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Les satellites électriques, nouvelle coqueluche du secteur spatial

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  • Les satellites électriques, nouvelle coqueluche du secteur spatial

    Plus légers, les satellites propulsés par des moteurs à plasma devraient représenter 50% du marché en 2020.


    L'électrique, c'est fantastique… y compris pour les satellites. Cinq ans après leur entrée sur le marché, les satellites électriques sont devenus la nouvelle coqueluche du secteur spatial. Eutelsat 172B, premier engin européen de ce type, vient d'être mis sur orbite le 1er juin par Ariane 5. Une quinzaine d'unités ont été vendues depuis 2012. Et ce n'est que le début, assurent en choeur opérateurs et industriels : " Les satellites électriques devraient représenter plus de 50% des commandes d'ici à 2020 ", estime Arnaud de Rosnay, directeur des satellites télécoms à Airbus, qui a fabriqué Eutelsat 172B pour l'opérateur Eutelsat.

    Pourquoi cette ruée vers l'électrique? Les satellites classiques, à propulsion dite " chimique ", ont un gros inconvénient: pour arriver sur leur orbite définitive après leur séparation du lanceur, ils doivent embarquer énormément de carburant, les ergols, qui représentent une bonne moitié de leur poids. La propulsion électrique permet de se passer de ce carburant. Le satellite est propulsé par des moteurs à plasma, qui utilisent l'énergie produite par les panneaux solaires du satellite. Résultat: un poids inférieur de 40% pour les mêmes performances. Et donc des prix de lancement significativement plus bas.

    Si l'américain Boeing a, le premier, fait le pari des satellites électriques en 2012, les européens Airbus et Thales Alenia Space ont su réagir à temps, développant leurs propres gammes. Ils cumulent à ce jour 60% de part de marché sur le segment, grâce à de meilleures performances techniques. " Les satellites électriques Boeing mettent six à sept mois pour arriver sur leurs orbites, contre quatre mois pour ceux d'Airbus ", expliquait Yohann Leroy, directeur général délégué d'Eutelsat, en mars.**

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