Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc: Macron en visite privée pour faire connaissance

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc: Macron en visite privée pour faire connaissance

    Macron au Maroc: une visite privée pour mieux faire connaissance

    Pressentie au préalable comme «officielle», la visite au Maroc du président français, ces 14 et 15 juin, sera finalement une visite «d’amitié» lors de laquelle le roi Mohammed VI rencontrera Emmanuel Macron dans un cadre personnel et familial.

    Confirmée dimanche 11 juin dans un communiqué de l’Elysée, la visite de 48h qu’entreprend le président français Emmanuel Macron au Maroc, à partir de demain mercredi, revêt un caractère privé et non pas officiel. Lors d’un briefing à l’Elysée, tenu lundi 12 juin, un conseiller diplomatique à l'Elysée a indiqué que Mohammed VI a souhaité que la première visite du président français se fasse dans un cadre personnel et familial. «Les deux chefs d'Etat saisiront cette occasion pour faire connaissance et établir une relation personnelle de confiance», a-t-il précisé.

    L’idée défendue lors de ce briefing est que ce déplacement, le premier du genre d'Emmanuel Macron en Afrique après la visite au Mali, permettra au président français de faire plus ample connaissance avec le roi du Maroc et le pays. Les échanges entre les deux chefs d'Etat se sont limités jusque-là à des communications téléphoniques. «La relation franco-marocaine se renforcera sur tous les plans à la faveur de prochaines visites du président Macron dans le Royaume», affirme le conseiller. Une chose est sûre: le président français «veut maintenir le partenariat d’exception avec le Maroc».

    Emmanuel Macron sera accompagné par son épouse Brigitte. Un dîner familial devrait d’ailleurs entériner le caractère intime de cette visite, a appris le360.

    Les sujets d’intérêts communs seront néanmoins abordés par les deux chefs d’Etat, à commencer par la coopération bilatérale dans les domaines sécuritaire, économique, culturel et environnemental entre les deux pays. Le développement de projets communs dans le continent africain sera lui aussi évoqué lors de ces entretiens
    Egalement au coeur des échanges prévus, la crise du Golfe et les relations exceptionnelles qu’entretient le Maroc avec les deux parties. Ce qui habilite le royaume à jouer un rôle de médiateur dans l’espoir d’apaiser les tensions entre les pays du Golfe.
    La situation en Libye et le terrorisme au Sahel seront également au menu des discussions. Ceci, au même titre que la lutte contre la radicalisation et l'expertise du Maroc en matière de formation des imams. Sans parler du Sahara atlantique qui est la première cause nationale et le premier sujet de désaccord entre le Maroc et l’Algérie, pays où se trouve actuellement le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian. Le conseiller précité a, à cette occasion, fait savoir qu'il n'y a pas de changement de la position française sur la question du Sahara.
    360.ma
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    revêt un caractère privé et non pas officiel.
    comme je l'ai dites : il faut lui préparer la h'rira !
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      t'as fini la chorba ou pas encore oeilferméoeilfermé

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=403642

      tonton le drian attend son bourek

      Commentaire


      • #4
        Maroc : « Monsieur Macron, n’oubliez pas les réfugiés syriens et les manifestants du Rif »

        Dans une lettre ouverte, un collectif de personnalités et d’associations interpelle le président français en visite à Rabat pour une première prise de contact avec Mohammed VI.
        (...).

        "Atteintes aux libertés fondamentales"

        Depuis le 26 mai, une vague de répression, accompagnée d’arrestations massives, s’est abattue sur la ville d’Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, puis s’est étendue à d’autres agglomérations du Rif. Ces derniers jours, l’élan de solidarité et de contestation touche toutes les régions du Maroc, où des manifestations pacifiques sont dispersées voire empêchées avec violence. Ce mouvement populaire est né à la suite du décès de Mouhcine Fikri, mort atrocement broyé dans une benne, le 28 octobre 2016, alors qu’il tentait de sauver sa marchandise confisquée et jetée arbitrairement par la police dans un camion-poubelle.

        Le mouvement pacifique de protestation n’a pas cessé depuis cette date, exigeant que toute la lumière soit faite sur les responsabilités de ce drame, puis s’élargissant à un cahier revendicatif à caractère économique, social et culturel pour mettre fin à la marginalisation et à la stigmatisation de cette région. Le gouvernement marocain a répondu par le refus de tout dialogue avec les représentants de ce mouvement, et a même poursuivi et arrêté ses leaders avec plusieurs chefs d’inculpation – dont celui d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ».
        (...).

        La France, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ne peut rester spectatrice de ce déni de droit à l’expression pacifique des populations du Nord comme de celles d’autres régions du Maroc. Monsieur le Président, votre visite au Maroc peut être une occasion de faire part aux plus hautes autorités de cet Etat des inquiétudes et préoccupations quant aux atteintes aux libertés fondamentales et au manque de respect des conventions internationales.

        Signataires:

        Jacques Gaillot, évêque ; Mohammed Harbi, historien ; Ahmed Henni, économiste ; Kamel Jendoubi, militant des droits humains et ancien ministre tunisien ; Aïssa Kadri, sociologue ; Abdellatif Laabi, poète ; Latifa Lakhdar, professeure d’université et ancienne ministre tunisienne ; Gilles Lemaire, militant politique ; Gilles Manceron, historien ; Farouk Mardam Bey, essayiste et éditeur ; Gustave Massiah, économiste ; Gilbert Meynier, historien ; Bernard Ravenel, historien ; Brahim Senouci, écrivain ; Taoufiq Tahani, universitaire ; Khaoula Taleb-Ibrahimi, linguiste et professeure d’université.


        Source: Le Monde.fr

        Commentaire

        Chargement...
        X