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L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn rompent avec le Qatar

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  • L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn rompent avec le Qatar

    Les pays ont annoncé lundi la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar en invoquant des questions de sécurité nationale.


    L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, lundi 5 juin, en invoquant des questions de sécurité nationale et en accusant Doha de déstabiliser la région et de soutenir des « groupes terroristes ».

    Dans de brefs communiqués diffusés par leurs agences de presse officielles, l’Arabie saoudite et le Bahreïn annoncent en outre la suspension de toutes les liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec l’émirat.


    Danger terroriste

    L’agence saoudienne, qui cite un responsable du royaume, précise que la décision de Ryad est justifiée par la nécessité de protéger « la sécurité nationale des dangers du terrorisme et de l’extrémisme ».

    La coalition militaire arabe, intervenant au Yémen sous commandement saoudien, a également annoncé l’exclusion du Qatar en raison de « son soutien au terrorisme ».

    En 2014, les trois pays du Golfe avaient rappelé leurs ambassadeurs à Doha en reprochant au Qatar ses liens avec l’organisation des Frères musulmans après le renversement du chef d’Etat égyptien Mohamed Morsi, qui était issu de la confrérie, par l’actuel président Abdel Fattah al Sissi.


    Concurrence

    L’Arabie saoudite voit dans la confrérie fondée en Egypte il y a près d’un siècle un rival à la pensée salafiste qu’elle promeut.

    Les tensions étaient remontées d’un cran ces deux dernières semaines après des articles de presse prêtant à l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani, des critiques contre la rhétorique anti-iranienne de ses voisins du Golfe et contre le président américain Donald Trump, qui a été reçu en grandes pompes en Arabie saoudite il y a deux semaines.

    L’émir du Qatar a démenti avoir tenu de tels propos mais il y a une semaine, un ministre émirati avait prévenu qu’une « grave crise » était sur le point d’éclater au sein du Conseil de coopération du Golfe.


    Le Monde
    05.06.2017
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    Le commentaire de Abdel Bari Atwan en date du 2 juin 2017 :

    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • #3
      L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn rompent avec le Qatar
      Pourquoi maintenant ?????

      Les tensions étaient remontées d’un cran ces deux dernières semaines après des articles de presse prêtant à l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani, des critiques contre la rhétorique anti-iranienne de ses voisins du Golfe
      La feuille de route de Trump , encercler l'Iran...et ettoufer toute tentative de le dediaboliser..


      L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats ...les trois pays qui n'ont pas de relations diplomatiques avec Téhéran..
      Dernière modification par sako, 05 juin 2017, 12h31.

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      • #4
        L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats ...les trois pays qui n'ont pas de relations diplomatiques avec Téhéran..
        A l'heure d'aujourd'hui les frères musulmans sont les seuls sunnites capables de donner un second souffle au sunnisme, et ca les américains ne l'accepteront jamais, c'est pourquoi les américains et leurs pantins arabes essaient étouffer tous les pays arabes pro Ikhwanes, mais un peu tard je pense, car des géants économiques parmi les Ikhwanes ont émergés entre temps en Turquie, en Malaisie et au Qatar, sans compter tous leurs satellites au Maghreb et en Asie Centrale.

        Même décapités les Ikhwanes font encore peur, l'Arabie saoudite n'est pas un vrai leader sunnite car seules des pays crèves-la-dalle comme le Maroc ou l'Egypte acceptent son leadership, contrairement au Qatar qui a des relations solides avec des géants comme la Turquie ou la Malaisie.

        Pour le bien du monde musulman, il faudrait que les iraniens fassent fi de Trump et qu'ils anéantissent le royaume satanique saoudien et le réduisent en morceau, surtout que Donald Trump est un bluffeur il n'enverra jamais les Boyz à la mort dans le Golf pour les beaux yeux de bou3mama.

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        • #5
          Pour le bien du monde musulman, il faudrait que les iraniens fassent fi de Trump et qu'ils anéantissent le royaume satanique saoudien et le réduisent en morceau, surtout que Donald Trump est un bluffeur il n'enverra jamais les Boyz à la mort dans le Golf pour les beaux yeux de bou3mama.
          Les iraniens ne tomberont jamais dans ce piège mortel, ils savent que déclarer la guerre aux monarchies du golfe, c’est affronter l’Amérique et l’occident tout entier.
          Avec ses pétrodollars, l’Arabie saoudite à elle seule fait tourner l’industrie militaire occidentale.

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          • #6
            la Libye et le Yémen viens de joindre les quatre autre pays

            Dernière modification par ALILOU.ALG, 05 juin 2017, 11h53.

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            • #7
              la Libye et le Yémen viens de joindre les quatre autre pays
              Et encore! Le compte n'est pas encore bon, il manque encore des chiens...

              p.s. le Yémen des chiens... tu veux dire?

