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Bouteflika demande au gouvernement de se préparer à faire actionner la planche à billets

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  • Bouteflika demande au gouvernement de se préparer à faire actionner la planche à billets

    Le président Abdelaziz Bouteflika a demandé, ce mercredi 14 juin, lors de la réunion du Conseil des ministres, au gouvernement de prendre une série de mesures pour faire face « à la crise des prix du pétrole (qui) s’installe dans la durée et nous impose des défis majeurs ».

    Le chef de l’État a notamment instruit le gouvernement d’éviter le recours à l’endettement extérieur. Pour « ne pas trop impacter les programmes publics d’investissements, le président Abdelaziz Bouteflika a invité le gouvernement à promouvoir des financements internes non-conventionnels qui pourraient être mobilisés pendant quelques années de transition financière », a précisé le communiqué du Conseil des ministres.

    Que signifie le recours aux financements « non-conventionnels » ? Le méthode de financement. En Algérie, le terme est nouveau. Il n’a jamais été utilisé auparavant. Mais la technique de financement non-conventionnel existe ailleurs. Elle est notamment utilisée par la Banque centrale européenne (BCE). Elle consiste en la mise en place de taux négatifs et les rachats d’actifs détenus par les banques commerciales auprès des ♫tats. communiqué du Conseil des ministres ne fournit aucune indication sur cette Autrement dit, la BCE injecte des liquidités en actionnant la planche à billets pour relancer la machine économique.

    Dans la zone euro, cette méthode a été rendue possible par plusieurs facteurs : un taux d’inflation très faible (autour de 1% en 2016), un système bancaire solide avec des banques qui connaissent bien leur activité et financent des projets viables, une économie productive qui a besoin d’être soutenue par une forte consommation.

    En Algérie, une telle option est à haut risque. D’abord, l’inflation est à un niveau élevé : plus de 7%. Actionner la planche à billets va provoquer une explosion des prix, avec un risque sur la stabilité sociale. Notre système bancaire est archaïque : les liquidités qui seront injectées dans les banques risquent fort de servir à financer des projets voués à l’échec. Enfin, actionner la planche à billet va produire une dévaluation du dinar, ce qui risque de fortement déstabiliser les entreprises de production qui dépendent fortement des importations de matières premières depuis l’étranger.

    Le Conseil des ministres n’a pas fourni de délai pour la mise en œuvre de ces « financements non-conventionnels ». Mais en cas de persistance de la chute des prix du pétrole, la mesure pourrait être appliquée très rapidement, dès cette année. tsa

  • #2
    Franchement, si c'est vrai, la situation risquerait de devenir dramatique, Ali Benouari avait donc raison...

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    • #3
      Ya weddi ma kan walou.

      De l'alarmisme à deux sous qui ne risque pas de changer quoi que ce soit au train-train de l'Etat algérien qui fonctionne ainsi depuis des décennies. Tout au plus, des replâtrages par-ci par-là durant ce ramadan et l'été qui arrive, en attendant de régler le problème de la succession politique suprême.

      Ce n'est qu'à ce moment là qu'on sera fondé de discuter de politique économique. D'ici-là, relax & enjoy !
      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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      • #4
        Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé hier à Alger une réunion du Conseil des ministres, indique un communiqué de la présidence de la République.
        ...

        - Volets économiques et financiers:
        (i) la modernisation des finances publiques et du système bancaire,

        (ii) l'assainissement de la sphère économique et la promotion de l'investissement,

        (iii) la valorisation de toutes les richesses du pays.

        - Développement humain:
        (i) l'amélioration du cadre de vie par l'offre de logements, l'accès aux énergies et à l'eau, et la préservation de l'environnement,

        (ii) l'amélioration du système national d'enseignement et de formation et la valorisation de la recherche scientifique,

        (iii) et la modernisation du système national de santé.

        - Au plan social:
        (i) la préservation du système national de sécurité sociale et de retraite,

        (ii) la promotion de l'emploi, (iii) le renforcement des mécanismes de solidarité nationale,

        (iv) et la poursuite de la prise en charge des catégories sociales aux besoins spécifiques.

        Intervenant après l'adoption du plan d'action du Gouvernement par le Conseil des ministres, le président de la République a relevé que la crise des prix du pétrole s'installe dans la durée et nous impose des défis majeurs exigeant notamment la dynamisation des réformes à mettre en place.

        Dans ce contexte, le chef de l'Etat a souligné la nécessité de poursuivre la mise en oeuvre de la politique de rationalisation budgétaire adoptée l'année dernière pour redresser les finances publiques à l'horizon 2019.

        En outre, et pour ne pas trop impacter les programmes publics d'investissements, le président Abdelaziz Bouteflika a invité le Gouvernement à promouvoir des financements internes non conventionnels qui pourraient être mobilisés pendant quelques années de transition financière.

        Insistant sur la nécessité de préserver la souveraineté économique du pays, le président de la République a instruit le Gouvernement d'éviter le recours à l'endettement extérieur et de contenir davantage encore le volume des importations de biens et de services à l'effet de préserver les réserves de changes du pays.

        Le chef de l'Etat a également chargé le Gouvernement de poursuivre la mise en place du nouveau modèle de croissance adopté l'année dernière par le Conseil des ministres, y compris son volet de réformes pour l'amélioration de l'environnement de l'investissement, et la modernisation du système fiscal, des banques publiques et du marché financier.

        Rappelant la nature irrévocable des choix nationaux en matière de justice sociale et de solidarité nationale, le président de la République a également chargé le Gouvernement de travailler à une plus grande rationalisation de cette politique sociale, y compris par un meilleur ciblage des subventions publiques.

