4 juin 2017
LES TRAVAILLEURS LUTTENT ET RESISTENT
ECHOS DES LUTTES ET DES MOUVEMENTS SOCIAUX
(MOIS DE MARS 2017)
LA PREDOMINANCE DES EMPLOIS PRECAIRES DANS L’ECONOMIE DU PAYS :
L’emploi précaire est devenu légion dans le système économique algérien. Suite aux premières « recommandations » du F.M.I, les entreprises ainsi que les administrations algériennes ont abondé dans le sens de la précarisation par les dévalorisations des emplois, les licenciements massifs et l’introduction sans limites du système de contractualisation dans les relations de travail. Ainsi, la grande majorité des emplois nouvellement crées sont à durée déterminée que les employeurs publics et privés se permettent de renouveler de façon illimitée, sans gène et au-delà de la limite légale. Soit dit en passant le projet du code de travail se donne le droit d’introduire la légalisation de ce procédé. Les postes concernés par cette forme de flexibilité ne sont pourtant pas saisonniers, ni aléatoires et concernent même des emplois d’encadrement.
Ce sont, en effet, des postes fixes, existants dans la nomenclature des entreprises et budgétés par les établissements, portant ainsi une entorse et sans vergogne, à la réglementation. Il est bizarre de constater que les Inspecteurs du Travail et même la tutelle du travail et même le syndicat national U.G.TA ne se soient jamais penchés sur ce cas qui a pris une dimension démesurée.
C’est ainsi que, entre autres cas, dans la wilaya de Boumerdès, plus de 80 pour cent des postes crées récemment sont de nature temporaires. Cette flexibilité a été même renforcée par les dispositifs mis en place par l’Etat en matière de création d’emplois qui bénéficient uniquement aux employeurs et non pas aux jeunes salariés. Ainsi, le dispositif à l’insertion sociale (D.A.I.P) est devenu une véritable aubaine pour ces employeurs qui embauchent des jeunes travailleurs et travailleuses dont le salaire est assuré par le Trésor Public et qui, au bout de contrat, après deux ans d’activité, les licencient pour ne pas être dans l’obligation de les reprendre à durée indéterminée, pour ensuite engager de nouveaux postulants et ainsi de suite afin de profiter au maximum du financement public et des avantages fiscaux et para fiscaux y afférent.
A la léthargie de la première forme de précarité s’ajoute une autre forme plus nocive. Ce dispositif dont use notamment le secteur privé est ouvert à toutes les entreprises, y compris celles dont la situation financière est équilibrée. Il accroit par là, les rapports d’exploitation du travail. Ceci est valable aussi pour les établissements publics qui sous- paient, entre autres, des diplômés universitaires engagés à répétition, depuis plusieurs années, sans aucune confirmation à leur poste.
Cette politique de l’emploi s’inscrit en droite ligne dans l’orientation libérale dictée par les organismes internationaux dont la signification réelle se limite à prévoir un filet, juste un petit filet pour amortir les chutes.
LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’HOTEL SOFITEL :
L’employeur Sofitel tente d’imposer sa propre loi en passant outre les règles de licenciement de ses employés. Aussi, les travailleurs se demandent si cet employeur a obtenu des promesses du changement du cadre de loi régissant le travail en Algérie ? En tout cas celui-ci s’est permis d’utiliser des méthodes cavalières en matière de flexibilité en appliquant arbitrairement des transformations de contrats à durée indéterminée en contrat à durée déterminée et à imposer aux travailleurs concernés par une surcharge des tâches liés au poste, à user des transferts et des déclassements et à des harcèlements poussant des travailleurs vers la porte de sortie …
C’est ainsi qu’une dizaine des travailleurs en C.D.I ont été abusivement licenciés de leur poste de travail. L’artifice utilisé par Sofitel est de muter des travailleurs ciblés à d’autres postes ne correspondant pas du tout à leur profil, sous valorisant, en guise de sanction leur fonction. Les concernés sont licenciés dans le cas où ils s’opposent à cette affectation. Sofitel jouit, selon ces concernés, d’une certaine impunité étant donné que toutes les décisions de justice sont bafouées. Les cas de conflits sont fréquents dans cette entreprise qui n’entend pas respecter le cadre des lois existantes.
