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Journée mondiale contre le travail des enfants

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  • Journée mondiale contre le travail des enfants

    Organisation Internationale du travail (OIT)

    http://www.ilo.org/ipec/Campaignanda...--fr/index.htm

    Dans les conflits et les catastrophes, protégeons les enfants du travail des enfants
    12 juin 2017


    À l'échelle mondiale, plus de 1,5 milliard de personnes vivent dans des pays touchés par les conflits, la violence ou qui se trouvent en situation de fragilité. Environ 200 millions de personnes sont aussi touchées chaque année par des catastrophes naturelles. Un tiers d'entre elles sont des enfants. Une proportion importante des 168 millions d'enfants victimes du travail des enfants vivent dans des zones touchées par les conflits et les catastrophes. Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants se concentrera sur l'impact des conflits et des catastrophes sur le travail des enfants.

    Les conflits et les catastrophes ont un impact dévastateur sur la vie des gens. Ils tuent, mutilent, blessent, forcent les gens à fuir leurs maisons, détruisent leurs moyens de subsistance, les poussent dans la pauvreté et la famine et les piègent dans des situations où leurs droits humains fondamentaux sont violés. Les enfants sont souvent les premiers à souffrir dans ces situations, lorsque les écoles sont détruites et que les services de base sont perturbés. Nombre d’entre eux sont déplacés ou réfugiés à l’étranger et sont particulièrement vulnérables à la traite et au travail des enfants. Des millions d'enfants se retrouvent donc astreints au travail des enfants lors de conflits et de catastrophes.

    Alors que le monde s'efforce d'éliminer le travail des enfants d'ici 2025, unissons nos efforts à l'occasion de la Journée mondiale de cette année pour mettre fin au travail des enfants dans les zones touchées par les conflits et les catastrophes!

    Le travail des enfants et le travail forcé dans les situations de conflits et les contextes humanitaires seront discutés lors de la IV Conférence mondiale sur le travail des enfants (Buenos Aires, 14-16 novembre 2017).

    Lundi 12 juin 2017 - Évènement pour célébrer la Journée mondiale contre le travail des enfants pendant la CIT

    À Genève, la Journée mondiale contre le travail des enfants est célébrée par un évènement le 12 juin 2017, à 13h30, sur le site de la sculpture «Renaissance» de Michelangelo Pistoletto au Parc l’Ariana du Palais des Nations.

    Cet événement coïncide avec la 106e session de la Conférence internationale du Travail, et est organisé en collaboration avec l’Office des Nations Unies de Genève et Cittadellarte – Fondazione Pistoletto.


    Organisation des Nations unies (ONU)

    http://www.un.org/fr/events/childlab...mage-index.jpg

    Le travail des enfants

    Les chiffres
    Les estimations de l’Organisation internationale du Travail (OIT) indiquent que 168 millions d’enfants sont en situation de travail des enfants partout dans le monde.

    Plus de la moitié des 168 millions d’enfants qui travaillent dans le monde sont engagés dans des activités dangereuses, activités qui mettent directement en péril leur santé, leur sécurité et leur développement moral.

    Le concept de « travail des enfants » regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental.

    Il fait référence à des travaux dangereux pour la santé et le développement physique, social ou mental des enfants; qui compromettent leur éducation, en les privant de toute scolarisation, en les contraignant à abandonner prématurément l’école ou en les obligeant à accumuler des activités scolaires et professionnelles excessivement longues et trop pénibles pour eux.

    Dans ses formes les plus extrêmes, le travail des enfants concerne les enfants réduits en esclavage, séparés de leur famille, exposés à des risques et des maladies graves, et/ou livrés à eux-mêmes dans les rues des grandes agglomérations, souvent dès leur plus jeune âge.

    Que cette forme particulière de travail rentre ou non dans la dénomination «travail des enfants» dépend de l’âge de l’enfant, la nature des travaux exécutés, les conditions dans lesquelles ils s’exercent et les objectifs poursuivis par chaque pays. La réponse varie d’un pays à l’autre et d’un secteur économique à l’autre.

    Programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC)
    Le Programme international pour l’élimination du travail des enfants (IPEC) de l’OIT a été créé en 1992 avec comme objectif global l’élimination progressive du travail des enfants par le biais du renforcement des capacités des pays à s’attaquer au problème et la promotion d’un mouvement mondial de lutte contre le travail des enfants.

    La majorité des pays ont adopté une législation interdisant ou apportant des mesures restrictives sévères à l’emploi ou au travail des enfants, motivés et guidés par les normes adoptées par l’Organisation internationale du Travail (OIT). La Convention no. 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants (1999) a permis de focaliser l’attention internationale sur l’urgence des actions à entreprendre. Une des méthodes les plus efficaces pour s’assurer que les enfants ne commencent pas à travailler trop jeunes est de déterminer l’âge légal auquel ils sont susceptibles d’être employés ou autorisés à travailler, c’est l’objet de la Convention no. 138 de l’OIT sur l’âge minimum d’admission à l’emploi et au travail.

    Bien que l’objectif du programme soit l’élimination progressive du travail des enfants, l’IPEC s’est fixé comme cibles prioritaires les pires formes de travail des enfants, telles que définies dans la convention no 182 :

    toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues,
    telles que la vente et la traite des enfants,
    la servitude pour dettes et le servage ainsi que le travail forcé ou obligatoire, y compris le recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans des conflits armés;
    l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant à des fins de prostitution, de production de matériel pornographique ou de spectacles pornographiques;
    l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant aux fins d’activités illicites, notamment pour la production et le trafic de stupéfiants, tels que les définissent les conventions internationales pertinentes;
    les travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils s’exercent, sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité de l’enfant.


    United Nations International Children's Emergency Fund (UNICEF)

    Protection de l'enfant contre la violence, l'exploitation et les abus
    https://www.unicef.org/french/protec...bc-052223E.jpg

    Par Amy Bennett

    NEW YORK, Etats-Unis, 12 juin 2008 – Les Nations Unies ont choisi le 12 juin comme Journée mondiale contre le travail des enfants. Célébrée chaque année, la Journée a pour but d’accroître la sensibilisation au cycle de pauvreté qui se crée quand les enfants doivent travailler, se privant ainsi de possibilités d’éducation.

    L’UNICEF estime qu’il y a 158 millions d’enfants de moins de 15 ans à travers le monde qui sont pris au piège du travail. La grande majorité de ces enfants ont peu d’espoir d’obtenir une éducation ou de se débarrasser du fardeau de l’analphabétisme qui compromet leur avenir.

    L’éducation est un droit fondamental pour tous les enfants. L’élimination de tout ce qui encourage les enfants à travailler est un élément capital pour leur scolarisation aux côtés de programmes scolaires à la portée de toutes les bourses et adaptés aux enfants.

    Quand les enfants n’ont pas le choix

    En République démocratique du Congo, dans la province du Katanga, une habitante de la région se rend jour après jour au centre d’exploitation minière de Ruashi où elle travaille côte à côte avec son fils.

    « J’aime ce travail parce qu’il me permet de survivre, » dit-elle. « Je n’aime pas voir mes enfants travailler ici mais pour l’instant nous n’avons pas le choix. J’espère que quand nous aurons beaucoup plus d’argent, les enfants pourront sortir d’ici. »

    Les conséquences de l’abolition des frais de scolarité

    Jusqu’à présent, l’UNICEF a aidé 500 enfants des mines de Ruashi à reprendre le chemin de l’école. Au niveau mondial, le nombre d’enfants non scolarisés a baissé, passant de 115 millions en 2002 à 93 millions en 2006.

    Une des raisons de ces bons résultats tient aux nouveaux programmes
    destinés à diminuer les coûts de la scolarisation, la rendant plus accessible à davantage d’enfants. Par exemple, le Programme pour l’abolition des frais de scolarité, lancé par l’UNICEF et la Banque mondiale en 2005, aide les gouvernements à mettre en place des programmes d’élimination des frais de scolarité.

    De plus, on observe une augmentation de 5% des taux de scolarisation et de rétention chez les élèves de onze pays d’Afrique de l’Ouest, principalement grâce à la distribution de matériel pédagogique de base. Quand les familles défavorisées n’ont pas besoin de trouver l’argent nécessaire à l’achat de fournitures scolaires, elles ont plus tendance à envoyer leurs enfants à l’école.

