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La ripouxblique en Marche : Richard Ferrand empêtré dans une affaire

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  • La ripouxblique en Marche : Richard Ferrand empêtré dans une affaire

    Le ministre français de la cohésion des territoires est sous pression pour avoir dans le passé avantagé son épouse dans des négociations immobilières

    Officiellement, l’affaire est close. «Les électeurs pourront, dans deux semaines, dire s’ils font, comme moi, confiance à Richard Ferrand», a asséné vendredi le chef du gouvernement français Edouard Philippe, interrogé sur l’avenir de son ministre de la Cohésion des territoires. Pas question donc d’une «jurisprudence Macron» qui entraînerait, sous le nouveau quinquennat présidentiel, la démission de tout ministre soupçonné d’avoir fait bénéficier ses proches de largesses financières.
    Mis en cause par le «Canard enchaîné» de mercredi, à propos de faveurs immobilières accordées à son épouse lorsqu’il dirigeait les Mutuelles de Bretagne, le député sortant socialiste du Finistère, nommé ministre le 10 mai, apparaît donc pour l’heure protégé par celui qu’il a largement contribué à propulser à l’Elysée.


    Première entorse
    Difficile, pourtant, de ne pas voir dans cette décision de soutenir Richard Ferrand une première entorse à la promesse du candidat Emmanuel Macron de «moraliser» la vie politique hexagonale. Certes, le ministre ne fait pour l’heure l’objet d’aucune poursuite. Il n’a pas non plus permis à son épouse de réaliser une belle opération immobilière alors qu’il était élu (les faits se sont déroulés un an avant son élection à l’assemblée nationale en 2012). Mais l’argument du pouvoir selon lequel l’intéressé n’a rien à se reprocher ne tient guère.
    En ayant fait bénéficier sa femme d’informations confidentielles alors qu’il occupait la direction d’un organisme mutualiste supposé être non lucratif, le nouveau ministre n’a pas commis de délit, mais s’est clairement servi de sa position pour avantager sa famille. Avant, une fois élu, d’employer son fils comme assistant parlementaire durant quelques mois. Ce que d’autres élus – comme l’ex-candidat à la présidence François Fillon (de nouveau convoqué par les juges le 30 mai dans le cadre du «Penelopegate») ou l’ex-ministre socialiste de l’Intérieur Bruno le Roux (contraint de démissionner en mars 2017, cinq mois après sa nomination) – ont payé très cher.


    Rapport de force politique
    La réalité est qu’un rapport de force très politique se cache derrière le cas Ferrand. L’ex député PS breton – candidat à sa réélection lors des législatives des 11 et 18 juin dans la circonscription de Carhaix-Plouguer – a été l’un des premiers à rallier Emmanuel Macron, dont il fit la connaissance comme rapporteur de son texte de loi sur la croissance et l’activité en 2014. Il vient par ailleurs de Bretagne, la région très centriste présidée jusqu’à ces derniers jours par le ministre des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian, l’un des «éléphants» du gouvernement et le seul du quinquennat Hollande à avoir conservé un portefeuille (il fut ministre de la Défense de 2012 à 2017).
    Il a, enfin, joué depuis un an le rôle crucial de chef d’état-major du mouvement «En Marche!», dont il a contribué à nommer et à former tous les cadres. Bref, il est l’un des piliers de la «macronie» de terrain, au service d’un président qui n’avait jamais été élu avant sa victoire du 7 mai.


