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  • zakat ?

    Bonsoir à tous et bon ramadan.
    J'aimerais savoir s' il est permis dans l'islam pour une musulmane pratiquante, mais qui ne fait pas le jeûne pour des raisons de santé, ( moi ) de donner le montant de la zakat à son mari ?
    Merci pour vos réponses et que Dieu vous aide
    La tour Eiffel et les Aurès.
    Irène Fatima Zohra.

  • #2
    L'idée ne m'a jamais effleurée l'esprit.
    de ce pas je vais demander à ma femme de me donner la zakat.

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    • #3
      il est permis qu'une femme donne la zakate de ses biens a son mari s'il est besogneux conformément au verset.

      " Les Sadaqats sont destinées pour les pauvres, les indigents.,. "
      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
      Albert Einstein

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      • #4
        S'il fait partie des necessiteux oui , alors que lui il peut pas car il est de son devoir de subvenir au besoin de sa femme contrairement a elle qui peut faire ce qu'elle veut de son argent .

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        • #5
          S'il est besogneux elle lui donne l’aumône (l’obole) mais pas l'aumône obligatoire (zakat). Je pars du principe que la zakat est un impôt sur le revenu, le couple entre dans le cadre d'un d'un foyer fiscale.

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          • #6
            btp 50

            Peux tu nous expliquer un peu plus ton idee ? car je te suis pas vraiment .

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            • #7
              Verset 9/103 " Prélève de leurs biens une Sadaqa par laquelle tu les purifies et les bénis, et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et Allah est Audient et Omniscient."

              Je me refère au verset ci dessus pour affirmer que la zakat est une aumône obligatoire. De par le début du verset (le verbe prélever) implique automatiquement l'autorité (l'Etat). Si cette aumône est obligatoire, il s'agit donc d'impôt, contrairement aux autres aumône qui elles, sont librement consentie.

              Que l’épouse paye l'impôt à son mari me semble illogique.

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              • #8
                btp 50

                60. Les Ṣadaqāts ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l’Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). C’est un décret d’Allah! Et Allah est Omniscient et Sage(20).
                Un detour par la sunna s'impose , mais que dire , Layla saida c'est mieux

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                • #9
                  Merci à tous pour ces informations très intéressantes et merci d'avoir pris le temps de me répondre.
                  Que Dieu vous garde
                  La tour Eiffel et les Aurès.
                  Irène Fatima Zohra.

                  Commentaire


                  • #10
                    J'aimerais savoir s' il est permis dans l'islam pour une musulmane pratiquante, mais qui ne fait pas le jeûne pour des raisons de santé, ( moi ) de donner le montant de la zakat à son mari ?
                    Oui, selon Sheikh Mouqbil qui cite un hadith.

                    Video (en arabe avec traduction en français):

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                    • #11
                      @Irène

                      J'aimerais savoir s' il est permis dans l'islam pour une musulmane pratiquante, mais qui ne fait pas le jeûne pour des raisons de santé, ( moi ) de donner le montant de la zakat à son mari ?
                      Pour l'ordre général des choses, je crois qu'il faut préciser d'abord que le caractère obligatoir de la zakât ou autre n'a pas à être lié à la conformité ou non du musulman par rapport aux autres obligations de sa religion. Chaque obligation doit être traitée pour elle-même, Dieu seul étant juge de l'ensemble.

                      Pour le reste, toute personne qui ne possède pas le cens (nissâb) minimal requis pour être obligé de donner la zakât est théoriquement éligible à en recevoir, pour peu qu'elle fasse partie de la liste des cas (maqâssid) fixés par la Loi (nécéssiteux, orphelin, endetté ... etc.). Il faut juste que le donneur ne soit pas lié par une obligation (légale) de subvention aux besoins de la personne qui reçoit. Ainsi, un homme ne peut donner de zakât à ses parents, ni à ses épouses ni à ses enfants ni à ses soeurs si elles vivent sous sa résponsabilité. Par-contre, la femme n'étant pas tenue de subvenir aux besoins de son époux et étant souveraine de l'usage de ses propres biens, il lui est possible de lui donner la zakât si il répond aux critères cités plus haut.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                      Commentaire


                      • #12
                        Par-contre, la femme n'étant pas tenue de subvenir aux besoins de son époux et étant souveraine de l'usage de ses propres biens, il lui est possible de lui donner la zakât si il répond aux critères cités plus haut.
                        Mais quelle serait alors l'utilité de la zakat si elle revient au final au foyer, via le mari dans cet exemple bien précis ?

