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En prolongeant le bail des français à B2-Namous, Boumediene a haté l'évacuation de la base de Mers el-Kébir, selon

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  • En prolongeant le bail des français à B2-Namous, Boumediene a haté l'évacuation de la base de Mers el-Kébir, selon



    Pourquoi Boumediene a-t-il accepté de prolonger la présence française sur la base de B2-Namous ? Pour hâter la récupération de la base navale de Mers el-Kebir, explique le général Rachid Benyelles sur RadioM.

    Les Français n’ont abandonné la base d’expérimentation chimique et bactériologique de B2-Namous, dans la wilaya de Béchar, qu’en 1986, a révélé Rachid Benyelles, général à la retraite dans son livre intitulé "dans les arcanes du pouvoir, mémoires de 1962 à 1999" paru aux éditions Barzakh.

    Lors de son passage sur Radio M, le 21 mai, le général à la retraite a expliqué que la prolongation de la présence française dans cette base secrète qui devait être évacuée, au plus tard en 1978, est le résultat d’un accord passé entre les président Houari Boumediene et Charles de Gaulle.


    Evacuation précoce de Mers el-kébir

    "Un échange de bons procédés" qui impliquait l’évacuation précoce, par les militaires français, de la base navale de Mers el-Kébir contre une prolongation de leur présence dans le grand sud. C’est d’ailleurs ce qui explique le fait que la base navale ait été évacuée au bout de six ans seulement au lieu de quinze années, à partir de 1962, comme le stipulé dans les accords d’Evian.

    "Le président Boumediene tenait beaucoup à récupérer la base de Mers el-Kébir et n’aimait pas l’idée que des Algériens traversent, dans leur pays, une zone contrôlée par l’armée française", a indiqué Rachid Benyelles précisant, en outre, qu’avec la possession de l’arme nucléaire par les Français "cette base n’avait plus le rôle stratégique qui lui était assigné, à savoir contrôler en cas de besoin, le détroit de Gibraltar".

    L’invité de Radio M a expliqué, toutefois, qu’à partir de 1974, la présence française au niveau de la base de B2-Namous n’était plus aussi importante que durant les années précédentes.

    "Les Français ont commencé à démanteler leurs installations techniques à partir de 1974. Par la suite, la présence française (au niveau de cette base) était celle des scientifiques. Une présence épisodique, en fait. Ces scientifiques venaient certainement prendre des mesures et contrôler les résultats des essais bactériologiques et chimiques effectués sur place", a-t-il précisé.
    Dernière modification par Risk, 22 mai 2017, 19h59.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    Le président Boumediene tenait beaucoup à récupérer la base de Mers el-Kébir
    je pense qu'il bien fait de récupérer cette base stratégique plutot que ce qui était prévu dans les accords d'évian.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Pourquoi Boumediene a-t-il accepté de prolonger la présence française sur la base de B2-Namous ? Pour hâter la récupération de la base navale de Mers el-Kebir
      Encore mieux; les accods d'Evian accordaient à la France, 15 ans de de presence renouvelables sur la base navale de MEK, certaines base d'aviation , et les sites du Sahara. Donc jusqu'a juillet 1977 et possibilité de renouveler. Boumediene a négocié et recupéré avant terme les principaux sites et bases dont MEK, Reggane, Reghaia, Ain Arnat, etc.... mais a appliqué les accords pour Bou_Namous et In_Eker, en introduisant une presence de militaires Algériens au titre de la coopération comme le stipulaient ces accords.
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      • #4
        B2 Namous (old french testing camp for biological weapon until 1972)

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        • #5
          "dans les arcanes du pouvoir, mémoires de 1962 à 1999" paru aux éditions Barzakh
          Encore un livre que je vais devoir acheter !
          J'adore ce genre d'éditions "mémoires"..
          J'espère qu'il sera truffé de révélations oeilfermé

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          • #6
            La France va dépolluer un ancien site d'essais d'armes chimiques en Algérie


            Lors de la visite d'État du président François Hollande à Alger, les 19 et 20 décembre 2012, un accord confidentiel portant sur l'engagement de dépolluer un ancien site d'essais d'armes chimiques en Algérie que l'armée française a utilisé jusque dans les années 1970 a été signé loin de tout protocole et de toute présence médiatique.




            C'est ce que Jean-Dominique Merchet, journaliste à l'hebdomadaire français Marianne a révélé. Il s'agit du site appelé B2-Namous situé dans le Sahara algérien.

            Selon le même journaliste cité par Jeune Afrique, l'affaire de ce centre de tirs d'essais d'armes chimiques et bactériologiques avait déjà été révélée en octobre 1997 par la presse française. Mais La nouvelle n'avait provoqué aucun émoi au sein de l'opinion algérienne. En France, elle n'avait débouché que sur l'esquisse d'un débat autour de l'utilisation des armes chimiques.

            Pour rappel, la France a conservé durant une période de cinq ans(1962 à 1967) quatre centres d'essais au Sahara : Reggane et In Ekker, pour le nucléaire, Colomb-Béchar (futur B2-Namous) pour les armes chimiques et bactériologiques, et enfin Hammaguir pour la balistique et les fusées spatiales. A l'échéance du délai convenu, Alger et Paris confirment officiellement la fermeture de tous les sites sahariens de l'armée française. Sauf celui de B2-Namous.

            Toujours selon la même source, le président Charles de Gaulle avait demandé à Boumédiène la prorogation de l'accord pour le maintien du centre de Beni Ounif. Contre toute attente, le président algérien concède une période supplémentaire de cinq ans tout en imposant une condition : B2-Namous sera exclusivement une affaire militaire.


            En d'autres termes, pas question d'y associer ou d'en informer les circuits diplomatiques, donc Abdelaziz Bouteflika, ministre des affaires étrangères à l'époque, na pas été mis dans la confidence.

            Un accord-cadre est secrètement signé, le 27 mai 1967, entre l'ambassadeur de France et le commandant Abdelkader Chabou, secrétaire général du ministère de la Défense.


            Toujours selon la même source, jusqu'en 1978, près de 6.000 kilomètres carrés du Sahara, dans la région de Beni Ounif, frontalière avec le Maroc, sont demeurés sous le contrôle de l'armée française. Et ce avec l'accord et, à partir de 1972, la protection de l'armée algérienne.

            A en croire le journaliste français, reprenant les propos tenus par un proche de Abdelaziz Bouteflika en 1997, dans un témoignage fourni à l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, ce dernier aurait confié à son entourage, au sujet du B2-Namous, que "Boumédiène m'a fait un enfant dans le dos !".

            Par Mourad Arbani
            algerie1 . com
            Dernière modification par sako, 23 mai 2017, 00h20.

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            • #7
              Apparemment les petits Frenchies sont toujours à l’œuvre..


              B2-Namous: dépolluer le désert


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              • #8
                Pas très pro le journaliste ...il ne le laisse même pas finir le fil de la phrase qu'il passe à autre chose et puis confondre Boutef avec Boumédienne une fois ça passe mais répété à plusieurs reprises ça devient lourd ...

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