    Richard Ferrand ou l’envers du décor d’un quinquennat dont le premier projet de loi, porté par le ministre de la justice centriste François Bayrou, sera justement un texte sur la moralisation de la vie politique? «Ferrand a fait ce qui apparaît sans doute normal aux yeux d’un ancien banquier d’affaires comme Macron: il a profité des circonstances pour enrichir sa famille sans léser personne», ironise-t-on du côté des «Républicains», le parti de droite que plusieurs sondages donnent nettement battu aux prochaines législatives (20% des suffrages contre 30% à la «République en Marche», le parti présidentiel qui pourrait donc obtenir la majorité absolue des 577 sièges de députés).
    <h3>Enquête réclamée par la droite</h3>La droite, qui réclame l’ouverture d’une enquête, bute pour l’heure sur le refus du parquet national financier pour laquelle cette «transaction commerciale» acceptée par les Mutuelles de Bretagne n’a pas transgressé la loi. Le parquet de Brest a adopté la même position. Le parti socialiste, qui détenait la majorité sortante et se retrouve menacé par la déferlante Macron, exige néanmoins des investigations et l’organe français de supervision des banques et des assurances a été saisi pour «forte suspicion» sur «les conditions d’occupation, de fixation des loyers et des montants des travaux» effectués dans l’immeuble acquis par l’épouse du ministre.
    Conséquence? Rien pour le moment. Sans nouvel élément, l’option Macron semble donc être, pour l’heure, celle du couvercle qu’on referme sur certaines soutes de la République Française.


    source : letemps.ch ( normalement , aucun lien avec l'AFP )






    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

  • #2
    ca commence , Hollade Au moins il avait attendu ces neufs premiers mois avant que le scandale cahuzac eclate .....

    mais ca va le pârquet de brest vient de dire qu'il n'y a pas matiére à diligenter une enquete ....... Ouufffff !!!!!
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Et dire que dans nos pays de m... les dirigeants se goinfrent non pas de milliers d'euros mais de milliards, sans que personne ne trouve à redire...bravo aux français, leur démocratie fonctionne, ils connaissent mieux la justice que nous.

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      • #4
        Certes, le ministre ne fait pour l’heure l’objet d’aucune poursuite. Il n’a pas non plus permis à son épouse de réaliser une belle opération immobilière alors qu’il était élu (les faits se sont déroulés un an avant son élection à l’assemblée nationale en 2012). Mais l’argument du pouvoir selon lequel l’intéressé n’a rien à se reprocher ne tient guère.
        1-Je me demande si c'est une faute de frappe ou c'etait intentionnel d'ecire que "qu’il était élu" pour mettre entre parenthèse"(les faits se sont déroulés un an avant son élection à l’assemblée nationale en 2012)"a la suite?

        En ayant fait bénéficier sa femme d’informations confidentielles alors qu’il occupait la direction d’un organisme mutualiste supposé être non lucratif, le nouveau ministre n’a pas commis de délit, mais s’est clairement servi de sa position pour avantager sa famille. .
        C’était un appel d'offre,donc il n'y avait rien de secret.3 propositions étaient sur la table,ils ont choisi la moins chère point.
        Maintenant ces journalistes n’arrêtent pas de faire des commentaires inutiles,devraient plutot enquêter pour savoir s'il y a eu enrichissement personnel.

        Avant, une fois élu, d’employer son fils comme assistant parlementaire durant quelques mois. Ce que d’autres élus – comme l’ex-candidat à la présidence François Fillon (de nouveau convoqué par les juges le 30 mai dans le cadre du «Penelopegate») ou l’ex-ministre socialiste de l’Intérieur Bruno le Roux (contraint de démissionner en mars 2017, cinq mois après sa nomination) – ont payé très cher
        Pourquoi ne pas expliquer que pour le premier les sommes étaient exorbitantes et la véracité de l'emploie n'a toujours pas ete prouvé et qu'il y a une mise en examen.
        Pour le 2eme,ce sont des enfants mineurs qui ont étés embauchés et qu'il y a une ouverture d'une enquête préliminaire.

        ca commence , Hollade Au moins il avait attendu ces neufs premiers mois avant que le scandale cahuzac eclate ....
        Tu a une preuve que l'affaire Ferrand est un scandale?Etre oblige de rétablir une vérité va donner 'impression de défendre l’intéressé,mais le manque d'objectivité dans l'analyse d'un texte démontre que l'on est encore en retard. .
        Dernière modification par annabideparis, 27 mai 2017, 13h18.

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