        Enfin, le chef de l'Etat a appelé le Gouvernement à une solidarité totale dans l'action gouvernementale, à une politique efficace de communication en direction de l'opinion publique, et une concertation continue avec ses partenaires économiques et sociaux.

        Le Conseil des ministres a conclu ses travaux par l'examen et adoption de décisions individuelles de nomination et de fin de fonction à des fonctions supérieures de l'Etat".

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        • #5
          Franchement, si c'est vrai, la situation risquerait de devenir dramatique, Ali Benouari avait donc raison...
          Je ne pensais pas que ca pué à ce point la ! L'euro s'echange déjà à plus de 200 DA et l'inflation culmine a 7% et ils veulent faire tourner la planche à billet !
          Dernière modification par iridium, 15 juin 2017, 10h43.

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          • #6
            ce n'est pas possible dans l’état actuel ,c'est un grand risque pour l'économie et le pouvoir d'acht

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            • #7
              @iridium: Il paraît que l'Algérie possède la 3eme réserve en or d'Afrique. Donc, en principe, c'est ce métal précieux qui est appelé à garantir la valeur d'une monnaie.

              Commentaire


              • #8
                c'est ce métal précieux qui est appelé à garantir la valeur d'une monnaie.

                Commentaire


                • #9
                  @iridium: Il paraît que l'Algérie possède la 3eme réserve en or d'Afrique. Donc, en principe, c'est ce métal précieux qui est appelé à garantir la valeur d'une monnaie.
                  Tu peux nous expliquer pourquoi en ce moment même ce fameux metal dont tu parles ici n'arrive pas à donner au dinar une valeur respectable ?

                  Mais bon ta remarque montre que tu es très dépassé sur les questions d'economie monétaire !

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                  • #10
                    Ce qui est dramatique c'est le manque de discernement de la cellule de propagande.

                    Le terme "financements « non-conventionnels »"n'est pas obligatoirement avoir recours a la planche a billet.
                    l`Emprunt obligataire pour la croissance économique est un financement non conventionnel..

                    Je reconnais que ceux qui nous gouvernent sont des incompétents,mais de la a ne pas leurs accorder ce crédit qui consiste a ne pas faire tourner la planche a billet avec une inflation de 7%,seule la cellule de propagande peut penser le contraire.

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                    • #11
                      Annabideparis si tu avais lu l'article au moins une fois tu n'aurais pas écrit les conneries ci dessous personne ne dit que c'est le seul moyen il existe d'autres forme de financement mais la planche a billet et la plus facile, la plus rapide et donc la plus tentante :

                      Ce qui est dramatique c'est le manque de discernement de la cellule de propagande.

                      Le terme "financements « non-conventionnels »"n'est pas obligatoirement avoir recours a la planche a billet.
                      l`Emprunt obligataire pour la croissance économique est un financement non conventionnel..

                      Ce que dit l'article:
                      Que signifie le recours aux financements « non-conventionnels » ? Le méthode de financement. En Algérie, le terme est nouveau. Il n’a jamais été utilisé auparavant. Mais la technique de financement non-conventionnel existe ailleurs. Elle est notamment utilisée par la Banque centrale européenne (BCE). Elle consiste en la mise en place de taux négatifs et les rachats d’actifs détenus par les banques commerciales auprès des ♫tats. communiqué du Conseil des ministres ne fournit aucune indication sur cette Autrement dit, la BCE injecte des liquidités en actionnant la planche à billets pour relancer la machine économique.
                      Dernière modification par iridium, 15 juin 2017, 13h26.

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                      • #12
                        ne pas trop impacter les programmes publics d’investissements,
                        je ne vois vraiment pas comment ils comptent faire pour maintenir le niveau des dépenses publiques et en même temps réduire les importations, sachant que, pratiquement, tout est importé.

                        Le gouvernement envisage de réduire les importations de 15 milliards de dollars en 2017

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                        • #13
                          je ne vois vraiment pas comment ils comptent faire pour maintenir le niveau des dépenses publiques et en même temps réduire les importations, sachant que, pratiquement, tout est importé.
                          Il va réduire la facture d'importation des produits non prioritaire.Et honnêtement il a de la marge,maintenant es que les 15 milliards seront tenus?
                          Meme s'il arrive une réduction de 7-8 milliards,il aura gagner son pari.

                          Commentaire


                          • #14
                            Donc, en principe, c'est ce métal précieux qui est appelé à garantir la valeur d'une monnaie.
                            Un annabi numero 2

                            Il va réduire la facture d'importation des produits non prioritaire.Et honnêtement il a de la marge,maintenant es que les 15 milliards seront tenus?
                            Meme s'il arrive une réduction de 7-8 milliards,il aura gagner son pari.
                            c'est quoi exactement l'importation non prioritaire. Quand tu parle de reduire limportation on a limpression que tu pense que cette derniere n'est qune depense comme une autre ...

                            L'importation est vitale pour plusieurs secteur economique... la couper c'est mettre en danger tout ceux qui en vivent directement et indirectement. C'est pas un abonnement télé qu'on coupe quand les temps deviennent dure.
                            Dernière modification par SCH, 15 juin 2017, 19h05.

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                            • #15
                              ..... domaine d'expert ....

                              Ou que ces marocains sont des experts en économie, ou bien ils pataugent

                              ala Allah. Vu que ce sujet semble leur tenir à cœur plus que nous, moi je

                              préfère lire. Mais donnez nous des résumés clairs. ................... Quand

                              à B.A., les Panama papers l'ont discrédité.

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