    Parallèlement, en Afghanistan, le développement d’un programme local pour les écoles a permis la construction de 3 000 établissements pour 140 000 enfants dans des villages isolés.

    Sur le site, un agent pour la protection des jeunes, Chrisante Kyondwa, explique : « Les conditions dans le milieu minier comportent beaucoup de dangers et de risques pour les enfants. Il y a des enfants qui commencent à travailler à huit heures du matin et finissent à trois heures de l’après-midi… C’est un travail difficile qui a des retombées énormes sur la santé de l’enfant. »

    https://www.unicef.org/french/protec...bc-010019E.jpg

    Lutter contre le travail des enfants étape par étape

    Mais des millions d’enfants continuent de se faire exploiter dans des conditions dangereuses, s’échinant dans des mines, opérant avec des produits chimiques et des pesticides dans le secteur de l’agriculture, manipulant des outils dangereux ou travaillant comme employés de maison.

    Une des cibles des Objectifs du Millénaire pour le développement consiste à s’assurer que, d’ici 2015, tous les enfants achèveront un cycle complet d’enseignement primaire et que les filles comme les garçons disposeront des mêmes chances de recevoir une éducation.

    Plusieurs mesures importantes doivent être prises pour atteindre ces objectifs. Parmi celles-ci figure la mise en place pour tous d’un enseignement libre et obligatoire - dont l’élimination des barrières faisant obstacle à l’éducation des filles - et de lieux où les enfants puissent apprendre en toute sécurité. Etape par étape, il est nécessaire de faire passer les enfants du monde du travail à la salle de classe.
    N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

  • #2
    La situation des enfants en Algérie

    Depuis la ratification de la Convention des Droits de l’Enfant en 1992, l’Algérie a réalisé d’importants progrès dans tous les domaines.
    Les droits à l’éducation (Articles 28 et 29 de la Convention des Droits de l’Enfant), à la santé (Article 24 de la Convention des Droits de l’Enfant) et à la protection sont reconnus par la Constitution algérienne et la législation nationale en vigueur.

    Depuis son indépendance en 1962, l’Algérie a investi d’importantes ressources afin de garantir à toute la population un accès équitable à l’éducation, aux soins, à la protection sociale et à la protection des enfants contre les situations à risque d’une part et contre la violence d’autre part.

    Le pays a mis en place plusieurs importants programmes de développement national et régional afin d’améliorer la situation socio-économique de la population, en particulier celle des enfants et des femmes, et de réduire les disparités régionales existantes en matière d’accès à des services de base de qualité. En 2015, cet engagement se traduit par l’existence de systèmes de subvention et de transferts sociaux qui représentent plus de 25% des dépenses de l’Etat.

    Toutefois et pour aussi significatives que soient ces évolutions pour le développement du pays, ces résultats ne doivent pas dissimuler certaines disparités qui demeurent en termes d’accès à des services sociaux de qualité pour tous. En la matière, des progrès peuvent encore être accomplis.

    Education :
    L’éducation est à la source du progrès social et elle est un droit fondamental pour tous les enfants. Ce droit est reconnu par la Convention des Droits de l’Enfant aux Articles 28 et 29.

    Dès son indépendance en 1962, l’Etat algérien a accordé la priorité aux secteurs de l’éducation et de la formation afin d’assurer la réussite de ses plans de développement économique et social. Cette priorité se traduit concrètement sur le plan légal et sur le plan des dépenses budgétaires consenties par le pays. La Constitution algérienne au travers de son Article 65 garantit ainsi le droit à l’enseignement pour tous, en soulignant sa gratuité et son caractère fondamental et obligatoire. Pour l’année 2015, l’éducation nationale représente 20% du total des dépenses publiques du pays, ce qui en fait le deuxième plus important poste de dépenses publiques budgétaires.

    L’Algérie a lancé en 2003 la mise en œuvre de la réforme de son système éducatif avec pour objectif d’améliorer la qualité de l’éducation à tous les niveaux, d’augmenter l’accès à la scolarisation et d’améliorer le taux d’achèvement des études primaires, moyennes et secondaires. Depuis, le défi de la scolarisation de tous les enfants pour le cycle primaire a presque été relevé puisque le taux net de scolarisation primaire s’élève à près de 98% en 2015.
    Toutefois, la focale doit désormais être portée sur trois axes dans lesquels des progrès sont encore à réaliser.