LES TRAVAILLEURS DE SONELGAZ EN GREVE :
A l’appel du syndicat national des travailleurs de l’électricité et du gaz (la SNATEG), les travailleurs ont prolongé leur mouvement de grève en appelant à une manifestation à Tizi Ouzou. La marche a été réprimée par un imposant dispositif sécuritaire. Des syndicalistes ont été arrêtés puis relâchés. Les principales revendications des travailleurs s’articulent tout d’abord autour du libre exercice du droit syndical et aussi d’un accroissement de salaires à hauteur de cinquante pour cent, du règlement des primes non perçues. Le syndicat avance aussi la nécessité d’une plus grande équité dans l’affectation à des postes administratifs
LA RELANCE HYPOTHETIQUE DE LA PRODUCTION D’EL HADJAR :
La remise en marche du complexe El Hadjar et notamment du haut fourneau, n°2 a été annoncée en grande pompe par le 1er Ministre en visite à Annaba. Rendu vétuste et en état de délabrement pour cause d’utilisation à outrance par l’ex partenaire Indien et ce, depuis septembre 2001, maximisation du profit oblige, les installations nécessitaient un besoin de réhabilitation de grande envergure.
Revenons sur le contrat signé en 2001 par les pouvoirs publics et Arcelor Mittal, qui en lui cédant 70 pour cent du Capital social, a permis tout bonnement à la multinationale, la mise à mort progressive de la production. En effet celle-ci n’était plus que de 300 000 tonnes alors que sa capacité est plus de 2 millions de tonnes. La multinationale s’est approprié tous les stocks acquis avant 2001 (notamment les minerais pour plusieurs millions de tonnes) et des équipements et matériels nouvellement acquis et destinés, à cette date, à la maintenance. Durant toute la période de 14 ans d’asservissement, Arcelor Mital s’est octroyé chaque année, 2O millions de $ qu’il mettait à la disposition de ses autres unités de production dans le monde, ceci afin de limiter leur baisse de performance causée par la crise du secteur. Du coup et pour palier la baisse de la production nationale, l’Algérie s’est vue obligée de procéder à des opérations d’importation de masse pour couvrir ses besoins. Le montant de dépenses a atteint près de dix milliards de $/an. A son départ, la multinationale a laissé une ardoise de dettes se chiffrant autour d’un milliard de $ que les pouvoirs publics auront à supporter.
Seulement, hélas, la relance, prévue en fin mars ne verra pas le jour. Elle est remise à une date incertaine, contrairement à l’annonce faite par le 1 er Ministre de la reprise imminente. L’opération de réhabilitation, menée par des entreprises étrangères, prévue au départ pour trois mois n’est pas terminée après dix sept mois de travaux. Soit dit en passant, cette expérience est à méditer notamment pour les farouches tenants de la privatisation à outrance. La réappropriation du complexe par l’Etat s’est avérer comme l’ultime et unique solution. Dans ce cas précis, Il continuera de payer avec les ouvriers du complexe les déboires d’une politique d’errance, hasardeuse.
Toutefois, face à l’arrêt incertain et prolongé du second haut fourneau, qui a rencontré des incidents qui ont entravé sa remise en fonctionnement, les travailleurs mobilisés maintiennent leur exigence de remise en route de l’activité. Ils exigent aussi le renouvellement de la section syndicale, action approuvée par l’U.G.T.A mais bloquée par la Direction qui préfère garder le statu quo pour éviter au collectif de demander des comptes et d’aborder la situation dramatique que traverse le Complexe. Elle tente d’aborder, par fuite en avant, le projet de production de « la gueuse de fonte », matière très prisée par les aciéries à l’’étranger.