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              • #8
                c'est un remake ,en 2014 l'AS,le Bahrein et les EAU avaient rappeler leurs ambassadeurs pour protester contre le Qatar ,cet émirat très riche veut jouer un rôle mondial plus grand que sa taille et s'immisce dans tous les conflits pour soi disant jouer le médiateur ,on l'a vu en Afghanistan avec les talibans ,en Tchétchénie , à Gaza ,au Soudan ,en libye etc ,c'est grâce à sa force de frappe médiatique Aljazira que le Qatar a commencé à percer et organiser des pourparlers sur son territoire ,mais ,le fait d'héberger et de financer les frères musulmans a poussé ces pays à demander aux qataries de les chasser de son territoire sinon ,ils prendront les mesures qui s"imposent ,le temps est passé sans que ce pays n'accède pas à leur revendication mais il a déclaré renforcer ses relations avec l'Iran ,chose intolérable pour les pays du golfe

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                • #9
                  la Libye et le Yémen viens de joindre les quatre autre pays
                  La Libye a deux gouvernements, c’est celui de Tobrouk soutenu par l’Egypte et non reconnu par la communauté internationale qui a pris cette décision.

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                  • #10
                    @Elkhadir

                    Alger devrait suivre,sinon bye bye 100 milliards de dolllars.
                    Ce n'est pas l'Algérie qui a pour tradition de "suivre" les orientations diplomatiques de puissances tierces, et encore moins pour un motif purement vénal. Tu dois confondre avec la poilitique traditionelle d'un autre pays, voisin de l'Algérie, si tu vois ce que je veux dire ...
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      @Elkhadir

                      ... Pour le maroc,pas de probleme,l'as est un allié solide et sincere ...

                      Si tu le dis. Je précise juste ici que mon propos n'a pas jugé de la "qualité" des alliés réels ou potentiels des uns et des autres, mais juste le fait que l'alignement sur les positions dimplomatiques de pays tiers n'est pas un fait de la diplomatie algérienne contrairement aux traditions marocaines par exemple.

                      ... L'algerie a hypothequé son avenir avec sa politique etrangere insensée ...

                      L'Algérie indépendante mène une politique étrangère plutôt constante et homogène depuis son indépendance. Par ailleurs, la politique étrangère algérienne cherche le plus souvent à renforcer la souveraineté de l'Etat algérien et son indépendance plutôt qu'a l'atteler sur les intérêts d'Etats tiers, qu'ils soient alliés ou non.

                      ... son economie devrait lui dicter au risque de deperir une autre diplomatie ...

                      Disons que le pays dispose de ressources qui lui permettent, jusque-là, certains luxes. Lorsque ça changera, nous aviserons ... éventuellement.
                      Dernière modification par Harrachi78, 05 juin 2017, 16h06.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        A mon avis, les trois pays Maghrébins doivent prendre leur distance et garder la neutralité dans cette affaire.
                        C'est une guerre entre des monarchies archaïques qui nous sont hostiles par principe, alors qu'ils s’entre-tuent entre eux.

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                        • #13
                          Cinq questions sur la crise diplomatique avec le Qatar au Moyen-Orient



                          L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, mais aussi l'Egypte et le Yémen ont annoncé, lundi 5 juin, la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar et décidé de mesures drastiques pour isoler leur riche voisin, qui se targue de jouer un rôle régional et d'avoir été choisi pour organiser le Mondial 2022 de football.


                          Quelle est la raison invoquée pour sanctionner le Qatar ?

                          Ryad, Abou Dhabi et Manama ont justifié la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar par son "soutien au terrorisme", y compris à Al-Qaïda, au groupe Etat islamique et à la confrérie des Frères musulmans.
                          "Le Qatar accueille divers groupes terroristes pour déstabiliser la région, comme la confrérie des Frères musulmans, Daech [l'acronyme en arabe de l'Etat islamique] et Al-Qaïda", a accusé Ryad.

                          Selon l'Arabie, Doha soutient aussi "les activités de groupes terroristes soutenus par l'Iran dans la province de Qatif", où se concentre la minorité chiite du royaume saoudien, ainsi qu'à Bahreïn, secoué depuis plusieurs années par des troubles animés par la majorité chiite de ce pays.


                          Quelles sont les mesures prises contre Doha ?
                          • La rupture immédiate des relations diplomatiques. Bahreïn et les Emirats arabes unis ont ordonné à leurs diplomates de quitter Doha dans les 48 heures.

                          La fermeture des espaces aériens et maritimes. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont intedit leurs territoires aux vols de la compagnie aérienne du Qatar. Les liaisons aériennes et maritimes seront également suspendues dans les 24 heures. Les compagnies Saudi Arabian Airlines, Etihad, Emirates, Air Arabia et flydubai ont suspendu les vols sur Doha à partir de mardi matin.

