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Admirez les délires socialistes de la constitution algérienne du dictateur Boumediène en 1976

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  • Admirez les délires socialistes de la constitution algérienne du dictateur Boumediène en 1976

    Pour comprendre l'énorme retard de l'Algérie dans le climat des affaires (156e sur 190 pays dans le classement Doing Business 2017) et la compétitivité économique qui font que l'Algérie attire très peu d'investissements étrangers, mais aussi pour comprendre la faiblesse de l'économie algérienne qui demeure très rentière, il suffit de consulter la constitution algérienne de 1976 adoptée à l'ère du dictateur Boumediène qui était un socialiste à la sauce soviétique si obsédé par le socialisme qu'il avait inclus tout un chapitre sur le socialisme dans la constitution (chapitre II). Le terme "socialiste" est aussi cité des dizaines de fois dans la constitution de 1976.

    Le dictateur Boumediène était ainsi si obsédé par le socialisme qu'il avait interdit toute révision constitutionnelle visant à remettre en cause la nature socialiste de l'Etat algérien (lire article 195 de la constitution).

    Au lieu d'adoter les meilleures théories économiques de l'époque, à savoir une bonne dose de capitalisme (rendre l'Algérie très compétitive et encourager l'investissement privé national et étranger en Algérie) et une bonne dose de socialisme (programmes sociaux gérés par des institutions publiques transparentes et compétentes), le dictateur Boumediène avait misé sur le socialisme et le populisme aveugles à la sauce soviétique.

    - Lire le texte de la constitution algérienne de 1976 dans le site de la présidence: http://www.el-mouradia.dz/francais/s...tution1976.htm

  • #2
    Bonjour

    Il me semble, si ma mémoire est bonne, que le Doustour a été voté par référendum à 97% de oui ..

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    • #3
      Et avant le référendum, un débat national à été engagé, dans toutes les salles des fêtes et tous les lieux où on pouvait se réunir, le projet était discuté, débattu et tous les intervenants donnaient leurs avis et leurs propositions. Même la télé nationale de l'époque diffusait ces débats autour de la constitution. L'option socialiste était évidente , toutes les tendances politiques qui avaient une assise populaire étaient partie prenantes de l'option socialiste, en dehors du fin, les ben bellistes ne pouvaient pas être contre , le ffs se réclamait socialiste, le mouvement de Boudiaf pareil, Mahsas appelait aussi au socialisme, les étudiants et les intellectuels ainsi que le syndicat étaient en grande majorité pour l'option socialiste, chacun avec sa spécificité mais tous ont adopté ce choix.
      Les seuls qui étaient contre, ce sont bien sûr les commerçants, les petites entreprises privées , les propriétaires des terres agricoles acquise grâce à la collaboration avec le colonialisme . En dehors de cette minorité sociale, la grande majorité du peuple ne pouvaient imaginer le capitalisme gérer leurs vies, la France colonialiste et capitaliste leur a laissé un goût amère.
      C'est comme si on débattait de nos jours le caractère musulman de l'Algérie, qui oserait crier publiquement son opposition, combien voteraient Non ?
      J'allais oublier les communistes et leurs réseaux dans les entreprises et à l'université comme à l'administration, est ce une force qui pouvait être contre le socialisme ?

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      • #4
        aggour tu justifies le texte de cette constitution.
        j'ai bcp de respect pour la rectitude de ce que je lis mais, le temps est venu pour faire un bilan exhaustif de tout ça.

        l'utopie a une durée de vie. celle du socialisme comme celle du libéralisme ont vécu.

        Le véritable monde est une jungle qui n'a rien à voir avec la jungle socialiste et la jungle libérale, je parle des oligarchies qui y pourvoient

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        • #5
          Surtout après la nationalisation des hydrocarbures, notre pays était mis au banc des accusés par l'empire occidental capitaliste, pouvait il encore nous assister dans notre développement ? Nos partenaires étrangers qui nous faisaient encore confiance et nous assistaient était le le bloc socialiste et la Chine populaire. Ni la France aigri ni les USA impérialiste ne nous regardaient d'un bon oeil . L'option socialiste faisait l'unanimité dans la société. La façon de faire du socialisme pouvait différer d'un courant à l'autre mais la matrice était anti capitaliste.
          Sur les autres chapitres de la constitution, comme la place de la femme, les droits sociaux et l'éducation , les différence se faisaient plus sentir mais la majorité fictive ou réelle était de nature progressiste . Les choses allaient changer et la société a été gangrenée par un vent de sable d'orient et d'occident qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui.

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          • #6
            Les choses allaient changer et la société a été gangrenée par un vent de sable d'orient et d'occident qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui.
            l'utilisation de l'imparfait fait appel à l'utopie.

            Nous sommes le résultat de ce que nous étions aggour.

            malheureusement, nous n'étions pas bons et nous ne le sommes tjrs pas hélas.

            il faut que nous nous ancrions au réel pour pouvoir envisager, sur des bases saines, ce que nous voulons être demain !

            ps : il faut savoir que la nationalisation des hydrocarbures est négociée avec Paris ! le 24 février était une pièce de théâtre de Pirandello. Pour info, cette nationalisation a ses + mais aussi ses - que nous vivons encore de nos jours ! c qlq chose de très compliqué à disserter. malheureusement, on fourvoie les gens dans des slogans genre "tahrir el mahrouqate" qui ne mangent pas de pain !

            un autre exp, djazarate el itarate de chadli est une politique très discutable ! un bila en + et - qui n'a jamais été fait !!