POURSUITE DU MOUVEMENT DE GREVE A L’E T R A G CONSTANTINE :
Le collectif de 750 salariés de l’usine de fabrication des tracteurs agricoles (ETRAG) de Oued Hmimime de Constantine, poursuit un mouvement de grève générale qui risque de se voir prolongé et tient à faire connaitre les revendications des travailleurs qui s’articulent autour de nombreux points de nature socio professionnelle. Ils s’opposent aux mesures de licenciement déguisé de salariés en C.D.D, exigent le gel de l’activité syndicale qui a dépassé les limites de son mandat ainsi que la dissolution du C.P non représentatif et de procéder à de nouvelles élections syndicales et du C.P. Ils s’opposent aussi à la mise en congés annuels forcés et demande le départ du nouveau D.G.
Selon toujours l’avis des travailleurs, l’entreprise qui a enregistrée des déficits sur les 4 derniers exercices successifs est menacée de fermeture à cause d’une politique animée par des restructurations immatures et irréfléchies qui ont conduit à la situation présente et à l’état de déstructuration et de déséquilibre financier qui fait que cet ex fleuron de notre industrie, détaché de l’ex Sonacome, se trouve réduit à un état précaire qui menace les emplois préservés à ce jour et son savoir faire accumulé durant de dures années.
De son côté la Direction de l’entreprise oppose un avis contraire et veut faire admettre que celle-ci est bénéficiaires durant plusieurs années. Elle tente d’apaiser l’inquiétude des travailleurs en justifiant le non renouvellement des CDD et la mise en congés annuelles forcés par les sur stocks accumulés par la mévente et par les manques de liquidités.
C’est à se demander comment un collectif peut être dessaisi de la connaissance des résultats de l’entreprise. Qui dit vrai ? Qu’elle serait la nature réelle et non uniquement comptable du résultat de l’entreprise ? Comment peut-on expliquer le cumul de stocks, notamment des tracteurs invendus alors que notre agriculture accuse un niveau de mécanisation assez bas ?
LES TRAVAILLEURS LUTTENT ET RESISTENT
ECHOS DES LUTTES ET DES MOUVEMENTS SOCIAUX
(MOIS DE MARS 2017)
LA PREDOMINANCE DES EMPLOIS PRECAIRES DANS L’ECONOMIE DU PAYS :
L’emploi précaire est devenu légion dans le système économique algérien. Suite aux premières « recommandations » du F.M.I, les entreprises ainsi que les administrations algériennes ont abondé dans le sens de la précarisation par les dévalorisations des emplois, les licenciements massifs et l’introduction sans limites du système de contractualisation dans les relations de travail. Ainsi, la grande majorité des emplois nouvellement crées sont à durée déterminée que les employeurs publics et privés se permettent de renouveler de façon illimitée, sans gène et au-delà de la limite légale. Soit dit en passant le projet du code de travail se donne le droit d’introduire la légalisation de ce procédé. Les postes concernés par cette forme de flexibilité ne sont pourtant pas saisonniers, ni aléatoires et concernent même des emplois d’encadrement.
Ce sont, en effet, des postes fixes, existants dans la nomenclature des entreprises et budgétés par les établissements, portant ainsi une entorse et sans vergogne, à la réglementation. Il est bizarre de constater que les Inspecteurs du Travail et même la tutelle du travail et même le syndicat national U.G.TA ne se soient jamais penchés sur ce cas qui a pris une dimension démesurée.
C’est ainsi que, entre autres cas, dans la wilaya de Boumerdès, plus de 80 pour cent des postes crées récemment sont de nature temporaires. Cette flexibilité a été même renforcée par les dispositifs mis en place par l’Etat en matière de création d’emplois qui bénéficient uniquement aux employeurs et non pas aux jeunes salariés. Ainsi, le dispositif à l’insertion sociale (D.A.I.P) est devenu une véritable aubaine pour ces employeurs qui embauchent des jeunes travailleurs et travailleuses dont le salaire est assuré par le Trésor Public et qui, au bout de contrat, après deux ans d’activité, les licencient pour ne pas être dans l’obligation de les reprendre à durée indéterminée, pour ensuite engager de nouveaux postulants et ainsi de suite afin de profiter au maximum du financement public et des avantages fiscaux et para fiscaux y afférent.
