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La France, première destination des étudiants algériens

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  • La France, première destination des étudiants algériens

    Un grand nombre d’étudiants algériens en mobilité universitaire poursuivent leurs études en France. Combien sont-ils exactement ? Et de quelle ampleur est la coopération algéro-française dans ce secteur présentement ?

    La France est de très loin le premier pays d’accueil des étudiants en provenance d’Algérie, et ces étudiants sont les bienvenus en France. Nous sommes fiers que 90% des étudiants algériens qui poursuivent leurs études à l’étranger choisissent de le faire dans notre pays. Ils sont 23 000 aujourd’hui, ils peuvent être plus demain. Ils représentent en France près de 8% du total des étudiants étrangers. Etudier en France, c’est s’inscrire dans une coopération bilatérale exceptionnelle. La France consacre à l’Algérie son premier budget de coopération universitaire et de recherche : plus de 2 millions d’euros.

    Un nombre considérable d’établissements français d’enseignement seront présents au Salon de l’Etudiant, pouvez-vous nous en dire davantage sur la participation de votre pays ?

    Nous avons participé, l’année dernière, au 1er Salon de l’étudiant algérien, qui a été un succès et a démontré l’importance pour les étudiants de préparer leurs projets d’études et d’en faire un parcours de réussite. L’ambassade de France s’associe tout naturellement à cette seconde édition et encourage ces initiatives permettant d’informer les étudiants sur leur orientation dans l’enseignement supérieur. Je souhaite que les services de l’ambassade soient au plus près de la jeunesse algérienne afin de comprendre ses attentes, notamment en matière de formation. Nous devons tout faire pour contribuer à la professionnalisation et à l’employabilité des jeunes diplômés algériens. L’ambassade de France accueillera le public au stand de l’Institut français d’Algérie/Campus France Algérie.

    Des agents de Campus France et du Département de langue française répondront à toutes les questions des étudiants et de leur famille. Une conférence sera également donnée sur la préparation nécessaire à la poursuite des études en France et sur les certifications et tests en langue française. Toulouse Business School sera également présente dans le stand. Cette école propose un ensemble complet de programmes, du Bac+3 aux Masters « programme Grande Ecole », en liant la formation au monde professionnel afin de préparer les étudiants aux pratiques et à la technicité de leur futur métier. Depuis 2006, l’établissement a accueilli près de 150 étudiants algériens et a une solide convention avec l’Ecole des hautes études commerciales d’Alger (EHEC).

    Comment gérez-vous le nombre de plus en plus important de demandes d’étudiants désireux de poursuivre leurs études en France sans accuser de retards qui peuvent être préjudiciables à ces derniers ? Existe-il de nouvelles mesures pour faciliter la procédure et l’orientation des nouveaux candidats ?

    Les services de l’ambassade spécialisés dans le suivi des étudiants algériens ont beaucoup évolué afin de faciliter les procédures. La France consacre d’importants moyens à l’accueil et l’orientation des étudiants algériens en mobilité. Campus France Algérie fête ses 10 ans cette année. Ce service est dédié aux étudiants algériens ou étrangers résidant en Algérie qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures en France. Il dispose de structures d’accueil dans les 5 espaces spécifiques et aménagés à cet effet, situés dans les Instituts français d’Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen.

    Chaque année, près de 15 000 étudiants algériens viennent se renseigner pour poursuivre leurs études en France. Ils effectuent la procédure « Centre pour les études en France » (CEF) : un outil formidable identique pour tous les étudiants internationaux du monde entier. Cette procédure dématérialisée leur permet, grâce à un seul dossier, de faire plusieurs démarches dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur français.

    Ils ont une interface personnelle où ils peuvent poser leurs questions aux agents Campus France via un système de messagerie intégré, recevoir les réponses des établissements, mais aussi leur lettre d’acceptation. Une nouvelle plateforme « Etudes en France » sera mise en ligne en novembre prochain, plus performante et intuitive, qui facilitera la procédure et l’orientation des candidats. Campus France organise également régulièrement des présentations dans les Espaces Campus France sur les études en France et des ateliers CV et lettres de motivation pour aider les étudiants à préparer leur projet d’études. Nos trois consulats généraux traitent les visas étudiants avec un soin particulier et les étudiants ne s’acquittent que de la moitié du prix des frais de visa.

    Selon quels critères les établissements français d’enseignement supérieur sélectionnent-ils les étudiants étrangers ? Cette sélection se fait-elle suivant des quotas par régions, domaines scientifiques ou autres considérations ?

