C’est simple: ils «hiberneraient».
Dans notre univers, il y a des milliards et des milliards d’étoiles. Si même 1% de ces étoiles comprend un système planétaire autour d’elles, ça fait beaucoup de planètes. S’il y a 1% de toutes ces planètes qui a les conditions nécessaires pour avoir une forme de vie intelligente, ça fait encore beaucoup. À ce moment-là, pourquoi les extraterrestres n’entrent-ils pas en contact avec les humains? Ou pourquoi nous-mêmes n’avons pas réussi à entrer en contact avec eux?
C’est ce qu’on appelle le paradoxe de Fermi. «S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc?»
Une nouvelle hypothèse vient d’être soumise au Journal of the British Interplanetary Society, et une version préliminaire est disponible sur arXiv. L’article a été écrit par Anders Sandberg, Stuart Armstrong et Milan Cirkovic du Future of Humanity Institute de l’Université d’Oxford.
En somme, ils proposent que les extraterrestres sont en estivation (soit l’équivalent de l’hibernation, mais en été), car il fait encore trop chaud dans l’univers pour que l’échange d’informations et l’exploitation de ressources soient efficaces.
Hein?
Reculons un peu.
La température moyenne de l’univers est 3 K, soit 3 degrés au-dessus du zéro absolu. Bien que ceci nous semble un peu frisquet (même en comparaison avec nos hivers québécois), c’est encore beaucoup lorsqu’il est question de processus informatiques.
Hein? Processus informatiques?
Reculons davantage.
Plusieurs penseurs s’accordent pour dire qu’une civilisation plus avancée que la nôtre serait numérique. En d’autres mots, les extraterrestres d'une civilisation avancée ne vivraient pas dans une cage de peau comme nous, mais plutôt comme «esprits», comme intelligence artificielle informatique «vivant», en quelque sorte, dans des genres d’ordinateurs.
Il est donc possible qu’une race extraterrestre avancée soit purement numérique. Si c’est le cas, l’univers serait trop chaud pour eux en ce moment, même à 3 K.
Hein? Pourquoi?
Car les processus informatiques roulent plus efficacement si la température est basse. C’est pas pour rien que les «data centers» sont constamment climatisés! Ils fonctionnent mieux ainsi!
Donc, si les extraterrestres à «l’esprit numérique» sont introuvables, c’est qu’ils «estivent» (un peu comme les ours hibernent en hiver) le temps que l’univers continue de s’agrandir et donc, de se refroidir. Il est estimé qu’à une température plus basse, il pourrait y avoir 1030 plus de traitements informatiques qu’en ce moment. 1030! C’est avantageux!
Bien sûr, ceci n’est qu’hypothèse qui côtoit celles qui mettent de l’avant que les extraterrestres n’existent pas, qu’ils sont juste bien trop loin, ou qu’ils ne sont pas assez avancés.
Mais bon, on ne va pas laisser une simple hypothèse gâcher notre plaisir, non?
le journal de Québec
Dans notre univers, il y a des milliards et des milliards d’étoiles. Si même 1% de ces étoiles comprend un système planétaire autour d’elles, ça fait beaucoup de planètes. S’il y a 1% de toutes ces planètes qui a les conditions nécessaires pour avoir une forme de vie intelligente, ça fait encore beaucoup. À ce moment-là, pourquoi les extraterrestres n’entrent-ils pas en contact avec les humains? Ou pourquoi nous-mêmes n’avons pas réussi à entrer en contact avec eux?
C’est ce qu’on appelle le paradoxe de Fermi. «S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc?»
Une nouvelle hypothèse vient d’être soumise au Journal of the British Interplanetary Society, et une version préliminaire est disponible sur arXiv. L’article a été écrit par Anders Sandberg, Stuart Armstrong et Milan Cirkovic du Future of Humanity Institute de l’Université d’Oxford.
En somme, ils proposent que les extraterrestres sont en estivation (soit l’équivalent de l’hibernation, mais en été), car il fait encore trop chaud dans l’univers pour que l’échange d’informations et l’exploitation de ressources soient efficaces.
Hein?
Reculons un peu.
La température moyenne de l’univers est 3 K, soit 3 degrés au-dessus du zéro absolu. Bien que ceci nous semble un peu frisquet (même en comparaison avec nos hivers québécois), c’est encore beaucoup lorsqu’il est question de processus informatiques.
Hein? Processus informatiques?
Reculons davantage.
Plusieurs penseurs s’accordent pour dire qu’une civilisation plus avancée que la nôtre serait numérique. En d’autres mots, les extraterrestres d'une civilisation avancée ne vivraient pas dans une cage de peau comme nous, mais plutôt comme «esprits», comme intelligence artificielle informatique «vivant», en quelque sorte, dans des genres d’ordinateurs.
Il est donc possible qu’une race extraterrestre avancée soit purement numérique. Si c’est le cas, l’univers serait trop chaud pour eux en ce moment, même à 3 K.
Hein? Pourquoi?
Car les processus informatiques roulent plus efficacement si la température est basse. C’est pas pour rien que les «data centers» sont constamment climatisés! Ils fonctionnent mieux ainsi!
Donc, si les extraterrestres à «l’esprit numérique» sont introuvables, c’est qu’ils «estivent» (un peu comme les ours hibernent en hiver) le temps que l’univers continue de s’agrandir et donc, de se refroidir. Il est estimé qu’à une température plus basse, il pourrait y avoir 1030 plus de traitements informatiques qu’en ce moment. 1030! C’est avantageux!
Bien sûr, ceci n’est qu’hypothèse qui côtoit celles qui mettent de l’avant que les extraterrestres n’existent pas, qu’ils sont juste bien trop loin, ou qu’ils ne sont pas assez avancés.
Mais bon, on ne va pas laisser une simple hypothèse gâcher notre plaisir, non?
le journal de Québec
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