Au congrès mondial du cancer de Chicago, on parle beaucoup d’immunothérapie, cette thérapie qui consiste à booster les défenses immunitaires du maladie
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Elle est également expérimentée sur de plus en plus d’autres cancers, les cancers gynécologiques, notamment; Mais avec quel succès ?
Une étude présentée à Chicago hier montre des résultats encourageants.
L’étude a porté sur 24 patientes, âge moyen la cinquantaine, toutes atteintes de cancers gynécologiques - col de l’utérus ou vagin - pouvant être lié à une infection par un virus, le papillomavirus notamment. En récidive ou en métastase, la maladie était à un stade avancé, le traitement standard de chimiothérapie ne marchait plus, l’espérance de vie de ces femmes était limité à quelques mois.
Apres des semaines de traitement d’immunothérapie, et même plus d’un an pour certaines, une patiente sur cinq a vu son caner régresser de façon significative, Antoine Hollebecque est oncologue à l’institut Gustave Roussy, certaines de ses patientes faisaient partie de l’essai : "il y a 70% des patientes qui ont une maladie au moins stabilisé. 20% des patientes chez qui la maladie a franchement régressé. Et même une patiente chez qui la maladie a complètement disparu. Le traitement est administré toutes les deux semaines, par voie veineuse, sur trente minutes, avec la plus part du temps une très bonne tolérance. On a deux patientes qui continuent leur vie professionnelles et qui nous disent qu’elles vivent normalement, et ce n’est pas ce qu’on avait l’habitude de voir avec des chimiothérapies".
Des résultats à confirmer. L’étude va d’ailleurs se poursuivre avec davantage de patientes et en combinant cette fois, pour être encore plus efficaces, deux immunothérapies.
France inter
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Elle est également expérimentée sur de plus en plus d’autres cancers, les cancers gynécologiques, notamment; Mais avec quel succès ?
Une étude présentée à Chicago hier montre des résultats encourageants.
L’étude a porté sur 24 patientes, âge moyen la cinquantaine, toutes atteintes de cancers gynécologiques - col de l’utérus ou vagin - pouvant être lié à une infection par un virus, le papillomavirus notamment. En récidive ou en métastase, la maladie était à un stade avancé, le traitement standard de chimiothérapie ne marchait plus, l’espérance de vie de ces femmes était limité à quelques mois.
Apres des semaines de traitement d’immunothérapie, et même plus d’un an pour certaines, une patiente sur cinq a vu son caner régresser de façon significative, Antoine Hollebecque est oncologue à l’institut Gustave Roussy, certaines de ses patientes faisaient partie de l’essai : "il y a 70% des patientes qui ont une maladie au moins stabilisé. 20% des patientes chez qui la maladie a franchement régressé. Et même une patiente chez qui la maladie a complètement disparu. Le traitement est administré toutes les deux semaines, par voie veineuse, sur trente minutes, avec la plus part du temps une très bonne tolérance. On a deux patientes qui continuent leur vie professionnelles et qui nous disent qu’elles vivent normalement, et ce n’est pas ce qu’on avait l’habitude de voir avec des chimiothérapies".
Des résultats à confirmer. L’étude va d’ailleurs se poursuivre avec davantage de patientes et en combinant cette fois, pour être encore plus efficaces, deux immunothérapies.
France inter