    Il n’y a pas de quota pour les visas étudiants délivrés aux étudiants algériens. Chaque dossier est étudié dans sa totalité et sur la base de ses mérites propres. Il est traité de manière identique à celle des autres étudiants internationaux. Chaque candidat a un entretien avec un conseiller Campus France : il s’agit d’une discussion permettant de connaître les choix d’orientation et les motivations des candidats pour les aider à présenter un projet d’études solide qui leur assure toutes les chances de réussite. Les établissements français d’enseignement supérieur sélectionnent les étudiants dans le cadre des commissions pédagogiques en fonction de la qualité des dossiers et sans prendre en compte la nationalité des étudiants. En ce qui concerne le nombre des étudiants algériens actuellement en France, ils sont 23 000, ce qui en fait la troisième communauté estudiantine de notre pays et témoigne aussi de notre ouverture en matière d’attribution de visas.

    Quels sont les domaines scientifiques les plus sollicités par les étudiants algériens en France ?

    L’offre de formation en France est diversifiée et performante : 75 universités, plus de 200 écoles d’ingénieur, 200 écoles de commerce et de management, 120 écoles supérieures d’art publiques, 20 écoles d’architecture. Le réseau couvre l’ensemble du territoire français. La majorité des étudiants partent dans le cadre d’un master et font le choix d’une spécialisation en complément d’une formation initiale en Algérie. Ils choisissent principalement les sciences de l’ingénieur, le commerce et la gestion, ainsi que le domaine des lettres et langues. Les bourses françaises sont principalement accordées aux formations doctorales et à la formation de formateurs.

    Comment évaluez-vous la coopération algéro-française en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique ?

    L’ambassade de France a de très bonnes relations avec le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il existe actuellement au moins 700 accords entre les universités algériennes et françaises de toutes les régions permettant de véritables échanges entre les communautés scientifiques. Ces accords marquent l’implication de la France, qui investit fortement dans son enseignement supérieur et dans sa recherche avec un budget national de près de 23 milliards d’euros. Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, s’est en effet rendue en Algérie en janvier 2014 à l’occasion de la troisième conférence algéro-française de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    Nous avons eu également deux visites en France, en octobre dernier, puis à l’occasion du comité intergouvernemental de haut niveau le 4 décembre 2014, de M. Mohamed Mebarki, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette dernière visite a donné lieu à la signature de deux accords, l’un sur la recherche en mer, et l’autre sur la coopération entre universités dans le domaine du français.

    La coopération entre la France et Algérie est riche de nombreux autres accords tels que le PHC Tassili et Maghreb pour le rapprochement des laboratoires de recherche et la formation doctorale, le Réseau mixte des grandes écoles entre les écoles d’ingénieur françaises et algériennes, les Instituts technologiques pour la formation des cadres intermédiaires des entreprises. La coopération est constante : l’appel à candidature pour le Profas B+ pour la formation des doctorants vient d’être lancé et est disponible sur le site Internet de l’Institut français d’Algérie.

    Interview de l’Ambassadeur de France, Monsieur Bernard Emié, accordé à El Watan le 6 mai 2015

    Propos recueillis par Sofiane Abi

    Dossier de presse - Institut Français d'Algérie
    Dernière modification par zek, 11 juin 2017, 01h07.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    pourquoi la France, je me le demande bien...
    je ne pense pas que ce soit que les études seulement qui fassent partie des critères de choix.
    car franchement, le gap n'est pas si élevé entre le niveau des études en Algérie et celles de France.

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    • #3
      Envoyé par Bachi
      pourquoi la France, je me le demande bien...
      je ne pense pas que ce soit que les études seulement qui fassent partie des critères de choix.
      car franchement, le gap n'est pas si élevé entre le niveau des études en Algérie et celles de France
      Tu m'étonnes, il y a eu plus de 700 accords avec les universités françaises pour essayer de maintenir le niveau.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        je comprends pas.. sois plus clair, zek..min fadlek

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        • #5
          Le niveau était bon jusqu'au année 70, l'arabisation forcé a fait fuir beaucoup de cadres et d'enseignants des université algériennes francophone en France, le niveau s'est écroulé.

          Avec le temps il a remonté grâce à la France.

          L’ambassade de France a de très bonnes relations avec le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il existe actuellement au moins 700 accords entre les universités algériennes et françaises de toutes les régions permettant de véritables échanges entre les communautés scientifiques. Ces accords marquent l’implication de la France, qui investit fortement dans son enseignement supérieur et dans sa recherche avec un budget national de près de 23 milliards d’euros. Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, s’est en effet rendue en Algérie en janvier 2014 à l’occasion de la troisième conférence algéro-française de l’enseignement supérieur et de la recherche.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            je ne pense pas...
            La France elle-même a un mauvais système d'universités, elle ne peut remonter celui de l'Algérie.
            ca se ressemble d'ailleurs, la grosse quantité sans qualité.
            mais la France a au moins ses grandes écoles pour les élites.

