Le président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées au Sénat français, Jean-Pierre Raffarin, est depuis dimanche soir à Alger, où il mène une campagne électorale au profit d’Erwan Borhan Davoux, le candidat du parti les Républicains pour la 9e circonscription des Français de l’étranger.
Mais le temps d’un point de presse, M. Raffarin, connu également pour avoir été le «Monsieur Algérie», lorsqu’il a été mandaté par le président Hollande pour chapeauter la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, est longuement revenu sur les rapports économiques entre l’Algérie et la France et leur devenir à la lumière de l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, non sans s’attarder sur l’aspect politique de ces mêmes relations. Dans le chapitre économique, M. Raffarin souhaite voir les investissements français se multiplier en dépit des difficultés. « Je me bats contre l’idée de la complexité pour les entreprises françaises de s’installer en Algérie », affirme-t-il. « En France, on dit qu’il est difficile d’aller investir en Algérie, pourtant on parle le français. Au Québec, on parle aussi la langue, mais il est également difficile pour les entreprises françaises de s’y implanter […] Toutefois, en Algérie, il y a des investissements de qualité comme celui de Renault, dont les résultats obtenus ont dépassé les prévisions», se réjouit-il.
Cependant, M. Raffarin, qui se dit confiant sur le renforcement du partenariat économique algéro-français, pense que les conditions actuelles ne favorisent pas l’investissement à cause notamment du ralentissement de l’activité en France. Un ralentissement qui pénalise les entreprises françaises dans leur tentative de s’expatrier.
Quid du projet Peugeot ? Il en a été beaucoup question, et sur le sujet, M. Raffarin « pense que le projet a été bien travaillé ».
« C’est un projet qui arrive à maturité. J’ai confiance en ce projet et je ne pense pas qu’il existe de blocages », poursuit-il. Précisant que « ce dossier dégage des ondes positives ». En sa qualité de président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, il était attendu de M. Raffarin qu’il aborde les récents développements de l’actualité régionale, dominée la semaine dernière par la visite effectuée par le président Macron au Mali et à l’issue de laquelle il avait appelé les pays limitrophes, Algérie en tête, à plus « d’exigence ». A ce propos, M. Raffarin a beaucoup insisté sur le fait que « l’Algérie et la France sont engagées dans la lutte contre le terrorisme […] ». Il n’a pas manqué de se montrer rassurant en réaffirmant la nature stratégique des relations entre les deux pays. Et de préciser : « Je ne pense pas qu’il y ait une quelconque attitude de distance. » « Le président Macron continue la stratégie de lutte contre le terrorisme au Mali selon les accords d’Alger », ajoute-t-il,
en mettant l’accent sur « le message envoyé à Bouteflika par Emmanuel Macron », en se rendant au nord du Mali.
mahmoud chaal-reporters.dz
Mais le temps d’un point de presse, M. Raffarin, connu également pour avoir été le «Monsieur Algérie», lorsqu’il a été mandaté par le président Hollande pour chapeauter la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, est longuement revenu sur les rapports économiques entre l’Algérie et la France et leur devenir à la lumière de l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, non sans s’attarder sur l’aspect politique de ces mêmes relations. Dans le chapitre économique, M. Raffarin souhaite voir les investissements français se multiplier en dépit des difficultés. « Je me bats contre l’idée de la complexité pour les entreprises françaises de s’installer en Algérie », affirme-t-il. « En France, on dit qu’il est difficile d’aller investir en Algérie, pourtant on parle le français. Au Québec, on parle aussi la langue, mais il est également difficile pour les entreprises françaises de s’y implanter […] Toutefois, en Algérie, il y a des investissements de qualité comme celui de Renault, dont les résultats obtenus ont dépassé les prévisions», se réjouit-il.
Cependant, M. Raffarin, qui se dit confiant sur le renforcement du partenariat économique algéro-français, pense que les conditions actuelles ne favorisent pas l’investissement à cause notamment du ralentissement de l’activité en France. Un ralentissement qui pénalise les entreprises françaises dans leur tentative de s’expatrier.
Quid du projet Peugeot ? Il en a été beaucoup question, et sur le sujet, M. Raffarin « pense que le projet a été bien travaillé ».
« C’est un projet qui arrive à maturité. J’ai confiance en ce projet et je ne pense pas qu’il existe de blocages », poursuit-il. Précisant que « ce dossier dégage des ondes positives ». En sa qualité de président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, il était attendu de M. Raffarin qu’il aborde les récents développements de l’actualité régionale, dominée la semaine dernière par la visite effectuée par le président Macron au Mali et à l’issue de laquelle il avait appelé les pays limitrophes, Algérie en tête, à plus « d’exigence ». A ce propos, M. Raffarin a beaucoup insisté sur le fait que « l’Algérie et la France sont engagées dans la lutte contre le terrorisme […] ». Il n’a pas manqué de se montrer rassurant en réaffirmant la nature stratégique des relations entre les deux pays. Et de préciser : « Je ne pense pas qu’il y ait une quelconque attitude de distance. » « Le président Macron continue la stratégie de lutte contre le terrorisme au Mali selon les accords d’Alger », ajoute-t-il,
en mettant l’accent sur « le message envoyé à Bouteflika par Emmanuel Macron », en se rendant au nord du Mali.
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