                          La fermeture de la frontière terrestre. L'Arabie saoudite a fermé sa frontière avec le Qatar, ce qui bloque les importations de biens par voie terrestre du Qatar à travers l'Arabie saoudite.

                          L'interdiction de séjour. En Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et à Bahreïn, il a été demandé aux ressortissants du Qatar, visiteurs ou résidents permanents dans les trois pays, de partir dans un délai de 14 jours. Seuls les pèlerins du Qatar peuvent se rendre sur les lieux saints musulmans en Arabie saoudite. Quant aux ressortissants des trois pays, ils ont interdiction de se rendre au Qatar.

                          L'exclusion de la coalition internationale arabe. La coalition militaire arabe, intervenant depuis plus de deux ans au Yémen sous commandement saoudien contre les Houthis, des rebelles chiites pro-iraniens, a décidé d'exclure le Qatar.

                          Comment a réagi le Qatar ?


                          Le Qatar a rejeté une décision "injustifiée" et "sans fondement". Celle-ci a été prise "en coordination avec l'Egypte" et a un "objectif clair : placer l'Etat [du Qatar] sous tutelle, ce qui marque une violation de sa souveraineté" et est "totalement inacceptable", a affirmé le ministère des Affaires étrangères à Doha.

                          Le Qatar "n'interfère pas dans les affaires d'autrui" et "lutte contre le terrorisme et l'extrémisme", a assuré le diplomate qatari en chef. L'émirat prendra "les mesures nécessaires pour mettre en échec les tentatives d'affecter sa population et son économie", a ajouté le ministère. Dores et déjà, la compagnie Qatar Airways a annoncé qu'elle annulait ses vols à destination du royaume saoudien.


                          Comment cette crise a-t-elle éclaté ?

                          Il s'agit de la crise la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du Golfe. La dernière crise ouverte dans le Golfe remontait à 2014 lorsque trois pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie, Bahreïn et Emirats) avaient rappelé leur ambassadeur à Doha pour protester contre le soutien présumé du Qatar aux Frères musulmans.

                          C'est la suite une série d'événements survenus depuis la fin du mois de mai en amont de la visite dans la région du président américain Donald Trump et qui ont accru les tensions entre Doha et ses voisins.

                          Le 20 mai, le Qatar se dit victime d'une campagne "mensongère" qui l'accuse de "soutien" au terrorisme. Le 21 mai, l'émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, s'entretient en tête-à-tête avec Donald Trump à Ryad.

                          Le 24 mai, le Qatar annonce que son agence de presse a été "piratée par une entité inconnue" et que de "fausses" déclarations ont été attribuées à son émir. Parmi les sujets cités figurent l'Iran, le Hezbollah, le Hamas et les Frères musulmans, des propos que des médias du Golfe s'empressent de relayer malgré les démentis de Doha qui ouvre une enquête.

                          Le 25 mai, la presse s'en mêle. "Le Qatar divise les Arabes", titre le quotidien émirati Al-Bayane. Le journal saoudien Al-Hayat affirme que les propos prêtés à cheikh Tamim ont provoqué "une indignation à grande échelle". Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohamed Ben Abderrahmane Al-Thani, dénonce "une campagne médiatique hostile à l'Etat du Qatar".

                          Le 28 mai, le ministre d'Etat émirati aux Affaires étrangères Anwar Gargash constate que les monarchies du Golfe "traversent une nouvelle crise aiguë" et il somme le Qatar, sans le nommer, de "changer d'attitude et de rétablir la confiance et la transparence".


                          Où ces tensions trouvent-elles leurs racines ?

                          "C'est enraciné dans des dynamiques qui remontent aux années 1980 et qui ont vu le Qatar depuis le début des années 1990 chercher à prendre ses distances avec l'Arabie saoudite", explique sur franceinfo Alexandre Cazerouni, chercheur à l'ENS, spécialiste des pays du pourtour du golfe Persique.

                          "Le Qatar est le pays dans lequel, dans les années 1980, l'Arabie saoudite avait le plus étendu son influence via le salafisme", rappelle le spécialiste. "Avec le Qatar, on a vu pour la première fois, au début des années 1990, une principauté côtière du golfe Persique tenter de se rapprocher directement des Etats-Unis en offrant aux Américains la possibilité d'ouvrir une base militaire. Ça avait fortement déplu à l'Arabie saoudite et cela avait entraîné le coup d'Etat de 1995 qui a porté au pouvoir celui qui a été émir jusqu'en 2013. Ces rivalités sont donc anciennes."


                          France TV Info
                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                          • #14
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                            • #15
                              Le Maroc est dans une situation difficile. Il a deja dans le passé rompu ses relations avec l'Iran en solidarité avec l'as. Si momo6 ne rompt pas avec Qatar ses maîtres seoudiens le lui feront payer.
                              Les hyènes s'entredéchirent !

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