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Pourquoi Emmanuel Macron a choisi le Maroc?

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  • Pourquoi Emmanuel Macron a choisi le Maroc?

    Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, tous n’ont pas forcément choisi le Maghreb comme première destination après avoir emménagé à l’Elysée, mais tous au Maghreb ont choisi l’Algérie d’abord. Emmanuel Macron crée donc une rupture en se rendant mercredi à Rabat pour une très courte visite mais qui va au-delà du symbole. Certes, il s’était déjà rendu en Algérie et en Tunisie pendant sa campagne et il avait promis au Maroc son premier déplacement. Comme si Alger et Tunis étaient des étapes nécessaires pendant une campagne, l’Algérie pour des raisons historiques et sociologiques évidentes, la Tunisie pour des raisons politiques puisque c’est la seul rescapée des printemps arabes. Mais avec le Maroc, une fois au pouvoir, c’est un pays qu’Emmanuel Macron considère comme stratégique.

    Il s’entretiendra mercredi en fin d’après-midi avec le roi en audience privée puis, avec une délégation réduite, il sera invité au Palais pour le dîner de rupture du jeun, ramadan oblige et en famille. Le roi a en effet toujours voulu honorer ainsi les chefs d’Etats français, instaurer une relation personnelle qui passe par l’association des proches et pour lui-même de son fils, le prince héritier.

    Le Maroc en pointe dans le combat contre le djihadisme radical
    Visite "d'amitié" donc et de "prise de contact" mais dans le cadre d'une relation voulue comme stratégique. C’est vrai que l’Algérie est un partenaire incontournable mais avec qui le rapport est moins facile qu’avec le Maroc. Emmanuel Macron est d’une autre génération, qui n’a pas connu la guerre d’Algérie ni les combats de la décolonisation. Avec le Maroc, en revanche, il sait qu’il y a là une coopération incessante et sans failles contre le terrorisme, quels que soient les désagréments qui ont ponctué la relation ces dernières années. Le Maroc possède les meilleures informations sur les djihadistes du Sahel et sur les filières islamistes qui partent du Maghreb vers l’Europe. Avec l’Algérie, les choses sont plus opaques, parfois même plus sournoises.

    Mais c’est aussi le roi Mohammed VI qui a créé les premiers instituts de formation d’imams pour la région, sur la base d’un islam tolérant, premier pays musulman proche de la France à faire de la déradicalisation une cause majeure. Enfin économiquement, et contrairement à l’Algérie et à la Tunisie, le Maroc a su se réinventer, notamment en s’ouvrant à l’Afrique de l’Ouest et le président Macron cherche à nouer en ce sens des partenariats de développement.

    Emmanuel Macron débarque également sur place alors que le pays connait des secousses sociales importantes. Ce qui se passe dans le Rif depuis près de six mois et qui essaye de faire tâche d’huile dans le reste du pays, comme à Rabat le week-end dernier, est un vrai défi pour le Roi et pour la stabilité du pays. Pas seulement sur le plan social pour répondre aux revendications visant à obtenir davantage d’investissements dans les régions pauvres du Royaume mais aussi sur le plan policer pour ne pas tomber dans une répression aveugle et brutale qui rappellerait de mauvais souvenirs.


    le JDD fr

  • #2
    Pourquoi Emmanuel Macron a choisi le Maroc?
    parceque c'est le pays des "merveilles" !
    ha ha ha !

    préparez lui de la h'rira !

    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      préparez lui de la h'rira !

      Avec Cornes de Gazelle et Basilla à la friture de poisson

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      • #4
        Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, tous n’ont pas forcément choisi le Maghreb comme première destination après avoir emménagé à l’Elysée, mais tous au Maghreb ont choisi l’Algérie d’abord.
        haddou,

        le texte commence avec une connerie...

        tout le monde sait que chirac n'avait pas fait le voyage chez liamine zeroual !!!! alors qu'il est allé chez H2

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        • #5
          Emmanuel Macron au Maroc pour « une visite personnelle »

          Paris 14.06.2017

          Il s’agit d’« une visite personnelle à l’invitation du roi pour une première prise de contact », souligne-t-on à Paris, même si les deux chefs d’Etat s’étaient déjà longuement parlé au téléphone quand Mohammed VI avait appelé le nouveau président afin de le féliciter pour sa victoire. Jusqu’ici, le seul déplacement hors d’Europe d’Emmanuel Macron avait eu lieu au Mali, le 19 mai, pour rencontrer à Gao les troupes françaises de l’opération « Barkhane ». Le signal n’en est que plus fort....