A la léthargie de la première forme de précarité s’ajoute une autre forme plus nocive. Ce dispositif dont use notamment le secteur privé est ouvert à toutes les entreprises, y compris celles dont la situation financière est équilibrée. Il accroit par là, les rapports d’exploitation du travail. Ceci est valable aussi pour les établissements publics qui sous- paient, entre autres, des diplômés universitaires engagés à répétition, depuis plusieurs années, sans aucune confirmation à leur poste.
Cette politique de l’emploi s’inscrit en droite ligne dans l’orientation libérale dictée par les organismes internationaux dont la signification réelle se limite à prévoir un filet, juste un petit filet pour amortir les chutes.
LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’HOTEL SOFITEL :
L’employeur Sofitel tente d’imposer sa propre loi en passant outre les règles de licenciement de ses employés. Aussi, les travailleurs se demandent si cet employeur a obtenu des promesses du changement du cadre de loi régissant le travail en Algérie ? En tout cas celui-ci s’est permis d’utiliser des méthodes cavalières en matière de flexibilité en appliquant arbitrairement des transformations de contrats à durée indéterminée en contrat à durée déterminée et à imposer aux travailleurs concernés par une surcharge des tâches liés au poste, à user des transferts et des déclassements et à des harcèlements poussant des travailleurs vers la porte de sortie …
C’est ainsi qu’une dizaine des travailleurs en C.D.I ont été abusivement licenciés de leur poste de travail. L’artifice utilisé par Sofitel est de muter des travailleurs ciblés à d’autres postes ne correspondant pas du tout à leur profil, sous valorisant, en guise de sanction leur fonction. Les concernés sont licenciés dans le cas où ils s’opposent à cette affectation. Sofitel jouit, selon ces concernés, d’une certaine impunité étant donné que toutes les décisions de justice sont bafouées. Les cas de conflits sont fréquents dans cette entreprise qui n’entend pas respecter le cadre des lois existantes.
LES TRAVAILLEURS DE SONELGAZ EN GREVE :
A l’appel du syndicat national des travailleurs de l’électricité et du gaz (la SNATEG), les travailleurs ont prolongé leur mouvement de grève en appelant à une manifestation à Tizi Ouzou. La marche a été réprimée par un imposant dispositif sécuritaire. Des syndicalistes ont été arrêtés puis relâchés. Les principales revendications des travailleurs s’articulent tout d’abord autour du libre exercice du droit syndical et aussi d’un accroissement de salaires à hauteur de cinquante pour cent, du règlement des primes non perçues. Le syndicat avance aussi la nécessité d’une plus grande équité dans l’affectation à des postes administratifs
LA RELANCE HYPOTHETIQUE DE LA PRODUCTION D’EL HADJAR :
La remise en marche du complexe El Hadjar et notamment du haut fourneau, n°2 a été annoncée en grande pompe par le 1er Ministre en visite à Annaba. Rendu vétuste et en état de délabrement pour cause d’utilisation à outrance par l’ex partenaire Indien et ce, depuis septembre 2001, maximisation du profit oblige, les installations nécessitaient un besoin de réhabilitation de grande envergure.
