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Israël espère tirer profit de l’isolement du Qatar

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  • Israël espère tirer profit de l’isolement du Qatar

    Une crise pleine de promesses : c’est ainsi que les dirigeants israéliens perçoivent la rupture des relations diplomatiques entre les pays arabes et le Qatar. Le gouvernement Nétanyahou se réjouit des conséquences de la visite de Donald Trump dans la région, le président américain ayant pointé du doigt l’Iran et la menace djihadiste sunnite en des termes convenant en tout point aux Israéliens.

    « Les pays arabes qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar ne l’ont pas fait à cause d’Israël, ni à cause du problème palestinien, mais en raison de leur peur du terrorisme islamique radical », a déclaré lundi 5 juin le ministre de la défense, Avigdor Lieberman, à la Knesset (parlement).

    Benyamin Nétanyahou se sent conforté dans son analyse des rapports de force régionaux. Depuis plus de deux ans, le premier ministre israélien défend l’idée d’un rapprochement avec les pays arabes sunnites modérés, au nom d’intérêts communs. A ses yeux, ce rapprochement historique est prioritaire par rapport à la résolution du conflit israélo-palestinien. Pourtant, les pays concernés estiment qu’une normalisation entre Israël et les pays arabes (au-delà de la Jordanie et de l’Egypte) n’interviendrait qu’après la résolution de la question palestinienne.

    Israël et ces pays partageaient les mêmes griefs envers l’administration Obama, trop accaparée par la signature de l’accord sur le nucléaire iranien. Aujourd’hui, une convergence de vues se dessine au sujet de Donald Trump. Sa politique étrangère a deux constantes : la volonté proclamée de ne plus donner de leçons en matière de droits de l’homme et la désignation de l’Iran comme danger majeur, en tant que puissance régionale et sponsor de ses sous-traitants armés comme le Hezbollah libanais ou le Hamas dans la bande de Gaza.

    Vers « une déstabilisation accrue de la bande de Gaza » ?

    Nachum Shiloh, expert au Centre Moshe-Dayan pour les études sur le Moyen-Orient et l’Afrique, met cependant...


    [...]
    Le Monde
    Dernière modification par sako, 06 juin 2017, 09h13.

  • #2
    Sa politique étrangère a deux constantes : la volonté proclamée dene plus donner de leçons en matière de droits de l’homme et la désignation de l’Iran comme danger majeur, en tant que puissance régionale et sponsor de ses sous-traitants armés comme le Hezbollah libanais ou le Hamas dans la bande de Gaza.
    Une pierre..trois coups !

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