Djaouida M., professeur de français au collège Mohamed Ferouani, à Imama, a été violemment agressée la semaine dernière, dans sa classe, par un de ses élèves de 4e année moyenne, 16 ans et demi, en plein cours avec ses apprenants de 2e AM.
L’enseignante, qui a été gravement touchée à la tempe et à l’œil gauche, à la tête et au cou (elle porte une minerve), est en arrêt maladie de 10 jours signé par le médecin légiste et un mois par le médecin du travail, et très affectée mentalement.
«Mes déboires ont commencé quand une proche de cet élève s’est présentée devant ma salle de cours, faisant fi de la réglementation et s’est mise à donner des coups violents sur la porte avant de commencer à proférer des propos insultants à mon encontre, puis de me menacer carrément devant les enfants terrifiés», témoigne-t-elle. Interloquée et apeurée, l’enseignante s’est gardée d’ouvrir la porte.
Quelques minutes plus tard, ayant repris sa leçon, même si le cœur n’était plus, on frappe à la porte à nouveau «des coups violents à répétition accompagnés d’insultes et tout son lot de vulgarités. C’est à ce moment que, comme si c’était une tornade, la porte a été défoncée, j’ai été violemment projetée par terre.
C’était mon élève de 4e année, qui ne venait d’ailleurs plus à mes cours depuis quelques jours déjà. Inconsciente quelques instants, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, j’écoutais les cris de mes élèves».
Selon Djaouida M., qui ne comprend pas les raisons de cette agression dans l’exercice de ses fonctions, puisqu’elle affirme n’être en conflit avec personne, encore moins avec son élève, elle n’aurait reçu aucun secours dans son établissement: «J’ai demandé qu’on appelle la police, mais en vain. J’ai dû contacter mon frère qui a appelé le SAMU».
Elle a porté plainte, mais en attendant l’issue de l’enquête, elle dit n’avoir reçu aucun soutien des directions de son établissement et de l’éducation. «Des collègues ont observé un sit-in mercredi, soit trois jours après l’agression, pour dénoncer ces dépassements graves dans un espace pédagogique», reconnaît-elle.
Touchée dans sa dignité, Djaouida, 27 ans de carrière, très bien notée, nous a appris que l’agresseur a été traduit en conseil de discipline et a écopé d’une semaine d’arrêt de cours. «A quelques mois de ma retraite, j’espérais être récompensée pour tant d’années d’efforts et d’abnégation, au final, j’ai été maltraitée et touchée dans mon amour-propre, portant des séquelles sur mon corps. Mon combat, c’est aux différents responsables (académie, etc.) de prendre des mesures contre ceux qui sont à l’origine de cette hogra», dit-elle, éplorée.
Chahredine Berriah
el watan
L’enseignante, qui a été gravement touchée à la tempe et à l’œil gauche, à la tête et au cou (elle porte une minerve), est en arrêt maladie de 10 jours signé par le médecin légiste et un mois par le médecin du travail, et très affectée mentalement.
«Mes déboires ont commencé quand une proche de cet élève s’est présentée devant ma salle de cours, faisant fi de la réglementation et s’est mise à donner des coups violents sur la porte avant de commencer à proférer des propos insultants à mon encontre, puis de me menacer carrément devant les enfants terrifiés», témoigne-t-elle. Interloquée et apeurée, l’enseignante s’est gardée d’ouvrir la porte.
Quelques minutes plus tard, ayant repris sa leçon, même si le cœur n’était plus, on frappe à la porte à nouveau «des coups violents à répétition accompagnés d’insultes et tout son lot de vulgarités. C’est à ce moment que, comme si c’était une tornade, la porte a été défoncée, j’ai été violemment projetée par terre.
C’était mon élève de 4e année, qui ne venait d’ailleurs plus à mes cours depuis quelques jours déjà. Inconsciente quelques instants, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, j’écoutais les cris de mes élèves».
Selon Djaouida M., qui ne comprend pas les raisons de cette agression dans l’exercice de ses fonctions, puisqu’elle affirme n’être en conflit avec personne, encore moins avec son élève, elle n’aurait reçu aucun secours dans son établissement: «J’ai demandé qu’on appelle la police, mais en vain. J’ai dû contacter mon frère qui a appelé le SAMU».
Elle a porté plainte, mais en attendant l’issue de l’enquête, elle dit n’avoir reçu aucun soutien des directions de son établissement et de l’éducation. «Des collègues ont observé un sit-in mercredi, soit trois jours après l’agression, pour dénoncer ces dépassements graves dans un espace pédagogique», reconnaît-elle.
Touchée dans sa dignité, Djaouida, 27 ans de carrière, très bien notée, nous a appris que l’agresseur a été traduit en conseil de discipline et a écopé d’une semaine d’arrêt de cours. «A quelques mois de ma retraite, j’espérais être récompensée pour tant d’années d’efforts et d’abnégation, au final, j’ai été maltraitée et touchée dans mon amour-propre, portant des séquelles sur mon corps. Mon combat, c’est aux différents responsables (académie, etc.) de prendre des mesures contre ceux qui sont à l’origine de cette hogra», dit-elle, éplorée.
Chahredine Berriah
el watan
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