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Le bio mérite-t-il son prix ?

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  • Le bio mérite-t-il son prix ?

    Neuf Français sur dix achètent désormais des produits "verts"… fort chers ! Pas toujours à juste titre, démontre notre enquête sur le bio.

    Un jardin paysager de 2 hectares, une cafétéria bio, un institut de relaxation, un complexe sportif… En face de son siège social, à côté de La Rochelle, Léa Nature vient d’inaugurer un havre de paix. Un espace consacré à la biodiversité… qui aura coûté la bagatelle de 12 millions d’euros à l’entreprise et à son fondateur, Charles Kloboukoff. Une folie ? Le premier fabricant de bio français peut bien se le permettre : en trois ans, son chiffre d’affaires s’est envolé de 50% pour dépasser 230 millions d’euros.

    Voilà enfin un marché en pleine forme ! Après des années de croissance à deux chiffres, les ventes de produits alimentaires certifiés Agriculture biologique (AB) ont encore bondi de 20% en France en 2016, pour atteindre 7 milliards d’euros. Principales gagnantes ? Les enseignes spécialisées, dont les croissances sont encore supérieures. A l’image de Biocoop : après une hausse de 25%, la coopérative affiche désormais un chiffre d’affaires de 950 millions d’euros et conforte sa place de leader. Mais les grandes surfaces s’organisent. Ouvertures de magasins spécialisés (Carrefour Bio, Coeur de nature pour Auchan…), création de rayons dédiés dans leurs supermarchés traditionnels, multiplication de produits à marque propre labélisés AB… la machine de guerre est en branle ! "C’est logique, les segments alimentaires en forte croissance sont rares, analyse Yves Marin, chez Wavestone. Surtout avec une telle valeur ajoutée.

    C’est ce qui est surprenant avec le bio : ce marché explose malgré des prix très élevés. Voyez les derniers relevés du magazine spécialisé Linéaires : dans les hypers et les supermarchés, les articles bio seraient vendus 64% plus cher que les produits conventionnels. Comptez par exemple 5,64 euros le kilo de ratatouille surgelée AB (MDD), contre 2,38 euros pour la standard… Plusieurs raisons l’expliquent. Le mode de culture des matières premières, d’abord. Sans trop d’engrais ni de pesticides, les plantations spécialisées affichent généralement des rendements bien plus faibles que les classiques : comptez 3 tonnes de céréales pour 1 hectare de blé bio, le double pour un conventionnel. "Même s’il y a des exceptions, les cours des matières sont du coup plus élevés", ajoute Daniel Tirat, directeur général du groupe Bjorg Bonneterre & Compagnie. Le litre de lait revient 30% plus cher, le kilo de noisettes 50%… S’ajoutent ensuite les coûts industriels, difficiles à écraser avec les volumes encore faibles du segment. Et enfin, les profits des commerçants. "En moyenne, les grandes surfaces gagnent plus d’argent sur ces gammes valorisées que sur des produits standards, tranche Olivier Dauvers, expert de la distribution. Elles ont vraiment plus intérêt à vendre du bio !"

    Mais vous, avez-vous raison de l’acheter ? La principale motivation des consommateurs serait de préserver leur santé. Eh bien, bonne nouvelle, selon les résultats de notre enquête, l’alimentation AB présente en effet un intérêt sanitaire. Mais le bénéfice se révèle très variable d’un produit à l’autre. Voyez plutôt les fruits. En "conventionnel", les fraises et les pommes contiennent souvent des pesticides, alors acheter bio vaut le coup. Mais les kiwis, eux, sont bien moins contaminés. Non seulement leur enveloppe les protège, mais surtout leur culture nécessite un usage moins fréquent de produits chimiques. Ainsi, nos tests en laboratoire l’ont confirmé, même les kiwis classiques, bien moins chers, sont propres… Inutile de se ruiner !


    capital

  • #2
    Neuf Français sur dix achètent désormais des produits "verts"
    Je ne suis pas certaine de la véracité de ces chiffres.
    N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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    • #3
      Le bio na de biplogique que le nom, 85% des produits bio vendu en europe vienne des pays de l'est ou la reglementation est tres, mais tres permissive et corruptible.

      D'hier un reportage (telè it) en 2 mots, tu a 100m2 de terrains tu cultive bio, t appelle les inspecteurs pour qu ils controlle, tu a le label et tu peut vendre avec l'ettichette produit bio.
      Juste a cotè ta 1000 ectares ou tu cultive comme sa te chante, tu ten fou tè labelisè
      Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

      La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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      • #4
        Neuf Français sur dix achètent désormais des produits "verts"
        Plus exactement: 9 sur 10 (89%) ont consommé bio en 2016 (c'est à dire au moins une fois au cours de l'année).

        Mais seulement 7 sur 10 (69%) disent en consommer régulièrement (ce qui ne veut pas dire exclusivement).

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        • #5
          Mario23
          En effet pour la plupart de ces pays ils ne respectent pas la réglementation , et les pays hors UE ils ne sont même pas obligés de les respecter et les contrôles se font rares , pour ça que je vérifie la provenance , d'ailleurs je n'achète jamais en supermarché mais soit au.marché local ou dans épicerie spécialisé.

          Moi non plus je n'y crois pas 9/10 .

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          • #6
            Les fruits et légumes d'Espagne sont cultivés juste à côté des non bio , et en Italie sur des terres pollués de déchets nucléaires :22:

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            • #7
              et en Italie sur des terres pollués de déchets nucléaires
              Ta vu sa ou? des dechets chimique peut etre, nucleaires est faux
              Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

              La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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              • #8
                Les deux , ils ont été payés par les Pays-Bas et Norvège pour expulser les déchets nucléaires de leurs pays , des traces de ces déchets ont été retrouvés pas loin des champs après l'alerte donné par les agriculteurs .

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