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Le mois du ramadan, une aubaine pour le marché halal en France

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  • Le mois du ramadan, une aubaine pour le marché halal en France

    L'économie du marché halal, en plein essor en France, est dopée par le ramadan, mois de jeûne, qui débute ce samedi.

    Chaque année, durant la période du ramadan, la consommation de produits halal bondit en France. Selon l'agence de communication ethnique Solis, les dépenses alimentaires des ménages augmenteraient de 40% pendant le ramadan: dîners en famille ou entre amis, les musulmans français en profitent pour se retrouver autour de plats traditionnels. Cette propension plus forte des ménages à consommer est notamment entretenue par une offre plus abondante des points de vente.

    Pour l'occasion, les moyennes et grandes surfaces adaptent leur offre alimentaire et multiplient les opérations promotionnelles. Les grandes enseignes lancent des campagnes de marketing ciblées autour des produits phares du ramadan que sont les dattes, les feuilles de brick ou le lait fermenté. Ce mois de jeûne est notamment marqué par une présence massive des marques des grands groupes alimentaires, qui profitent souvent d'une plus grande visibilité pour lancer leurs nouveaux produits, exposés dans des rayons halal étendus.

    Selon l'enquête Horizons Shoppers de l'agence Solis, 62% des personnes interrogées originaires du Maghreb disent avoir constaté des offres spéciales durant le mois du ramadan en 2015. De même, 52% déclarent avoir reçu dans leur boîte aux lettres un prospectus d'une grande surface avec des offres spécifiques. Les consommateurs peuvent également profiter d'une offre non alimentaire, comme une vaisselle spécialement dédiée. Par ailleurs, les restaurants proposant de la nourriture halal sont souvent très prisés pour rompre le jeûne, le soir venu.

    Un chiffre d'affaires de 5,5 milliards d'euros en 2013

    En l'espace de dix ans, le marché halal a connu une croissance exponentielle en France. Son chiffre d'affaires dépassait les 5,5 milliards d'euros en 2013, selon Solis France: 4,5 milliards s'expliquaient par le panier de consommation des ménages, et 1 milliard était dépensé dans la restauration rapide extérieure. Le développement récent de ce marché, dont le chiffre d'affaires augmente de 10 à 15% par an, s'explique notamment par une demande en pleine expansion.

    Le halal est devenu un véritable business. Les moyennes et grandes surfaces adoptent une véritable stratégie de développement pour être présentes sur ce marché aux côtés des boutiques et épiceries traditionnelles. Les produits halal bénéficient d'une plus grande visibilité à travers des campagnes de publicité plus fréquentes et des rayons dédiés au sein des supermarchés.
    Par ailleurs, le marché du halal s'est largement étendu au cours de ces dernières années. D'abord concentré autour de la viande halal, il s'est ensuite développé sur d'autres produits alimentaires. Aujourd'hui, les consommateurs peuvent également acheter des produits de consommation non alimentaires halal: entre cosmétiques et produits ménagers, le périmètre du halal s'est considérablement élargi en France. Les produits élaborés gagnent des parts de marché. Un business s'est construit autour d'une grande diversité de produits et de services (tourisme halal, finance halal...). Mais la viande continue de représenter le coeur du marché: elle représente à ce jour 85% de la consommation halal.


    le figaro

  • #2
    Le Figaro aime alimenter l'islamophobie grandissant des Français.
    Le marché de la viande Hallal est illégal mais les pouvoirs publiques ferment les yeux pour l'instant.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      @Chouan,

      Le marché de la viande Hallal est illégal mais les pouvoirs publiques ferment les yeux pour l'instant.
      C'est faux, la pratique de l'étourdissement avant abattage n'est pas obligatoire pour l'abattage rituel en France. C'est une dérogation reconnue.

      De plus, c'est un sujet trop sensible car il touche aussi bien les musulmans que les juifs et c'est ce qui doit déranger certains pour l'interdire complètement.

      De plus, quand on voit toutes les vidéos tournées en clandestinité sur les abattages "classiques", on voit bien d'où vient la maltraitance pour l'instant. Ca n'a pas l'air de déranger les gens plus que ça. La vidéo fait le buzz quelques jours et puis on passe à autre chose.



      Répondant à la question d’un député, le ministère de l’agriculture a rappelé le 5 janvier que l’abattage rituel, réalisé par juifs et musulmans sans étourdissement préalable de l’animal, était légal et conforme à la laïcité.