          M. Macron n’est pas accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, ni même de ministres. Juste de son épouse Brigitte Macron. Il s’agira d’une rencontre « en famille ». Le chef de l’Etat n’assistera pas jeudi à l’inauguration, à Kenitra, des travaux de la première tranche de l’usine PSA, l’un des plus grands investissements français dans le pays avec l’usine de Renault déjà en fonction à Tanger.

          L’Elysée faisait savoir que le président s’était entretenu par téléphone avec son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, et qu’il se rendrait officiellement en Algérie « dans les toutes prochaines semaines ». La date n’est pas encore fixée.

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          • #6
            le président s’était entretenu par téléphone avec son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika

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            • #7
              Comme Sarkozy, il se pourrait que Macron espère se voir offrir une villa au Maroc par l'escroc M6!

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              • #8
                simple grille de lecture :

                il y a :

                1- visite d'état
                2- visite de travail
                3- visite d'amitié
                3- visite privée

                ici il s'agit d'une visite courte et sans doute de travail.

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                • #9
                  Macron au Maroc : une visite pas comme les autres

                  Et si cette visite pour établir une "relation personnelle de confiance" était les prémices de l'approche novatrice que Macron veut avec l'Afrique

                  Le président Emmanuel Macron ne fait décidément rien comme les autres. Jusqu'à présent, la tradition voulait que le chef de l'État français fraîchement élu se rende en Algérie pour son premier déplacement au Maghreb. Ce fut le cas pour ses prédécesseurs Jacques Chirac, en décembre 2002, Nicolas Sarkozy, en juillet 2007, et François Hollande, en décembre 2012. Et c'était perçu comme un « geste d'amitié. »

                  A chaque pays, son moment
                  Avec le nouveau locataire de l'Élysée qui se sait très attendu sur le terrain maghrébin, une page se tourne avec son "premier voyage" qui choisit une autre destination : le Maroc. Cela dit, tel un équilibriste, Emmanuel Macron avait déminé le terrain et ce, avant même de se porter candidat à la présidentielle française. Il s'était alors rendu en Tunisie les 6 et 7 novembre 2016. Durant sa campagne, il s'était rendu à Alger. Et de s'expliquer dans un entretien au journal Jeune Afrique avant la présidentielle : "Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie, et si je n'ai pas encore pu aller au Maroc, je m'y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m'accordent leur confiance". Abordant la question des deux pays voisins que sont le Maroc et l'Algérie, il a déclaré "ne pas avoir à commenter la nature des relations entre ces deux pays souverains". "Je crois profondément à l'intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu'ils développent leurs relations avec le reste du continent africain », avait-il ainsi affirmé.

                  Ce qu'en dit la presse
                  Voilà donc les deux voisins du Maghreb prévenus. Le quotidien algérien El Watan analyse qu'"en l'état actuel des choses, une visite officielle à Alger serait risquée en raison de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika". Rappelant dans ses lignes "l'épisode de la visite officielle manquée d'Angela Merkel, le 20 février 2017". Un argument repris par plusieurs médias algériens.

                  Parallèlement, il y a la visite vue du Maroc quant à son impact sur l'Algérie. Ainsi, pour le journal Assabah "cette visite aurait fâché le régime algérien". Explication : la portée et le timing politiques de cette visite "ont torpillé les plans" d'Alger qui consisteraient à "rogner les ailes" des alliés du Maroc. Et de voir le nouveau chef de l'État français comme un "ami" et un "allié" avec de "nouveaux messages politiques" et des "programmes économiques tout à fait différents" de la période précédente. De quoi raffermir cette réalité que les relations entre la France et le Maroc ne sont pas à la merci d'événements internationaux ou de divergence de vues sur telle ou telle question.

                  Un exercice d'équilibre entre Alger et Rabat

                  Il y a cependant présente la nécessité de ménager les susceptibilités de part et d'autre. Ainsi, pour ménager le voisin algérien, Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone il y a quelques jours avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Et il s'est voulu rassurant sur le fait qu'il se rendra également "officiellement en Algérie dans les toutes prochaines semaines", a tenu à préciser la présidence de la République. Lors de son échange téléphonique avec Bouteflika, il aurait souligné "son attachement et sa volonté de construire un rapport d'amitié et de confiance avec l'Algérie, partenaire stratégique pour la France", a précisé la même source.

