Rédaction du HuffPost Algérie
Djamel Alilat, journaliste reporter au quotidien francophone El Watan, a été interpellé dans la soirée du 28 mai vers 22H30 par la police marocaine à Nador dans la région du Rif marocain, où il effectuait un reportage pour le compte de son journal.
Selon son frère, Farid Alilat, l'interpellation a eu lieu alors qu'il couvrait une petite manif avec le président d'une association locale à Nador. Les deux hommes ont été emmenés au commissariat.
Le président de l'association a été relâché quelques heures après l'interpellation alors que le journaliste algérien est toujours maintenu en garde à vue.
Le reporter a appelé un de ses contacts vers 5 h du matin pour lui demander d'alerter l'ambassade d'Algérie au Maroc. Pour l'heure, apprend-on de même source, il n'a pas été maltraité. il subit toujours des interrogatoires au commissariat.
La direction de son journal, en l’occurrence El Watan, s’est dite "très étonnée et très préoccupée par cette interpellation et demande la libération rapide" du journaliste.
La région du Rif est en proie à un vent de contestation depuis plusieurs mois. Depuis vendredi, l'arrestation de dizaines de militants a augmenté la tension dans la région
Djamel Alilat, journaliste reporter au quotidien francophone El Watan, a été interpellé dans la soirée du 28 mai vers 22H30 par la police marocaine à Nador dans la région du Rif marocain, où il effectuait un reportage pour le compte de son journal.
Selon son frère, Farid Alilat, l'interpellation a eu lieu alors qu'il couvrait une petite manif avec le président d'une association locale à Nador. Les deux hommes ont été emmenés au commissariat.
Le président de l'association a été relâché quelques heures après l'interpellation alors que le journaliste algérien est toujours maintenu en garde à vue.
Le reporter a appelé un de ses contacts vers 5 h du matin pour lui demander d'alerter l'ambassade d'Algérie au Maroc. Pour l'heure, apprend-on de même source, il n'a pas été maltraité. il subit toujours des interrogatoires au commissariat.
La direction de son journal, en l’occurrence El Watan, s’est dite "très étonnée et très préoccupée par cette interpellation et demande la libération rapide" du journaliste.
La région du Rif est en proie à un vent de contestation depuis plusieurs mois. Depuis vendredi, l'arrestation de dizaines de militants a augmenté la tension dans la région
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