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            • #7
              En France aussi le niveau a baissé en général, maintenant le bac est quasiment donné à tout le monde.
              Sinon si les étudiants algériens choisissent la France c'est uniquement pour raison financière, les études en France étant gratuites ou à prix symbolique.
              Mais la plupart viennent en France sans avoir prit en compte la coût de la vie à coté, et se retrouvent dans des difficultés financières pour se loger et se nourrir. Il y avait un topic sur ce sujet il y a quelques mois.
              "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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              • #8
                Envoyé par snake78
                Mais la plupart viennent en France sans avoir prit en compte la coût de la vie à coté, et se retrouvent dans des difficultés financières pour se loger et se nourrir. Il y avait un topic sur ce sujet il y a quelques mois.
                Les étudiants venant en France doivent avoir une bourse conséquente, après avec la rente pétrolière, cela devrait être possible mais avec la corruption, ils survivent et végètent en France.

                Sinon si les étudiants algériens choisissent la France c'est uniquement pour raison financière, les études en France étant gratuites ou à prix symbolique.
                Justement, les études sont gratuite mais le coût de la vie ne l'est pas et le travail ne court pas les rues pour compenser, donc c'est un mauvais choix pour les étudiants algériens qui n'ont pas une bourse équivalente à 1200 euros.

                Chaque étudiant libyen qui veut faire ses études à l’étranger reçoit une bourse de 1 627,11 Euros par mois, et tout étudiant diplômé qui ne trouverait pas d’emploi reçoit le salaire moyen de la profession qu’il a choisie. Ca ne se discute pas: CE SONT LES FAITS.
                24.07.2011
                Dernière modification par zek, 11 juin 2017, 15h08.
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  Il n'est cependant pas mentionné le taux de retour des étudiants algériens qui effectuent leurs études en France...

                  ça serait intéressant d'avoir une idée quant au rôle des formations reçues à l’étranger dans l'intégration des primo-demandeurs d'emploi sur le marché du travail algérien...
                  N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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                  • #10
                    @ Bachi

                    pourquoi la France, je me le demande bien...
                    La proximité, la langue et une meilleure connaissance de la culture française je suppose.

                    le gap n'est pas si élevé entre le niveau des études en Algérie et celles de France.
                    Malheureusement si, l'université algérienne est en crise et le niveau de la formation dispensée ici est bien loin de celui de la France même s'il n'est pas le meilleur au monde...
                    N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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                    • #11
                      Il n'est cependant pas mentionné le taux de retour des étudiants algériens qui effectuent leurs études en France...
                      Pour les étudiants maghrébins doctorants, le taux est de 50%



                      Le non-retour des étudiants étrangers : au-delà de la « fuite des cerveaux »
                      https://formationemploi.revues.org/pdf/2356
                      Dernière modification par zek, 11 juin 2017, 15h50.
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                      • #12
                        Merci Zek pour l'info. Pourrais-je avoir la source stp ?

                        Les doctorants ne représentent pas une référence dans l'évaluation des retours des étudiants en Algérie au vu du nombre de thèses préparées en cotutelles...
                        N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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                        • #13
                          je ne pense pas...
                          La France elle-même a un mauvais système d'universités, elle ne peut remonter celui de l'Algérie.
                          ca se ressemble d'ailleurs, la grosse quantité sans qualité.
                          mais la France a au moins ses grandes écoles pour les élites.
                          Les algeriens sont les étudiants maghrébins les plus présents en France, mais se concentrent dans les universités.

                          Les marocains eux, sont plus présents dans les écoles (d’ingénierie et de commerce) suivis des tunisiens.

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                          • #14
                            Malheureusement si, l'université algérienne est en crise et le niveau de la formation dispensée ici est bien loin de celui de la France même s'il n'est pas le meilleur au monde...
                            Bonjour Esprit,

                            Alors c'est pire que je ne le pensais en Algérie.
                            J'ai été invité à l'université Khider à Biskra, il y a 2 ans et franchement le niveau était plus bas que bas. Université mal gérée, saleté partout, labos poussiéreux, équipements surannés. Mais des étudiants, il y en avait des tas et des tas partout. En théorie, il pouvait être plus que 100 dans la même salle de classe.

                            Les universités et les UIT de France ont le même problème, trop de monde et sous financés. Mieux gérés en revanche.

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                            • #15
                              Bonjour Bachi,

                              Oui c'est bien pire et ne comparons pas à l'université française, car je connais très bien les deux...

                              L'Algérie a privilégié la quantité d'effectifs scolarisés au détriment de la qualité de la formation. C'est une bonne chose d'avoir un capital humain élevé parmi les jeunes mais faudrait-il encore pouvoir placer tous les nouveaux venus sur le marché du travail dans un contexte où les employeurs sont à la recherche de profils immédiatement "employables" et productifs. Ce qui n'est clairement pas le cas pour les sortants de l'enseignement supérieur ou professionnel...
                              Dernière modification par Esprit, 11 juin 2017, 17h58.
                              N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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