    L’amélioration de la qualité de l’éducation constitue l’un des principaux défis du pays.
    Le deuxième axe concerne les enfants issus de régions dites défavorisées (wilayas du sud du pays et des hauts plateaux, et zones périurbaines). En 2015, ils sont en effet près de 300 000 enfants en âge d’aller à l’école à ne pas avoir été scolarisés.
    Les élèves en décrochage scolaire constituent eux le troisième et dernier axe. Ces élèves risquant de quitter les bancs de l’école et du collège sans pouvoir accéder au lycée sont en effet estimés à près de 500 000 . Une étude menée par le Ministère de l’Education Nationale algérien parue en 2013 a ainsi montrée que seuls 4% d’une classe d’âge d’enfants inscrits à l’école primaire finit par décrocher le baccalauréat. Le Gouvernement algérien a décidé de la généralisation à l’ensemble du territoire national de l’année préparatoire à l’enseignement primaire dès la rentrée scolaire 2017, celle-ci devant participer à la rétention scolaire des élèves.

    Santé de la mère et de L'Enfant:
    L’enfant doit bénéficier des meilleures conditions pour son développement, du meilleur état de santé possible et de services médicaux efficaces. En situation de handicap, il doit bénéficier d’accompagnements spécifiques.

    Le système national de santé en Algérie a été fondé, depuis l’indépendance, sur la prédominance du secteur public et la gratuité des soins au plan préventif et curatif, afin de garantir l’équité. Dès les années 70, de nombreux programmes ont favorisé le développement de l’infrastructure sanitaire de base (unités sanitaires, établissements hospitaliers, et services de base) et l’amélioration notable de l’accès aux soins des populations.
    En 2002, L’Algérie a engagé une réforme du système de santé avec une priorité sur la qualité des soins et la protection sanitaire ainsi qu’un meilleur accès à des services de santé de qualité. La mortalité infantile, qui était de 46,8 pour mille naissances vivantes en 1990, a été réduite pour atteindre le niveau de 22.6 décès pour mille naissances en 2012 (ONS).
    Selon le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, en 2012, la couverture vaccinale est de 90 %, (83.1 % en zones urbaines et 81.8% en milieu rural). Selon la même source, la vaccination contre la rougeole est de 90 %, et celle du BCG 99% la même année.
    Les enfants en bonne santé ont besoin de mères en bonne santé. Les complications durant la grossesse et à la naissance sont la cause majeure de décès et d’handicaps chez les enfants et les femmes en âge de procréer dans les pays en développement. A cet effet, un programme national de périnatalité a été lancé par l’Algérie en 2006 dans le but de réduire la mortalité maternelle et d’améliorer la prise en charge de la santé maternelle et du nourrisson. En 2012, la mortalité maternelle est de 70,3 pour mille naissances vivantes, selon les estimations fournies par le Ministère de la Santé de la Population et de la Réforme Hospitalière, alors qu’elle était de 215 pour mille naissances vivantes en 1992. 95% des femmes accouchent dans des établissements spécialisés et par un personnel qualifié.
    Dans le domaine du VIH/SIDA, une stratégie nationale d’« élimination de la transmission de la mère à l’enfant » a été élaborée par un comité national intersectoriel. Les données du Rapport du Laboratoire National de Reference VIH/SIDA de 2013, ont montré que le pourcentage des femmes âgées entre 15 et 49 ans connaissant au moins 02 moyens de prévention est de 49,6%. Par ailleurs, selon l’enquête à indicateurs multiples MICS3 de 2006, 82 % des femmes savent que le VIH/SIDA peut être transmis de la mère à l’enfant, mais seulement 37 % d’entre elles connaissent les 3 modes de transmission.

    Protection de L'Enfant:
    Le bon développement et le plein épanouissement des enfants ne peuvent être assurés sans la garantie de leur protection effective contre la violence, l’exploitation et contre toute autre forme d’abus. C’est pourquoi plusieurs articles de la Convention des Droits de l’Enfant consacrent plusieurs droits à la protection de l’enfance.