                        Merci par avance pour les éventuels éclaircissements.
                        N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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                        • #13
                          @Esprit

                          La zakât est une sorte d'impôt de solidarité et non une aumône (sadqa) comme on a souvent tendance à le croire et elle a deux foctions principales : aider les membres nécéssiteux de la communauté et freiner la tendance à la thésaurisation chez les membres riches de cette même communauté.

                          L'homme est légalement tenu d'entretenir son épouse et ses enfants (dans la mesure de ses moyens), ce qui fait que tout ce qu'il dépensera pour eux leur revient de droit. A contrario, sa femme n'a aucune obligation d'entretient à son égard (comme bien même elle serait plus riche que lui) ni à l'égard de ses enfants, ce qui fait que tout ce qu'elle pourra lui donner de bonne grâce lui sera compté comme sadaqa. Cette règle est absolue, ce qui veux dire que l'incapacité d'un homme à subvenir aux besoins de sa famille (qu'importe la raison) ne va pas trasnférer ladite obligation à son épouse. Il devient alors nécéssiteux et si son épouse possède une certaine fortune il lui est possible de donner à son époux la zakât afin qu'il puisse faire face à ses obligation envers ses ayants-droits, ou de payer une dette qui l'accable ... etc.

                          En un mot, sa repose sur deux points de droit assez basiques au final : la séparation totale des biens et le caractère personel et individuel des obligations.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            Merci infiniment Harrachi78 pour tes précisions.

                            J'ai bien compris le principe de séparation des biens dans le couple et c'est la meilleure des solutions mais ce qui me semblait plutôt illogique c'est que la femme avancerait en quelque sorte ce que son mari va dépenser pour elle ultérieurement...

                            Faire profiter une autre personne serait à mon sens plus "éthique" (?!)

                            N'y a t-il pas un ordre de priorité ?
                            N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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                            • #15
                              @Esprit

                              On ne peut pas dire ça puisque, techniquement dans le cas hypothétique que nous évoquons là, la femme est assez à l'aise pour se prendre en charge si elle le veux (je la vosi mal crever la dalle que de toucher à ses tunes lol) et elle n'a donc pas vraiment "besoin" de l'argent de ce mari nécéssiteux alors que lui a besoin d'aide. Mais il faut aussi se souvenir que toutes les nuances sont possibles et qu'il ne s'agit pas forcément du cas d'une femme très très riche avec un mari très très pauvre, tout comme ca peut être pour le mari un besoin ponctuel ou une difficulté exceptionelle et non un état permanent.

                              Le fait est que ladite séparation des biens est absolue selon la Loi musulmane et le mari ne peut en aucun cas considérer la fortune ou le revenu de son épouse comme un appoint acquis ou comme un substitut automatique au cas où le sien tomberait en défaut : il est aussi étranger à l'argent de sa femme qu'un voisin et c'est cela qui rend valide le fait qu'elle puisse lui donner la zakât si il répond aux critères de besoin légaux, au même titre qu'il lui est possible de la donner à un frère à elle ou à une soeur ... etc.

                              Pour ce qui est de l'ordre de priorité dans ces choses, ca repose sur deux variables en fait : d'abord la proximité relationelle (al-aqrabûne f al-aqrabûne) car il serait illogique que mon épouse, ma soeur ou mon frère soient des gens aisés qui iraient aider un étranger tandis que moi je croule sous les dettes. Ensuite, sur le degrés de nécéssité car le cas de quelqu'un qui croule sous les dettes reste en principe moins urgent que celui de quelqu'un qui meurt de faim. Mais rien n'empêche non plus le donneur de partager sa zakât entre plusieurs parties si le montant est important. C'est des choses à considérer au cas par cas.
                              Dernière modification par Harrachi78, 11 juin 2017, 15h59.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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