                  Une preuve de cette bonne volonté de Paris de vouloir maintenir une symétrie dans les relations entre les deux États : Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, a choisi d'être à Alger pour une visite de travail exactement au moment où le président Macron est à Rabat. "Le président Macron souhaite voir les relations historiques et d'amitié repartir avec beaucoup de détermination. Je suis venu ici pour préparer un déplacement du chef de l'État", a-t-il d'ailleurs précisé. Sur la table des échanges, plusieurs dossiers : la Libye et bien sûr la situation de la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélo-saharienne.

                  Creuser le sillon d'un partenariat déjà fort

                  Cela dit, il faut inscrire cette dynamique dans un intérêt particulier à l'Afrique du président Macron. Un autre signal a en effet été envoyé par Emmanuel Macron quand il s'est entretenu au téléphone dès le 9 mai, au lendemain de son élection, avec le président sénégalais, Macky Sall, et le roi du Maroc Mohammed VI. Le voilà qui a reçu le week-end dernier le président Ouattara de Côte d'Ivoire, le président Macky Sall lundi dernier, et, aujourd'hui mercredi 14 juin, il est à Rabat avec le souverain chérifien dans le cadre d'une visite au fort accent "familial". L'objectif : "établir une relation forte, de confiance, personnelle" avec le roi Mohammed VI qui reconnaît au président Emmanuel Macron "de hautes qualités humaines et intellectuelles".

                  Conjuguer les stratégies d'approche de l'Afrique

                  Accompagné uniquement de son épouse, Brigitte, et de ses proches collaborateurs, en l'absence de membres du gouvernement ou du patronat français, Emmanuel Macron a été, il est vrai, invité "personnellement" par le roi Mohammed VI. Cela n'empêche qu'il y aura, selon l'Elysée, "un dialogue particulier sur les sujets africains" et aussi sur la grande offensive diplomatique du Maroc en Afrique". Solide partenaire économique de la France, le Maroc s'est positionné ces dernières années comme la porte d'entrée de l'Afrique pour l'Union européenne et la France. Convaincue qu'un partenaire vaut mieux qu'un concurrent, la France, gouvernement et patronat à l'unisson, encourage les partenariats avec les entreprises marocaines pour conquérir l'Afrique. De quoi, en plein mois de Ramadan, un bon appétit de conquête de marchés africains où la concurrence de la Chine et de nombreux pays émergents remet en question les positions naguère acquises.

                  le Point fr

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                  • #10
                    parce que après avoir honoré l'Algerie de Boutef en précampagne (ce qui était extrêmement courageux de sa part ) il était temps d'honorer le Maroc de M6

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                    • #11
                      Problème d'agenda de Macron avant tout. Mais sa priorité de visiter le Maroc est-elle vraiment un événement? Question bien évidemment?

                      Souvenons-nous que Nelson Mandela avait effectué son premier voyage à l'étranger en Algérie pour des raisons autrement plus pures.

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                      • #12
                        Polémique' complétement stériele .

                        Remarquez simplement que Macron , se rend au Maroc , sans aucune personnalité de la finance ou de l'industrie .

                        Même ses accompagnateurs sont trés restreints .

                        Pourquoi ?
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                        • #13
                          Envoyé par Iska
                          Remarquez simplement que Macron , se rend au Maroc , sans aucune personnalité de la finance ou de l'industrie .
                          Parce que contrairement à l'Algerie, les hommes d'affaires français n'ont pas besoin d'accompagner leur président pour signer des contrats au Maroc. Carlos Ghosn (Renault) ou Carlos Tavares (Peugeot) pour ne citer que ces deux-là ne sont pas venus dans les bagages de Sarkozy ou de Hollande pour signer leurs contrats.

                          En Algérie, la signature d'un contrat avec un chef d'entreprise français est plus dictée par des considérations politiques qu'économiques (ex: Renault et Peugeot). Les hommes d'affaires français rechignent à faire des affaires en Algérie. L'Algérie pour ces chefs d'entreprise n'est qu'un marché dans lequel ils écoulent leurs marchandises et rien d'autre. Une intervention du président français est souvent nécessaire pour les obliger à produire en Algérie. C'est normal parce que le climat des affaires en Algérie est calamiteux.

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                          • #14
                            IL A CHOISIT LE MAROC PARCE QUE MOMO 6 L'A INVITE et c'est une visite privée pas une visité d'etat

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                            • #15
                              ramane.
                              Ma mezianch tekdeb o ramadan hada.

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