      Répondant à une question du député socialiste Hervé Féron, qui alertait sur « la nécessité de mettre fin à (des) pratiques violentes qui sont très vraisemblablement sources de souffrance pour les animaux au cours de leurs derniers instants », le ministère de l’agriculture a réaffirmé la légalité de l’abattage rituel dans une réponse publiée au Journal officiel le 5 janvier.

      En effet, les juifs jugent qu’une viande n’est pas casher si l’animal a été étourdi préalablement à la saignée. De même, aux yeux de certains musulmans, ce principe vaut pour la viande halal, même si des mosquées autorisent l’électronarcose, l’étourdissement au moyen de l’électricité.

      Le texte rappelle que la dérogation à l’obligation d’étourdissement des animaux, « relevant du libre exercice du culte », est encadrée par le droit français et européen et que cette possibilité « ne porte pas atteinte à la laïcité ».

      Système de contrôle de l’abattage rituel

      Dans sa réponse, le ministère précise que « l’abattage sans étourdissement ne peut être réalisé qu’après immobilisation de l’animal et en respectant l’ensemble des mesures prévues par la réglementation en matière de protection animale et de sécurité sanitaire des aliments ».

      Après plusieurs polémiques, un décret de 2012 avait mis en place « un système d’enregistrement permettant de vérifier que l’usage de la dérogation correspond à des commandes commerciales ou à des ventes qui le nécessitent ». « Ces enregistrements sont mis à disposition des services vétérinaires en abattoir, permettant ainsi à ceux-ci de vérifier la bonne tenue de ces registres et la concordance entre des lots effectivement abattus sans étourdissement et l’existence de commandes ou de ventes effectivement réalisées », précise le texte.

      Le ministère de l’agriculture indique en outre qu’un plan d’action « spécifique aux abattoirs est par ailleurs en cours de finalisation », concernant la responsabilité de l’exploitant et l’optimisation des contrôles. Un volet propre au respect des règles de bien-être animal y sera développé.

      Inquiétudes du grand rabbin de France

      Cette réponse devrait rassurer les juifs et musulmans de France, qui s’inquiètent régulièrement de la remise en question de l’abattage rituel.

      En décembre dernier, le grand rabbin de France Haïm Korsia avait fait part de son « indignation » suite à la prise de position du président du Conseil de l’ordre des vétérinaires, qui demandait que tout animal soit « privé de conscience d’une manière efficace, préalablement à la saignée et jusqu’à la fin de celle-ci ».

      Une proposition de loi qui devrait être déposée au printemps est en cours de préparation. La question de l’abattage rituel demeure l’un des points les plus épineux.

      Marie Malzac

      La Croix

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      • #4
        Et á qui profite ce business ????
        Always on the sunny side.....

        Commentaire


        • #5
          Et á qui profite ce business ????
          D'une part aux salafistes et d'autre à enrichir les tueurs d'enfant Palestiniens!
          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

          Commentaire


          • #6
            D'une part aux salafistes
            n'importe quoi..mais alors la, zemmour n'aurait pas fait mieux...

            Commentaire


            • #7
              n'importe quoi..mais alors la, zemmour n'aurait pas fait mieux...
              Au lieu de braire, dis nous ou va l'argent!!!
              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

              Commentaire


              • #8
                soigne ton langage ya k7al rass que tu restera toute ta vie même si tu changes de peau....

                dés que tu vois un topic Islam tu commences à aboyer de rage. pourquoi...je ne sais pas..

                pour l'argent, elle va là ou tu sais

                Commentaire


                • #9
                  J'ai des voisins qui ont une boucherie islamique et ils sont loin d'être des salafiste Mr Zemmour !

                  Commentaire


                  • #10
                    overclocker
                    dés que tu vois un topic Islam tu commences à aboyer de rage. pourquoi...je ne sais pas..

                    pour l'argent, elle va là ou tu sais
                    ha ha ha !

                    moi je ne répond même pas à ce type d'énergumène anti-musulmans !
                    des haineux comme lui, il faut les mépriser !

                    et c'est rudement efficace !
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                    Commentaire


                    • #11
                      ha ha ha !

                      moi je ne répond même pas à ce type d'énergumène anti-musulmans !
                      des haineux comme lui, il faut les mépriser !

                      et c'est rudement efficace !
                      je savais pas qu'il était à ce point atteint...

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                      • #12
                        A chacun son opinion!
                        Dites moi donc ou va l'argent prélevé pour la certification Halal tout comme la certification Cacher!
                        Ce n'est pas être anti-Musulman que de ne pas accepter l'abattage sans étourdissement, c'est simplement le respect des animaux.
                        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                        Commentaire


                        • #13
                          bonjour
                          desolé pour le hs mais il y a des points à éclaircir sur le halal est un business le premier à s’enrichir c'est l'industrie agroalimentaire, puis l’état français(tva) et enfin certain pseudo certificateur.