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            • #7
              La constitution sous forme d'un livret était disponible chez tous les marchands de journaux pour une modique somme .

              Le "débat" instauré ne l'était qu'après la rédaction de la constitution, ce n'était donc que des réunions d'informations et de propagandes pour le OUI.

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              • #8
                Loin de moi l'idée de repropser le socialisme collectiviste à l'Algérie, c'est révolu ce mode de gestion, la victoire du libéralisme est indiscutable et revenir en arrière est impossible mais croire qu'on peut arriver à la justice sociale et au progrès général sans une grande dose de socialisme alors là c'est plus que de l'utopie.
                Si j'interviens c'est juste pour casser l'idée que la responsabilité n'est pas collective et que seul Boumediene à imposé ses idées comme un dictateur. Les choix de l'Algérie sont toujours discutés , bon ou mauvais , ils reflètent un caractère majoritaire.
                Les remises en question de chadli étaient aussi dans l'air du temps, retourner sa veste pour plus de confort, hadja normal chez l'Algérien, une fois le za3im est mort et enterré on pense d'abord à ses arrières.

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                • #9
                  Et avant le référendum, un débat national à été engagé,
                  Il y a confusion avec la charte nationale adoptée quelque temps auparavant

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                  • #10
                    .... époque du socialisme .... Nassim

                    ...... Si tu aurais été en ce temps là .... tu aurais clamé le socialisme

                    comme tous les Algériens de ce temps là .... à moins que ton père aurait

                    beaucoup de biens et que vous viviez très confortablement. Les Algériens

                    de ce temps là étaient tous égaux dans la vie très simple. Les gens ne

                    mangeaient pas la viande tous les jours. Le socialisme de Boumédienne

                    valait pour le peuple ce qu'est ""liberté, égalité , fraternité"" pour les

                    Français. .... Si c'était à refaire avec les même gens de l'époque, je crois

                    qu'on le refera de bon cœur.

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                    • #11
                      toutes les tendances politiques qui avaient une assise populaire étaient partie prenantes de l'option socialiste
                      Je ne dirai pas que toutes les tendances politiques se réclamaient du socialisme . C'étaient plus ou moins le cas pour certains (FLN, FFS) mais d'autres se contentaient d'une sensibilité ou dimension sociale telles le que les militants et sympathisants du courant réformiste de l'association des uléma.
                      Dans tous les cas, il était interdit aux partis autres que le FLN et aux courants et personnalités autres que ceux alliés au régime d'exprimer leurs différences. La preuve: c'est à cette époque que Ferhat Abbas, Ben Youcet Ben Khedda et Kheireddine ont eu des ennuis avec les autorités en tentant d'exprimer publiquement leurs idées.

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                      • #12
                        La charte nationale était l'avant projet proposé et débattu, il fallait bien une constitution qui soit en conformité avec les avis des uns et des autres, demandons nous qui était contre la constitution de 76, combien de Non, allions nous récolter ?
                        Est ce que les reformettes de chadli étaient constitutionnelles ?
                        y avait il un débat général comme pour la charte nationale et la constitution de 76 ?
                        Rien de tout cela, il fallait deboumedieniser et c'est tout. Par la force, la corruption, les avantages, les passe droits les réticences se faisaient rares. Ou est le caractère démocratique de ces reformettes débiles comme destructurer les entreprises publique ou arabiser l'orthographe de nos villes et villages.

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                        • #13
                          Si j'interviens c'est juste pour casser l'idée que la responsabilité n'est pas collective et que seul Boumediene à imposé ses idées comme un dictateur. Les choix de l'Algérie sont toujours discutés , bon ou mauvais , ils reflètent un caractère majoritaire.
                          Si les choix de Boumediène étaient majoritaires, quel besoin avait-il donc de recourir au coup d'Etat pour prendre le pouvoir ?
                          Soumettre au débat les projets et programmes nationaux a-t-il fait oublier aux algériens que Boumediène et son groupe d'Oujda ont pris le pouvoir par la force ?

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                          • #14
                            .... Si c'était à refaire avec les même gens de l'époque, je crois

                            qu'on le refera de bon cœur.
                            je pense que les algériens méritent leurs condition,ils sont nostalgiques d'un dictateur sanguinaire
                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                            • #15
                              Le coup d'état de juin 65 c'est 11 ans avant la constitution de 76, sur ce topic on discute de l'option socialiste. En 65 j'étais encore un bébé, je ne peux en témoigner, la encore qui était contre le renversement de ben bella, les ulema peut être ?
                              Allions nous laisser ben bella nous egyptianiser avec ses délires ?
                              Qui a protesté contre le coup d'état ?
                              A défaut d'être d'accord sur tout , soyons au moins honnête et assumons chacun sa part de responsabilité.
                              Que représentait les ulema au juste ? Quelle assise populaire avait elle ? Rien.....zéro
                              Que représentait Fermat Abbas ? Il avait rejoint ben bella à tlemcen et à applaudi boumediene, ce qui l'intéressait le plus c'est de garder sa pharmacie. Il parlait un français impeccable inaudible dans les douars.
                              Benkhedda ?????
                              Barkana y a slimane, ceux que tu as cité étaient déjà des has been aux yeux des jeunes algériens de l'époque.

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