RÉFUGIÉS - Plus d'un mois après leur arrivée à la frontière maroco-algérienne, une quarantaine de réfugiés syriens sont toujours coincés dans la zone tampon près de Figuig.
Dans une vidéo partagée ce week-end sur les réseaux sociaux, on voit une partie du groupe, dont de jeunes enfants, pris dans une tempête de sable qui fait s'envoler leur tentes de fortune faites de draps et de bouts de bois.
"Les tempêtes de sable mais aussi de cailloux sont fréquentes dans cette zone", explique au HuffPost Maroc Boubker Largou, président de l'Observatoire marocain des droits humains (OMDH), lui-même originaire de la région. "C'est sans compter les pics de chaleur très difficiles à supporter, notamment entre 11h et 13h, où il fait entre 42 et 43°C", s'alarme-t-il.
Des associations locales parviennent tout de même à amener de temps en temps de l'eau, de la nourriture et des médicaments au groupe de réfugiés. "La population de Figuig peut leur venir en aide, mais l'aide extérieure est impossible, en raison des multiples contrôles de police et barrages de sécurité", indique-t-il.
Selon lui, les pourparlers avec les autorités marocaines, mais également algériennes, sont en cours pour trouver une solution à cette crise. Des pays européens dans lesquels les réfugiés syriens auraient de la famille ont également été contactés afin de favoriser le regroupement familial.
Selon le représentant du Haut commissariat des Nations unies (HCR) au Maroc, Jean-Paul Cavalieri, une douzaine de personnes ont de la famille au Maroc. "Les autorités marocaines ont accepté de considérer la réunification des familles", nous explique-t-il. "Via les procédures légales en vigueur, leur requête sera examinée et traitée et ils devraient pouvoir obtenir des visas si les conditions sont remplies".
Pour les autres, l'affaire est plus complexe. Le bureau du HCR à Rabat est en contact avec celui d'Alger pour tenter de trouver une solution. "Nous espérons qu'il y aura des avancées des deux côtés", indique M. Cavalieri. Concernant les discussions avec d'autres pays européens, ce dernier ne veut pas en dire plus, "par respect pour ces personnes et pour les pays concernés"
Dans une vidéo partagée ce week-end sur les réseaux sociaux, on voit une partie du groupe, dont de jeunes enfants, pris dans une tempête de sable qui fait s'envoler leur tentes de fortune faites de draps et de bouts de bois.
"Les tempêtes de sable mais aussi de cailloux sont fréquentes dans cette zone", explique au HuffPost Maroc Boubker Largou, président de l'Observatoire marocain des droits humains (OMDH), lui-même originaire de la région. "C'est sans compter les pics de chaleur très difficiles à supporter, notamment entre 11h et 13h, où il fait entre 42 et 43°C", s'alarme-t-il.
Des associations locales parviennent tout de même à amener de temps en temps de l'eau, de la nourriture et des médicaments au groupe de réfugiés. "La population de Figuig peut leur venir en aide, mais l'aide extérieure est impossible, en raison des multiples contrôles de police et barrages de sécurité", indique-t-il.
Selon lui, les pourparlers avec les autorités marocaines, mais également algériennes, sont en cours pour trouver une solution à cette crise. Des pays européens dans lesquels les réfugiés syriens auraient de la famille ont également été contactés afin de favoriser le regroupement familial.
Selon le représentant du Haut commissariat des Nations unies (HCR) au Maroc, Jean-Paul Cavalieri, une douzaine de personnes ont de la famille au Maroc. "Les autorités marocaines ont accepté de considérer la réunification des familles", nous explique-t-il. "Via les procédures légales en vigueur, leur requête sera examinée et traitée et ils devraient pouvoir obtenir des visas si les conditions sont remplies".
Pour les autres, l'affaire est plus complexe. Le bureau du HCR à Rabat est en contact avec celui d'Alger pour tenter de trouver une solution. "Nous espérons qu'il y aura des avancées des deux côtés", indique M. Cavalieri. Concernant les discussions avec d'autres pays européens, ce dernier ne veut pas en dire plus, "par respect pour ces personnes et pour les pays concernés"
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