                          F. Bergeaud-Blackler : « La poule aux oeufs d'or halal montre sa tête à chaque présidentielle »
                          PROPOS RECUEILLIS PAR N.S - NATHALIE SILBERT | LE 28/09/16 À 17H51

                          La sociologue explique comment le halal s'est imposé et a régulièrement étendu son champ.
                          Florence Bergeaud Blackler est chargée de recherche au CNRS et à l'Institut de recherche et d'études sur le monde arabe et musulman d'Aix Marseille. Auteur de plusieurs ouvrages sur le halal - « Les sens du halal », et « Le marché halal ou l'invention d'une tradition qui paraîtra en janvier -, elle revient sur les enjeux du marché halal et d'une contribution qui serait prélevée sur cette filière.

                          Vous écrivez que le marché halal est né dans les pays sans tradition musulmane. Comment est-il né ?

                          Le marché halal est un marché mondialisé industriel né dans les années 1980 d'une rencontre entre deux utopies : celle, néolibérale, du libre-échange dans un marché mondial sans frontières et celle du fondamentalisme islamique porté par deux tendances : les Frères musulmans et les salafistes pour lesquels, je résume, le Coran et l'exemple du prophète doivent être suivis à la lettre.
                          Ces fondamentalistes marchands et religieux ont fait courir l'idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques en termes d'alimentation. Jusque-là, en dehors de quelques juristes d'écoles rigoristes, et de groupes islamistes originaires du continent indien, les autorités religieuses, y compris les plus radicales comme le célèbre prédicateur Al-Qaradawi, considéraient que les musulmans pouvaient consommer la nourriture des pays de tradition chrétienne et juive. Conscients de ce que la frontière alimentaire peut avoir de politique, les fondamentalistes ont fait évoluer leur position. Ils ont déclaré illicites l'alimentation des pays sécularisés et clôt l'espace alimentaire musulman.
                          Lire aussi :
                          > ENQUÊTE Les milliards si convoités de la filière halal
                          Alors que le principe était la confiance, les fondamentalistes ont installé la méfiance dans un contexte alimentaire anxiogène : au moindre doute, il faut s'abstenir de consommer ces produits occidentaux ont lancé les chefs religieux ! Ils ont appelé à manger des produits licites, halal. L'Iran, l'Arabie Saoudite puis d'autres pays musulmans ont exigé des pays non musulmans qu'ils fournissent des produits licites, et les industriels des pays non musulmans ont accepté de fournir une marchandise contrôlée par des musulmans, pour gagner de nouveaux marchés.

                          Comment expliquez-vous l'expansion permanente des domaines auxquels le halal s'applique ?

                          Le marché halal était d'abord limité au contrôle de l'abattage rituel, puis à l'aube des années 2000 il s'est étendu à toute l'alimentation, puis aux autres produits de consommation. Cette extension on la doit en particulier à la Malaisie. Ce petit pays réislamisé, synthèse du néo-capitalisme et du rigorisme musulman, a réussi à faire reconnaître dans le monde entier sa conception très restrictive du halal -basée sur une stricte pureté alimentaire - par le biais du Codex Alimentarius, l'organe de normalisation alimentaires de référence des pays de l'OMC.
                          Les « directives halal " du Codex publiée en 1997, qui n'hésitent pas à se référer « à la Loi islamique », indiquent que ne peuvent pas être reconnus comme halal des aliments qui contiennent des traces de porc ou d'alcool. Or dans l'agro-alimentaire, de très nombreux additifs en contiennent, ce qui « contamine » un nombre incalculables d'aliments qui ont alors besoin d'être « certifiés " halal... Le label halal a commencé à être exigé pour les aliments, puis pour tout ce qui s'ingère ou peut entrer dans le corps par la peau : les cosmétiques, les médicaments, les vaccins etc.
                          En parallèle est né le marketing islamique, la mode charia compatible (dont le burkini est issu), les hôtels et le tourisme halal, sous l'influence d'entrepreneurs turcs issus de la vague de réislamisation qu'a connue la Turquie dans les années 1980-1990.

                          Comment expliquez-vous le double discours des acteurs (industriels, instances religieuses..) qui d'un côté, se plaignent du désordre sur le marché de la certification et de l'autre, font tout pour freiner l'émergence d'une norme unique ?

