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Le triomphe de Benghabrit

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    Actualités : LES RÉSEAUX SOCIAUX ENTHOUSIASTES APRÈS SA RECONDUCTION

    La ministre de l’Education nationale a été maintenue dans le nouveau gouvernement de Tebboune. Mauvaise nouvelle pour ses détracteurs et une bouffée d’air frais pour ses approbateurs. La ministre, cible de critiques et qui dérange les conservateurs va devoir poursuivre, malgré eux, sa politique à la rentrée.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le maintien de la ministre de l’Education nationale à son poste a été largement commenté sur les réseaux sociaux et de nombreux internautes ont exprimé leur soulagement. «Une bonne nouvelle pour nos enfants, Benghabrit pourra enfin continuer les réformes qu’elle a entamées pour moderniser l’école», lit-on, entre autres, sur de nombreux posts sur les réseaux sociaux.
    Pour beaucoup de parents, elle représente le seul espoir pour relever le niveau d’une école en dégringolade permanente. Pourtant, elle dérange les conservateurs qui voient en sa démarche de moderniser l’école algérienne un risque à éliminer. D’ailleurs, depuis son installation, son style de femme moderne n’a pas plu à ces derniers. Ils ne s’en cachent pas, des islamistes conservateurs se succèdent sur les plateaux de télévision privées et de journaux arabophones, en particulier, pour l’attaquer et dénoncer «la menace». Elle était et reste toujours la cible des adeptes du statu quo.
    Après la cabale des fuites de sujets du bac de 2016, pour la pousser vainement à la porte, on a tenté d’orchestrer un nouveau coup contre elle lors de l’examen de fin de cycle primaire de mercredi dernier. Pourtant, le président de la République lui renouvelle, encore une fois, sa confiance. Mais ses détracteurs espèrent toujours la voir faire ses cartons. En témoigne l’analyse de Aboudjerra Soltani du MSP qui pense que Benghabrit a été maintenue seulement pour boucler les examens de fin d’année. «Elle est en pleine période d’examens de fin d’année, on ne peut pas nommer un nouveau ministre à sa place pour les organiser, elle doit finir ces examens», a-t-il déclaré sur un plateau TV pour justifier son maintien. L’espoir fait vivre. Toujours sous pression, et sous les feux des projecteurs, épiée sur le moindre fait et geste, Benghabrit a réussi, avec le temps, grâce notamment aux nombreux soutiens des parents d’élèves et de la famille éducative, à s’imposer et à défier même avec sang-froid ses détracteurs. «Nous n’avons exclu personne lorsque nous avons organisé la conférence nationale sur la réforme du secteur, celui qui avait un avis n’avait qu’à venir le donner», a-t-elle déclaré.
    La ministre de l’Education a fini également par avoir la confiance des syndicats autonomes du secteur qu’elle consulte régulièrement.
    Elle organise régulièrement des conférences de presse pour laisser les journalistes et l’opinion publique informés de ce qui se passe dans le secteur. Elle a lancé un programme de formation continue au profit des enseignants, des stagiaires et des inspecteurs. L’année dernière, elle a lancé les premiers manuels de deuxième génération.
    A la rentrée prochaine, elle procédera aussi au lancement de nouveaux manuels au profit des élèves des cycle primaire et moyen.
    Après avoir lancé une enquête sur les lacunes des élèves, Benghabrit met en place la remédiation pédagogique. En septembre prochain, elle va mettre en place un nouveau système d’évaluation des élèves, de nouveaux programmes et une nouvelle méthode d’enseignement basée sur l’intelligence et la compréhension pour mettre fin aux anciennes méthodes.
    Selon la ministre de l’Education, la machine de la réforme de l’école ne fait que commencer. Elle devra se poursuivre et touchera les trois cycles d’enseignement.
    S. A.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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