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@Bachi
Il faut a tout prix que je te donne un hug de fraternite', Bachi. avec ce hug je revivrai toutes ces annees ou je devorais ses articles dans Algerie actualite'. C etait la periode boumedieniste... mais Tahar savait manier le verbe pour ne pas s attirer les ennuis du diable.. helas jusqu a ce que un imbecile ne lui prit la vie sans qu il sache la gravite' de son acte.
L algerie qui assassine ses genies.
Tahar... tout comme Matoub, ur ttemmaten ara (ne meurent pas).
Envoyé par Bachi
Allah yar7emou ...
on a fait les mêmes classes à Fac centrale.
Un gars very sympa.
Son assassinat a été un grand choc.
Le poeme de sa maman meurtrie m a emu au point d avoir les larmes aux yeux. Matoub aurait dit:"Pourquoi?, oui, pourquoi?"
Merci Slimane53 pour le partage de cette vidéo très émouvante...
Le poème d'une mère à son fils...Il parait qu'il n'y a pas plus grande douleur que la perte d'un enfant, et plus est, dans des conditions abominables !
Sa fille disait dans la vidéo qu'elle voulait être journaliste comme son père. J'ai pas retrouvé d'info à ce sujet, juste quelques écrits :
" Cela fait déjà seize ans que tu nous as quittés à jamais ; en évoquant le souvenir des moments agréables que le temps n'arrivera jamais à effacer. Un jour, alors que tu étais à la maison en train d'écrire, je t'ai demandé ce que tu faisais, tu m'as répondu que tu écrivais un roman, que tu appelleras soit Kenza, soit les Trois frères ; et aussi quand tu nous emmenais à ton travail et tu essayais de nous expliquer le monde de la presse et comment fonctionne un journal et bien d'autres souvenirs. Sois sûr que jamais on n'oubliera les moments qu'on a partagés. Même si tu nous a quittés trop vite et d'une mort violente, ton image restera gravée à jamais dans nos cœurs et nos esprits. Tu resteras pour nous un symbole de courage et de fierté car tu étais l'un des hommes que l'Algérie ne pourra pas remplacer si facilement. Ce qui nous manquera le plus, c'est ton amour, ton affection et la protection d'un père car tu étais notre espoir et notre courage, et c'est vraiment dur sans toi. Mais on est fiers d'avoir un mari et papa qui a défendu ses idées car tu voulais apporter quelque chose de durable pour ton pays. Tu es une grande perte pour l'Algérie et pour la culture ; lire et traduire Tahar Djaout est le meilleur hommage que nous puissions te consacrer. Que ton repos soit aussi doux que fut ton cœur."
Au risque de décevoir les admirateurs/trices de Djaout (dont je suis), la citation qui lui est généralement attribuée, et qu'on peut lire dans le post initial de ce topic, n'est malheureusement pas de lui, mais du poète palestinien Mou3in Bsissou, qui a probablement influencé Djaout. Extrait du recueil de Bsissou/Bseiso "Al-Ma3raka", paru au début des années 50 :
الصمتُ موت
قُلْها ومُتْ
فالقول ليس ما يقوله السلطان والأمير
وليس تلك الضحكة التي يبيعها المهرّج الكبير للمهرّج الصغير
Merci pour l'info...j'ignore si Djaout se l'est approprié ou s'il citait la source...quoi qu'il en soit ça ne fait pas de lui un homme moins courageux...
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