                          Il n'existe quasiment pas de filière religieuse halal. Les produits halal sont fabriqués par des industries conventionnelles qui commercialisent une partie de leur production sous label halal. Elles font appel à des agences de certification halal qui sont la clé de voûte du système puisque ce sont elles qui fixent les standards de conformité. Car, évidemment, les textes religieux ne disent rien sur les process industriels du XXI°. Or, ces agences de certification sont intéressées par l'argent du halal mais aussi par la légitimité religieuse que procure la surveillance alimentaire. Gilles Kepel le disait déjà il y a 30 ans : celui qui contrôle le halal en retire du crédit dans le champ religieux. Donc, une norme fixée n'avantagerait pas forcément ceux qui, pour gagner ce crédit, cherchent à se montrer plus strictement halal que les autres.
                          Quant aux industriels, ils veulent une chose : vendre. Ils sont favorables à la stabilisation de la norme car cela leur permettrait d'êtres moins dépendants d'agences de certification capricieuses, mais seulement si cela leur permet de faire des bénéfices. Ils ne veulent pas adopter la norme proposée dans la charte halal du Conseil français du culte musulman (CFCM), parce qu'elle leur coûterait trop cher et ne serait pas nécessairement acceptée à l'étranger. Or le CFCM ne cherche pas à négocier, mais seulement à asseoir son autorité. Tant que les religieux ne leur proposent pas les meilleures conditions de rentabilité, les industriels ont intérêt à ce que le système reste concurrentiel et souple. D'où les doubles discours des uns et des autres. La norme halal n'est pas une règle, c'est un jeu.
                          Les pouvoirs publics ont relancé l'idée non pas d'une « taxe ", mais d'une « contribution volontaire négociée " sur l'économie du halal. C'est un vieux serpent de mer, mais elle semble faire son chemin. A-t-elle, selon vous, plus de chance d'aboutir aujourd'hui ?
                          Il est toujours possible de mettre en place une taxe volontaire. Il est plus difficile de convaincre des volontaires. Pour que cette taxe soit acceptée il faudrait une norme unique, or comme je l'ai dit, les acteurs marchands comme religieux, malgré ce qu'ils disent, ne le souhaitent pas nécessairement.
                          Comme nos élus ont en tête le modèle de la cacheroute, et qu'ils veulent trouver de l'argent non public, ils trouvent l'idée du halal miraculeuse. Ils ne voient pas, ou ne veulent pas voir, que les modèles halal et casher ne sont pas comparables, que judaïsme et islam sont des religions différentes dans leur histoire et leur fonctionnement. La poule aux oeufs d'or halal montre sa tête à l'approche de chaque élection présidentielle...

                          Quels problèmes cela peut-il poser ?

                          Le principe d'une taxe halal ne pose pas de problème puisque les industriels paient déjà des agences de certification privées pour une mise en conformité halal. Ce qui pose problème, c'est qu'un Etat laïque décide de l'orientation de l'argent du halal, qu'il veuille encadrer une pratique qui favorise les idées, les conceptions et les tiroirs caisses des tendances intégralistes de l'islam qui ont réduit l'espace des possibles pour faire du halal une marque identitaire et un instrument de pression consumériste. C'est très imprudent, et parfaitement contre-productif si l'idée est d'amorcer une pompe à finance pour déradicaliser. Ce sont évidemment les fondamentalistes qui gagneront dans la surenchère normative du halal et dans la promotion du marketing islamique aux dépends des tendances sécularistes qu'elles n'ont cessé de combattre.
                          propos recueillis par N.S

                          En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/28/09/2016/l...LsIqIfw3D2e.99
                          Dernière modification par libert, 30 mai 2017, 09h40.

                          Commentaire


                          • #14
                            premier bénéficiaire c'est les juifs quand mémé incroyable la bêtise des musulmans oeilfermé

                            Commentaire


                            • #15
                              A chacun son opinion!
                              Dites moi donc ou va l'argent prélevé pour la certification Halal tout comme la certification Cacher!
                              Ce n'est pas être anti-Musulman que de ne pas accepter l'abattage sans étourdissement, c'est simplement le respect des animaux.
                              Il va équiper les mosquée de France qui contrairement à bon nombre de synagogue et d'église ne sont pas financées par l'etat !

                              L'abattage par étourdissement est une barbarie monstrueuse puisque l'animal se réveille lorsque qu'on le découpe en morceaux les influx nerveux causés par le démembrement réveillent l'animal et c'est le début du calvaire dans des souffrances attroces. L'engorgement tue l'animal en quelques secondes et permet l'évacuation des liquides contaminant comme le sang !

