Contre toute attente, l’effet immédiat de la réunion des pays producteur de pétrole, tenue jeudi dernier, à Vienne, a été une baisse du prix du pétrole.
Au New York Mercantile Exchange (Nymex), le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut a perdu 2,46 dollars à 48,90 dollars sur le contrat pour livraison en juillet. A Londres, pour la même échéance, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 2,50 dollars à 51,46 dollars à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Malgré une remontée des prix constatée vendredi soir en fin de semaine, la réunion de Vienne n’a pas eu le résultat escompté, à cours terme du moins. Selon les experts, le marché a réagi négativement car il s’attendait à une décision plus ambitieuse de la part des membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de leurs onze partenaires.
La prolongation de l’accord relatif à la baisse de la production jusqu’au mois de mars 2018 a été manifestement jugée insuffisante pour rééquilibrer le marché en faisant revenir le prix du baril à sa moyenne des cinq dernières années, comme espéré par l’Opep. Certains observateurs s’attendaient aussi à ce que la quantité à réduire (1,8 million de barils par jour) soit revue à la hausse.
"Ce que le marché nous dit maintenant c'est qu'il attendait une réduction soit plus longue soit plus marquée de la production", a expliqué à l’AFP Gene McGillian de Tradition Energy.
Un effort insuffisant
La question de l’augmentation des quantités à réduire a, pourtant, bien été évoquée lors de la réunion de Vienne, mais aucune décision n’a été prise dans ce sens.
"Nous avons envisagé différents scénarios de six à neuf et 12 mois et nous avons même envisagé l'option de réductions plus importantes", a indiqué jeudi le ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh.
L’autre moment marquant de la réunion de jeudi a été l’adhésion officielle de la Guinée équatoriale à l’Opep. Une décision, en apparence, inexplicable en raison des difficultés que connait ce pays, obligé désormais de se conformer à la lettre aux décisions, parfois difficiles, de l’Opep. Ce pays dont la production pétrolière a chuté de moitié depuis 2012 pour s’établir à 270.000 barils par jour, sera obligé de réduire encore sa production en tant que membre de l’organisation. Mais selon les experts du marché pétroliers, la Guinée équatoriale vise, à travers son adhésion à l’Opep, à s’attirer des investissements saoudiens dans le secteur pétrolier et, de ce fait, augmenter ses capacités de production.
maghrebemergent
Au New York Mercantile Exchange (Nymex), le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut a perdu 2,46 dollars à 48,90 dollars sur le contrat pour livraison en juillet. A Londres, pour la même échéance, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 2,50 dollars à 51,46 dollars à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Malgré une remontée des prix constatée vendredi soir en fin de semaine, la réunion de Vienne n’a pas eu le résultat escompté, à cours terme du moins. Selon les experts, le marché a réagi négativement car il s’attendait à une décision plus ambitieuse de la part des membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de leurs onze partenaires.
La prolongation de l’accord relatif à la baisse de la production jusqu’au mois de mars 2018 a été manifestement jugée insuffisante pour rééquilibrer le marché en faisant revenir le prix du baril à sa moyenne des cinq dernières années, comme espéré par l’Opep. Certains observateurs s’attendaient aussi à ce que la quantité à réduire (1,8 million de barils par jour) soit revue à la hausse.
"Ce que le marché nous dit maintenant c'est qu'il attendait une réduction soit plus longue soit plus marquée de la production", a expliqué à l’AFP Gene McGillian de Tradition Energy.
Un effort insuffisant
La question de l’augmentation des quantités à réduire a, pourtant, bien été évoquée lors de la réunion de Vienne, mais aucune décision n’a été prise dans ce sens.
"Nous avons envisagé différents scénarios de six à neuf et 12 mois et nous avons même envisagé l'option de réductions plus importantes", a indiqué jeudi le ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh.
L’autre moment marquant de la réunion de jeudi a été l’adhésion officielle de la Guinée équatoriale à l’Opep. Une décision, en apparence, inexplicable en raison des difficultés que connait ce pays, obligé désormais de se conformer à la lettre aux décisions, parfois difficiles, de l’Opep. Ce pays dont la production pétrolière a chuté de moitié depuis 2012 pour s’établir à 270.000 barils par jour, sera obligé de réduire encore sa production en tant que membre de l’organisation. Mais selon les experts du marché pétroliers, la Guinée équatoriale vise, à travers son adhésion à l’Opep, à s’attirer des investissements saoudiens dans le secteur pétrolier et, de ce fait, augmenter ses capacités de production.
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