les conséquences citées sont les yeux qui piquent, de la fatigue, des maux de tête ou des difficultés respiratoires.
Un projet pilote est en cours dans plusieurs cantons et communes, pour mettre en avant l'aération des classes, rapporte le journal. Un groupe d'expert réuni par Berne doit également réfléchir aux mesures à prendre, et fournira cet automne une liste de recommandations aux directeurs cantonaux de l'Instruction publique.
(rmf)
Des enseignants alémaniques se demandaient pourquoi les élèves baillaient et somnolaient dans leur classe. Une étude menée par plusieurs associations dans 3 classes enfantine, primaire et secondaire révèle que le taux de CO2 est bien trop élevé, rapporte «Le Matin Dimanche».
Air malsain
Le résultat de l'enquête est inquiétant. Si la norme légale se situe à 1000 ppm (part de CO2 par million), les auteurs ont noté que cette limite était atteinte après une heure de cours déjà. Après deux heures, le taux culminait même à 4148 ppm dans la classe de primaire.
L'aération de la récréation permettait de faire redescendre le taux à des niveaux plus sains, mais celui-ci remontait aussitôt que les fenêtres étaient refermées.
Conséquences sur la santé
«Nous estimons que dans 70 à 80% des classes de Suisse l’air est malsain», déclare à l'hebdomadaire le médecin du travail Claude Sidler, co-auteur de l’étude. «A partir de 1500 ppm, cela devient préoccupant, et il est alors difficile de travailler de manière concentrée.»
Les conséquences sont alors «un manque d’attention, une baisse des performances voire des maux de tête ou des irritations des muqueuses», précise l’étude.
Trains aussi concernés
En avril, des tests effectués par le magazine «Ktipp» révélaient que la concentration de CO2 dans certains trains CFF dépassaient également souvent les 800 ppm. Pour les pendulaires notamment, les conséquences citées sont les yeux qui piquent, de la fatigue, des maux de tête ou des difficultés respiratoires.
Un projet pilote est en cours dans plusieurs cantons et communes, pour mettre en avant l'aération des classes, rapporte le journal. Un groupe d'expert réuni par Berne doit également réfléchir aux mesures à prendre, et fournira cet automne une liste de recommandations aux directeurs cantonaux de l'Instruction publique.
(rmf)
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