    Des progrès notables en matière de protection de l’enfance ont été accomplis en Algérie, et ce aussi bien sur le plan législatif et institutionnel que sur le plan de la mise en place de politiques publiques.
    Ces dernières années ont notamment vu la promulgation de plusieurs textes de lois en matière de nationalité, d’état civil et de droit à la famille, mettant ainsi la législation algérienne en adéquation avec la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
    En juillet 2015, une nouvelle loi portant sur la protection des enfants en danger moral et en conflit avec la loi a été promulguée. Elle a été suivie en juin 2016 par la création de l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance, directement placé sous la tutelle du Premier Ministre, et chargé de veiller à la protection et à la promotion des droits de l’enfant. Ces mesures constituent une avancée majeure du pays en matière de protection de l’enfance.
    L’UNICEF a lancé dans le pays en décembre 2013 la campagne de communication #ENDVIOLENCE, visant à prévenir et à éliminer toutes les formes de violence faites aux enfants et afin de garantir à chaque enfant une protection effective et durable contre toutes les formes de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence. En Algérie, cette initiative a rencontré un engouement tout particulier de la société civile et du gouvernement qui s’est fait le porteur d’une résolution internationale portant sur la prévention et la lutte contre la violence faite aux enfants adoptée en mars 2014 au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève.

    La participation des jeunes
    La participation est définie comme le fait de prendre part, de contribuer, de dialoguer et de collaborer. Elle commence par la concertation, passe par la négociation et communication pour aboutir à la prise de décision et à l’action. Elle est tributaire de l’accès à l’information, de son partage, de sa diffusion.

    En Algérie en 2015, les adolescents et jeunes âgés de 15 à 29 ans représentent près de 11 millions d’individus, soit presque le quart de la population totale. Leur participation à la vie sociale est donc essentielle afin d’influencer les décisions qui affectent leur quotidien. La participation des jeunes est synonyme de contribution positive à la vie sociale du pays.

    En 2009, l’UNICEF en partenariat avec le Ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition Féminine lançaient une enquête sur les perceptions, attitudes et pratiques des adolescents par rapport à leur droit à la participation. Il en ressort que dans le milieu familial, les adolescents et les jeunes sont souvent informés, impliqués, mais que leur avis est in fine rarement pris en considération dans la prise de décision.
    Les Algériens de moins de 25 ans représentent pourtant plus de la moitié de la population totale du pays. Cette jeunesse constitue un potentiel humain non négligeable sur lequel doit reposer un réel investissement pour l’avenir du pays. Il est donc nécessaire d’encourager leur participation vers plus d’engagement et de leadership. Chacun de ces jeunes doit pouvoir influencer les décisions qui l’affectent et ainsi contribuer positivement à la vie sociale du pays.
    C’est en ce sens que l’Article 37 de la Constitution algérienne, ajouté avec la réforme constitutionnelle de 2016, vient rappeler que « la jeunesse est une force vive dans la construction du pays et que l’Etat veille à réunir toutes les conditions à même de développer ses capacités et dynamiser ses énergies », témoignant ainsi de l’intérêt particulier qui est porté à cette jeunesse par l’Etat algérien et d’une certaine volonté politique que de la placer au cœur de son action.
    Cette même réforme constitutionnelle de 2016 a ainsi vu la création avec les articles 200 et 201 de la Constitution algérienne du Conseil Supérieur de la Jeunesse. Chargé d’orienter et de suivre les mesures arrêtées par l’Etat au bénéfice des jeunes du pays, ce Conseil Supérieur de la Jeunesse se veut être un instrument qui vise au renforcement de la participation des jeunes dans différents domaines de développement. Dans le même sens, des conseils consultatifs de jeunes au niveau de chaque commune ont été mis en place dès 2013 par la loi.
    Pour autant, un travail de mise à la disposition des jeunes d’informations claires et précises sur leurs droits et l’offre de services qui leur sont destinés doit être accompli.
    A la violence endémique qui touche particulièrement les jeunes algériens doit répondre un travail de prévention contre la violence et de plaidoyer et de communication pour la promotion de styles de vie sains et participatifs.

    UNICEF
    https://www.unicef.org/algeria/enfants.html
    N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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