                              Le marché halal est un marché mondialisé industriel né dans les années 1980 d'une rencontre entre deux utopies : celle, néolibérale, du libre-échange dans un marché mondial sans frontières et celle du fondamentalisme islamique porté par deux tendances : les Frères musulmans et les salafistes pour lesquels, je résume, le Coran et l'exemple du prophète doivent être suivis à la lettre.
                              Ces fondamentalistes marchands et religieux ont fait courir l'idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques en termes d'alimentation. Jusque-là, en dehors de quelques juristes d'écoles rigoristes, et de groupes islamistes originaires du continent indien, les autorités religieuses, y compris les plus radicales comme le célèbre prédicateur Al-Qaradawi, considéraient que les musulmans pouvaient consommer la nourriture des pays de tradition chrétienne et juive. Conscients de ce que la frontière alimentaire peut avoir de politique, les fondamentalistes ont fait évoluer leur position. Ils ont déclaré illicites l'alimentation des pays sécularisés et clôt l'espace alimentaire musulman.
                              Lire aussi :
                              > ENQUÊTE Les milliards si convoités de la filière halal
                              Alors que le principe était la confiance, les fondamentalistes ont installé la méfiance dans un contexte alimentaire anxiogène : au moindre doute, il faut s'abstenir de consommer ces produits occidentaux ont lancé les chefs religieux ! Ils ont appelé à manger des produits licites, halal. L'Iran, l'Arabie Saoudite puis d'autres pays musulmans ont exigé des pays non musulmans qu'ils fournissent des produits licites, et les industriels des pays non musulmans ont accepté de fournir une marchandise contrôlée par des musulmans, pour gagner de nouveaux marchés.
                              N'importe quoi ! Les échos point fr vont nous apprendre ce qu'est le Halal wallah elle ne manque pas d'air cette presse française !

                              C'est qui dérange c'est que c'est un marché qui profite aux musulmans !

                              Quels problèmes cela peut-il poser ?

                              Le principe d'une taxe halal ne pose pas de problème puisque les industriels paient déjà des agences de certification privées pour une mise en conformité halal. Ce qui pose problème, c'est qu'un Etat laïque décide de l'orientation de l'argent du halal, qu'il veuille encadrer une pratique qui favorise les idées, les conceptions et les tiroirs caisses des tendances intégralistes de l'islam qui ont réduit l'espace des possibles pour faire du halal une marque identitaire et un instrument de pression consumériste. C'est très imprudent, et parfaitement contre-productif si l'idée est d'amorcer une pompe à finance pour déradicaliser. Ce sont évidemment les fondamentalistes qui gagneront dans la surenchère normative du halal et dans la promotion du marketing islamique aux dépends des tendances sécularistes qu'elles n'ont cessé de combattre.
                              propos recueillis par N.S
                              Gros délires !

                              Comment expliquez-vous l'expansion permanente des domaines auxquels le halal s'applique ?

                              Le marché halal était d'abord limité au contrôle de l'abattage rituel, puis à l'aube des années 2000 il s'est étendu à toute l'alimentation, puis aux autres produits de consommation. Cette extension on la doit en particulier à la Malaisie. Ce petit pays réislamisé, synthèse du néo-capitalisme et du rigorisme musulman, a réussi à faire reconnaître dans le monde entier sa conception très restrictive du halal -basée sur une stricte pureté alimentaire - par le biais du Codex Alimentarius, l'organe de normalisation alimentaires de référence des pays de l'OMC.
                              Les « directives halal " du Codex publiée en 1997, qui n'hésitent pas à se référer « à la Loi islamique », indiquent que ne peuvent pas être reconnus comme halal des aliments qui contiennent des traces de porc ou d'alcool. Or dans l'agro-alimentaire, de très nombreux additifs en contiennent, ce qui « contamine » un nombre incalculables d'aliments qui ont alors besoin d'être « certifiés " halal... Le label halal a commencé à être exigé pour les aliments, puis pour tout ce qui s'ingère ou peut entrer dans le corps par la peau : les cosmétiques, les médicaments, les vaccins etc.
                              En parallèle est né le marketing islamique, la mode charia compatible (dont le burkini est issu), les hôtels et le tourisme halal, sous l'influence d'entrepreneurs turcs issus de la vague de réislamisation qu'a connue la Turquie dans les années 1980-1990.
                              Le halal a toujours existait à tous les niveau pas uniquement dans la consommation de viande ce qui emmerde les occidentaux c'est que ce marché échappe aux multinationales occidentales ! C'est un marché communautaire et qu'il ne peut être géré et réglementé par des gens sensible à cette question !
                              Dernière modification par iridium, 30 mai 2017, 10h28.

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