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Le ton se durcit entre Trump et l’Allemagne de Merkel

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  • Le ton se durcit entre Trump et l’Allemagne de Merkel

    Europe et Etats-UnisLe président américain poursuit ses attaques contre l’Allemagne. En campagne électorale, les partis font bloc.

    Trump n’en démord pas. Lundi soir, il a attaqué à nouveau l’Allemagne sur ses excédents commerciaux et sa politique de défense. Dans un tweet, il accuse la première puissance économique d’Europe d’être «nuisible aux Etats-Unis» (very bad for the US).

    Une façon de répondre aux critiques qui fusent actuellement en Allemagne après l’appel de la chancelière aux Européens pour reprendre leur destin en main. «L’époque où l’on pouvait entièrement compter sur les autres s’éloigne. Je l’ai compris ces derniers jours», avait-elle déclaré dimanche, déclenchant une avalanche de réactions.

    L'Europe, rempart contre Washington

    En pleine campagne électorale, presque tous les partis allemands s’en prennent au président américain. L’ancien président du Parlement européen, Martin Schulz, appelle à «tout faire pour stopper Trump». «L’Europe est notre meilleur rempart», a dit lundi le chef du SPD, candidat à la chancellerie.

    Sigmar Gabriel, le ministre social-démocrate (SPD) des Affaires étrangères et vice-chancelier, n’hésite pas à remettre en cause le leadership mondial des Etats-Unis: «Il ne s’agit plus de la nation la plus importante dans le monde. […] L’Occident s’est affaibli.» «Le signal de la chancelière tombe à pic. Il faut saisir cette chance de réfléchir à la puissance de l’Europe», lance Jürgen Hardt, porte-parole du groupe parlementaire du Parti chrétien-démocrate (CDU), concernant les relations transatlantiques.

    Les industriels soutiennent Merkel

    Dans les milieux économiques, on défend aussi la ligne de la chancelière. «Les Américains se sont mis hors-jeu tout seuls», estime Dieter Kempf, président de la puissante Fédération de l’industrie allemande (BDI). «Le protectionnisme américain touchera l’Allemagne plus durement que les autres Européens. Cela dit, l’Amérique est aussi dépendante économiquement de l’Allemagne. Trump y réfléchira à deux fois avant de prendre des mesures», analyse Ferdinand Fichtner, directeur des études conjoncturelles à l’Institut de recherches économiques de Berlin (DIW).

    A l’approche des élections législatives du 24 septembre, cette levée de boucliers n’est pas sans arrière-pensée politique. «En Allemagne, il n’est pas inhabituel de prendre une posture antiaméricaine lors d’un scrutin fédéral. Derrière des positions fermes, Angela Merkel cherche en réalité à récupérer des voix, notamment auprès des électeurs d’extrême droite», analyse Joerg Forbrig, spécialiste des relations transatlantiques au German Marshall Fund (GMF), un think tank public.

    La confiance rompue

    En 2002, l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder avait pris position contre George W. Bush et la guerre en Irak, en partie pour des raisons électorales. Aujourd’hui, 80% des Allemands disent avoir une mauvaise opinion de Donald Trump…

    Mais les relations ont bel et bien changé entre les deux puissances économiques. «L’alliance transatlantique qui ne faisait pas de doute en 2012 n’est plus une évidence. Les Allemands ne font plus confiance aux Etats-Unis. Ce n’est plus un partenaire fiable. La critique de Merkel constitue une vraie césure», estime Hans-Georg Ehrhart, expert en sécurité à l’Institut pour la recherche sur la paix et la politique de sécurité à Hambourg (IFSH). «Il faut maintenant en tirer des conséquences. Or, personne ne peut dire pour l’instant comment s’organisera la Défense allemande de demain sans les Etats-Unis.»

    Nouveau souffle sur le Vieux-Continent

    Donald Trump aura surtout permis de mettre le débat de l’émancipation de l’Allemagne – et de l’Europe – sur la place publique. «Ce n’est pas le premier président américain à avoir réclamé plus d’autonomie aux Européens. Barack Obama l’avait déjà fait. Mais sur un autre ton», constate Joerg Forbrig du GMF. «Par ailleurs, que l’Allemagne doive assumer plus de responsabilité en Europe, cette revendication existe déjà depuis des années.»

    L’élection d’Emmanuel Macron en France et la réélection probable de Merkel en septembre changent la donne. «Les Européens ont retrouvé confiance en eux. C’est une chance extraordinaire pour relancer la construction européenne», note Joerg Forbrig. Bien qu’elle reste «foncièrement attachée» aux relations transatlantiques, la chancelière va braver les revendications du président américain au prochain G20, prévu en juillet à Hambourg, et transformer ce rendez-vous en plaidoyer du libre-échange et de la protection du climat.

    (TDG)

  • #2
    A cette allure , Trump va faire beaucoup d'ennemis en Europe et se retrouve seul face à son entêtement et son insolence d'enfant gâté.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      L’élection d’Emmanuel Macron en France et la réélection probable de Merkel en septembre changent la donne. «Les Européens ont retrouvé confiance en eux. C’est une chance extraordinaire pour relancer la construction européenne»,
      Macron à toutes les sauces

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      • #4
        Le déchet violeur Trump est un véritable parasite sans conscience qui ment et diffame sans honte. Le déchet Trump répète depuis des années un minable mensonge selon lequel les pays européens ne paient pas leur part au budget de l'Otan et qu'ils doivent beaucoup d'argent aux Etats-Unis, ce qui est un minable mensonge qui illustre la personnalité répugnante du déchet Trump qui n'hésite pas à mentir à des fins politiciennes (pour tromper et endoctriner les électeurs néo-nazis américains).

        Le déchet Trump tient aussi des mensonge similaires aux sujets des relations commerciales avec l'Europe.

        Le même déchet violeur Trump avait menti et diffamé l'Iran à de nombreuses reprises.

        Le Washington Post a encore une fois analysé le mensonge du déchet Trump au sujet de l'Otan et lui a accordé la note maximale en matière de mensonges: 4 Pinocchios, soit un mensonge honteux.

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