Revenons sur le contrat signé en 2001 par les pouvoirs publics et Arcelor Mittal, qui en lui cédant 70 pour cent du Capital social, a permis tout bonnement à la multinationale, la mise à mort progressive de la production. En effet celle-ci n’était plus que de 300 000 tonnes alors que sa capacité est plus de 2 millions de tonnes. La multinationale s’est approprié tous les stocks acquis avant 2001 (notamment les minerais pour plusieurs millions de tonnes) et des équipements et matériels nouvellement acquis et destinés, à cette date, à la maintenance. Durant toute la période de 14 ans d’asservissement, Arcelor Mital s’est octroyé chaque année, 2O millions de $ qu’il mettait à la disposition de ses autres unités de production dans le monde, ceci afin de limiter leur baisse de performance causée par la crise du secteur. Du coup et pour palier la baisse de la production nationale, l’Algérie s’est vue obligée de procéder à des opérations d’importation de masse pour couvrir ses besoins. Le montant de dépenses a atteint près de dix milliards de $/an. A son départ, la multinationale a laissé une ardoise de dettes se chiffrant autour d’un milliard de $ que les pouvoirs publics auront à supporter.
Seulement, hélas, la relance, prévue en fin mars ne verra pas le jour. Elle est remise à une date incertaine, contrairement à l’annonce faite par le 1 er Ministre de la reprise imminente. L’opération de réhabilitation, menée par des entreprises étrangères, prévue au départ pour trois mois n’est pas terminée après dix sept mois de travaux. Soit dit en passant, cette expérience est à méditer notamment pour les farouches tenants de la privatisation à outrance. La réappropriation du complexe par l’Etat s’est avérer comme l’ultime et unique solution. Dans ce cas précis, Il continuera de payer avec les ouvriers du complexe les déboires d’une politique d’errance, hasardeuse.
Toutefois, face à l’arrêt incertain et prolongé du second haut fourneau, qui a rencontré des incidents qui ont entravé sa remise en fonctionnement, les travailleurs mobilisés maintiennent leur exigence de remise en route de l’activité. Ils exigent aussi le renouvellement de la section syndicale, action approuvée par l’U.G.T.A mais bloquée par la Direction qui préfère garder le statu quo pour éviter au collectif de demander des comptes et d’aborder la situation dramatique que traverse le Complexe. Elle tente d’aborder, par fuite en avant, le projet de production de « la gueuse de fonte », matière très prisée par les aciéries à l’’étranger.
POURSUITE DU MOUVEMENT DE GREVE A L’E T R A G CONSTANTINE :
Le collectif de 750 salariés de l’usine de fabrication des tracteurs agricoles (ETRAG) de Oued Hmimime de Constantine, poursuit un mouvement de grève générale qui risque de se voir prolongé et tient à faire connaitre les revendications des travailleurs qui s’articulent autour de nombreux points de nature socio professionnelle. Ils s’opposent aux mesures de licenciement déguisé de salariés en C.D.D, exigent le gel de l’activité syndicale qui a dépassé les limites de son mandat ainsi que la dissolution du C.P non représentatif et de procéder à de nouvelles élections syndicales et du C.P. Ils s’opposent aussi à la mise en congés annuels forcés et demande le départ du nouveau D.G.
Selon toujours l’avis des travailleurs, l’entreprise qui a enregistrée des déficits sur les 4 derniers exercices successifs est menacée de fermeture à cause d’une politique animée par des restructurations immatures et irréfléchies qui ont conduit à la situation présente et à l’état de déstructuration et de déséquilibre financier qui fait que cet ex fleuron de notre industrie, détaché de l’ex Sonacome, se trouve réduit à un état précaire qui menace les emplois préservés à ce jour et son savoir faire accumulé durant de dures années.
De son côté la Direction de l’entreprise oppose un avis contraire et veut faire admettre que celle-ci est bénéficiaires durant plusieurs années. Elle tente d’apaiser l’inquiétude des travailleurs en justifiant le non renouvellement des CDD et la mise en congés annuelles forcés par les sur stocks accumulés par la mévente et par les manques de liquidités.
C’est à se demander comment un collectif peut être dessaisi de la connaissance des résultats de l’entreprise. Qui dit vrai ? Qu’elle serait la nature réelle et non uniquement comptable du résultat de l’entreprise ? Comment peut-on expliquer le cumul de stocks, notamment des tracteurs invendus alors que notre agriculture accuse un niveau de mécanisation assez bas ?
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